Cusco, la suite
Deuxième partie de notre séjour à Cusco. Sensation étrange, nous nous retrouvons à nouveau à deux, seuls au monde ! C’est aussi le début de la fin…la dernière ligne droite de notre périple
On a passé 3 jours de plus à Cusco. Le premier, repos (et rattrapage de notre retard sur le blog). Et oui, après 15 jours à courir d’une ville à l’autre sans perdre une minute, nous reprenons un rythme plus tranquille. On ne voyage pas de la même façon deux semaines et un an !
Le deuxième jour, nous partons visiter Moray. Ce n’est pas un village de plus, mais un ancien centre de recherche agricole inca !
Visuellement, ca ressemble fortement à un amphithéâtre. A trois amphithéâtres pour être précis. En fait, et comme le dit si bien wikipédia : « La position des terrasses crée toute une série de microclimats : la température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance de chaque terrasse. Cela permet de simuler une vingtaine de microclimats différents. On pense que Moray a notamment servi à prévoir les rendements agricoles, non seulement dans la Vallée sacrée mais aussi dans d’autres partie de l’Empire inca. Il semble aussi que les incas y « importaient » des plantes « exotiques » et tentaient de les acclimater aux conditions locales. »
Les Incas ne connaissaient ni l’écriture, ni la roue, mais étaient experts en agriculture…
… et originaux en architecture
On s’arrête également aux « Salineras de Maras ». Oui, il s’agit bien de salines en pleine montagne : l’eau qui coule à cet endroit est saturée en minéraux.
Nous aussi, ça nous a laissé sans voix !
Nouvelle journée, nouvelles visites. Q’enqo, un ancien sanctuaire.
Originalité : les Incas ont construit ce site en utilisant les cavités naturelles des roches, plutôt que de les tailler en bloc comme dans la plupart des autres constructions.
Sacsayhuaman (à vos souhaits !) est une « forteresse » inca située sur une colline surplombant Cusco.
Après avoir joué dans les passages (secret?) souterrains, on se rapproche des murs. Et on se rend compte de l’absurdité de leur taille : des blocs de pierre colossaux, de plusieurs tonnes, pour se protéger d’attaque à l’arc et aux flèches !
Certains supputent donc que le site n’avait pas du tout un but défensif, mais qu’il s’agissait plutôt d’un sanctuaire, avec un centre cérémoniel au sommet. Nous, on n’en sait rien !
Dernière étape pour aller voir le Christo Blanco. On pensait naïvement avant notre départ que celui de Rio de Janeiro était unique au monde. On en croise en fait dans toutes les villes ou presque. Belle vue sur la ville.
Et voilà, on a fait le tour de Cusco ! Enfin, pas du tout en fait, parce qu’il y a de nombreux autres sites à visiter, mais il est temps de partir.