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Lima, tout simplement

Written by sophie. Posted in Pérou

Après une n-ième nuit passée dans le bus, on rejoint la capitale du Pérou : Lima. On retrouve enfin une altitude proche de 0 (après près de 2 mois passés en altitude, ça fait du bien) et l’océan !

Le vieux centre de la ville est très joli, avec de belles places entourées de cathédrales et de magnifiques maisons coloniales.

Par hasard, on assistera à la relève de la garde du palais présidentiel, une véritable chorégraphie, à la limite du ridicule…

On visitera la basilique Saint François d’Assise : visite guidée assez intéressante, ponctuée par une ballade dans les catacombes de la ville (25000 corps environ, quand même !)

Mais s’il y a une chose à ne pas rater, c’est le musée Larco.  Il offre un excellent panorama de l’évolution des civilisations précolombiennes. Organisé de façon chronologique,  les pièces sont bien mises en valeur et les explications sont claires (et en Français). C’est l’un des meilleurs musées que l’on a vus depuis un an.

Son seul défaut : être vraiment difficile d’accès en bus. En plus, très peu de péruviens le connaissent. On a eu de la chance de tomber sur une personne âgée qui a pu nous renseigner…

 Pour info, notre ordi est en train de nous lacher donc s’il n’y a subitement plus de nouveaux articles ne vous inquiétez pas!

Cusco, la suite

Written by sophie. Posted in Pérou

 Deuxième partie de notre séjour à Cusco. Sensation étrange, nous nous retrouvons à nouveau à deux, seuls au monde ! C’est aussi le début de la fin…la dernière ligne droite de notre périple

On a passé 3 jours de plus à Cusco. Le premier, repos (et rattrapage de notre retard sur le blog). Et oui, après 15 jours à courir d’une ville à l’autre sans perdre une minute, nous reprenons un rythme plus tranquille. On ne voyage pas de la même façon deux semaines et un an !

Le deuxième jour, nous partons visiter Moray. Ce n’est pas un village de plus, mais un ancien centre de recherche agricole inca !

 Visuellement, ca ressemble fortement à un amphithéâtre. A trois amphithéâtres pour être précis. En fait, et comme le dit si bien wikipédia : « La position des terrasses crée toute une série de microclimats : la température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance de chaque terrasse. Cela permet de simuler une vingtaine de microclimats différents. On pense que Moray a notamment servi à prévoir les rendements agricoles, non seulement dans la Vallée sacrée mais aussi dans d’autres partie de l’Empire inca. Il semble aussi que les incas y « importaient » des plantes « exotiques » et tentaient de les acclimater aux conditions locales. »

Les Incas ne connaissaient ni l’écriture, ni la roue, mais étaient experts en agriculture…

 … et originaux en architecture

On s’arrête également aux « Salineras de Maras ». Oui, il s’agit bien de salines en pleine montagne : l’eau qui coule à cet endroit est saturée en minéraux.

Nous aussi, ça nous a laissé sans voix !

Nouvelle journée, nouvelles visites. Q’enqo, un ancien sanctuaire.

Originalité : les Incas ont construit ce site en utilisant les cavités naturelles des roches, plutôt que de les tailler en bloc comme dans la plupart des autres constructions.

 Sacsayhuaman (à vos souhaits !) est une « forteresse » inca située sur une colline surplombant Cusco.

Après avoir joué dans les passages (secret?) souterrains, on se rapproche des murs. Et on se rend compte de l’absurdité de leur taille : des blocs de pierre colossaux, de plusieurs tonnes, pour se protéger d’attaque à l’arc et aux flèches !

Certains supputent donc que le site n’avait pas du tout un but défensif, mais qu’il s’agissait plutôt d’un sanctuaire, avec un centre cérémoniel au sommet. Nous, on n’en sait rien !

Dernière étape pour aller voir le Christo Blanco. On pensait naïvement avant notre départ que celui de Rio de Janeiro était unique au monde. On en croise en fait dans toutes les villes ou presque. Belle vue sur la ville.

Et voilà, on a fait le tour de Cusco ! Enfin, pas du tout en fait, parce qu’il y a de nombreux autres sites à visiter, mais il est temps de partir.

C’est bon, on a vu le Machu Picchu !

Written by sophie. Posted in Pérou, Uncategorized

 Dernière étape avec nos compagnons de route, et pas la moindre : Cusco et sa région. Le nom ne vous dit rien ? Sachez simplement que c’est de cette ville qu’on part visiter le Machu-Picchu !

Mais ce n’est pas tout. Cusco était la capitale de l’empire Inca. La région est pleine de vestiges de temple, ville et autre, assez bien préservés, et regroupés dans ce que l’on appelle en toute simplicité « la vallée sacrée ». Pour la n-ième fois sur ce blog, suivez le guide !

Premier arrêt à Pisac, un ensemble de murs et de maisons perché en haut d’une montagne. Plus que les ruines, c’est d’ailleurs l’intégration de la ville à son environnement qui impressionne.

Typiques des villes Incas, des cultures en terrasse à perte de vue épousent la montagne. Elles avaient 4 rôles :

- Elles permettaient de solidifier la montagne, et d’éviter les glissements de terrain

- C’était aussi des terrains agricoles

- Elles avaient un but esthétique

- Et c’était avant tout un don à la Pachamama, la « terre/mère-nourricière », l’une des plus importantes déesses andines

 

Conseil aux voyageurs (oui, nous avons remarqué sur google analytics que plusieurs personnes consultaient notre blog pour avoir des infos, et nous en sommes fiers !) : Ne partez surtout pas voir ces ruines avec un tour organisé. Nous avons fait la malheureuse expérience : entre des arrêts-shopping dans des marchés touristiques, avant une pause-déjeuner d’une heure, et après un speech (intéressant cependant) de 20 minutes, il ne vous restera que 40 petites minutes pour visiter le site. Bien insuffisant pour en faire le tour et se balader dans les chemins aux alentours.

On est quand même parti rapidement voir « les petits trous dans la montagne ». Il s’agit en fait de tombes : on se demande comment les Incas y transportaient les corps…

Une dernière photo…et c’est fini !

 

La région est en elle-même superbe, comme souvent au Pérou. Peut être pas le plus beau, mais certainement le plus étrange, cette colline en forme de…grenouille selon les Incas (ou en tout cas d’après notre guide). On y voit plutôt un poulpe.

 Nous voilà à Ollantaytambo, un temple que les Incas n’ont pas eu le temps de terminer avec l’arrivée  des Espagnols.

Si vous ne distinguez pas les ruines sur la photo précédente, c’est normal. C’est en fait la vue depuis ce fameux temple. Par contre, vous auriez dû y voir ceci :

Une tête sculptée naturellement dans la montagne : pas la peine de préciser que les Incas la considérait comme divine. Coïncidence surprenante, on peut voir une deuxième tête sur la même montagne. Si ce n’est pas une montagne sacrée…

Et voilà le temple, de loin

De plus près

D’encore plus près

Et de très près !

Pour ceux que ça intéresse, il s’agit d’une Chakana ou croix andine (non terminée). Elle représente, entre autre, la jonction entre le monde supérieur, habité par les dieux, la terre,  le monde du mileu pour les hommes  et le monde inférieur, réservé aux esprits et anciens. Plus globalement, cette croix permettrait une compréhension totale du monde qui nous entoure…Rien que ça !

Sur le chemin du retour vers Cusco, nous nous sommes arrêtés à Chinchero, un village de tisserands à l’entrée de la vallée sacrée. On a eu le droit à une petite présentation de leur travail : lavage, teinture, filage et tissage de laine d’Alpaga. Bizarrement, c’était vraiment bien et pas du tout attrape-touriste. Même s’ils cherchent à vendre leurs produits, les habitants n’insistent pas du tout et sont vraiment content de simplement partager leur savoir-faire et leurs traditions. Un bonne surprise donc !

Et maintenant le moment que vous attendiez tous avec impatience, notre expédition au Machu-Picchu !  « Expédition » est bien le mot, puisqu’il nous a fallu pas moins d’une journée entière pour arriver jusqu’à Agua Calientes, un village au pied des ruines, sans aucun accès routier. Deux possibilités pour y arriver, si vous n’avez pas le temps ou l’envie de faire un trek de 4 jours dans la région :

 - par le train direct depuis Cusco

 - en prenant un bus qui vous emmène, après 6h de route, dans une centrale hydraulique à proximité, puis rejoindre la ville à pied en 3h.

Inutile de vous dire qu’on a choisi la 2ème solution, beaucoup plus folklorique (et moins chère…). D’autant plus que le chemin est vraiment sympa et les paysages toujours aussi extraordinaires.

Impossible de se perdre, il suffit de suivre la voie ferrée…

…et se pousser lorsqu’un train passe.

Départ à 4h45 le lendemain…le Machu Picchu se mérite ! Il se mérite d’autant plus si vous décidez de gravir les quelques 2000 marches jusqu’à l’entrée plutôt que de prendre le bus. Partis en pleine nuit, il fait jour quand nous arrivons, vers 6h. Une belle performance puisqu’on nous avait indiqué qu’il nous faudrait entre 1h30 et 2h.  On en profite pour jeter un coup d’oeil sur la vallée : on était tout en bas il n’y a pas si longtemps !

Le site n’est pas encore ouvert, nous attendons quelques minutes…puis c’est la ruée ! Il faut dire que des 2000 visiteurs autorisés par jour, il doit bien y en avoir 1500 qui viennent à l’ouverture.  Première photo avant que les premiers rayons du soleil atteignent les ruines…

Puis le soleil arrive (oui, la photo ci-dessous est inutile, mais il était sensé pleuvoir ce jour là, on était donc bien content de le voir !)

On avait vraiment peur d’être déçu par la visite. Peur que le nombre de touristes au m² soit insupportable, peur de ne pas pouvoir faire un pas de travers sans être sifflé par les « gardes », et tout simplement peur de ne pas trouver le site aussi beau que dans nos attentes. Et bien, on a plutôt été agréablement surpris : il y a du monde, mais c’est suffisamment grand pour que personne (ou presque) ne se gène, on est libre de se promener dans les ruines et c’est vraiment beau !

Autre conseil aux voyageurs (décidément !) : la majorité des touristes repart le soir même pour Cusco. Ils sont donc obligés de prendre le train/bus en début d’après-midi, abandonnant le Machu Picchu après une visite au pas de course. On vous conseille de dormir une nuit de plus à Agua Calientes : vous aurez le Machu Picchu pour vous (ou presque) l’après-midi !

Comme on avait le temps, on a décidé de prendre de la hauteur. La montagne la plus connue du site est le Huayna Picchu, mais il faut acheter son billet longtemps en avance pour y accéder. Évidemment, nous ne l’avions pas prévu. Nous nous sommes donc contentés de grimper en haut de la Montaña Machu Picchu, moins connue, beaucoup moins fréquentée, et plus haute que la précédente. Aucun regret donc.

On ne connait pas le chiffre officiel, mais on a estimé qu’il y avait facilement 3000 marches supplémentaires pour atteindre le sommet. Agua Calientes étant à 2040m d’altitude, on a « escaladé » 1000m en une journée !

Malgré la fatigue, la chaleur, le manque de souffle, le mal aux genoux (et les plaintes), ça en valait la peine ! La vue plongeante sur les ruines est tout simplement exceptionnelle.

On prolonge un peu le plaisir avec une petite séance photo…

…et un dernier tour dans les ruines.

Puis il est temps de rentrer, se doucher, dîner, dormir, (petit)-déjeuner, marcher (sur la voie de train), déjeuner, attendre le minibus pendant 2h, rouler pendant 30 minutes, s’arrêter pour permettre au chauffeur de déjeuner, faire tomber une étagère entière d’un minimarket, rouler pendant 15 minutes, s’arrêter pour « prendre l’air », repartir pour 30 minutes, attendre que la route ouvre à 18h, reprendre la route 1h15, s’arrêter à nouveau pour « reprendre un peu d’air, une dernière fois », rouler, s’arrêter finalement encore une fois (qu’est ce qu’on avait envie de prendre l’air…), arriver vers 22h, dîner (optionnel), et dormir…Oui le retour a été mouvementé !

Le lendemain, pour le dernier jour au Pérou de nos compagnons, on visitera Cusco et ses innombrables ruelles. Il est ensuite temps de leur dire au revoir ; nous les retrouverons dans à peine 2 mois. Nous décidons pour notre part de rester dans cette ville quelques jours de plus, mais ceci est une autre histoire…

Lac Titicaca, Part 1

Written by sophie. Posted in Bolivie

Nous nous dirigeons maintenant vers Copacabana…au bord du lac Titicaca. Rien à voir donc avec son homonyme brésilienne, quoique… le nom de la célèbre plage vient précisément de ce petit village bolivien.

Une réplique de la célèbre vierge noire (autrement appelée Notre Dame de Copacabana, patronne de la Bolivie), abritée dans la cathédrale de la ville bolivienne, a été construite au XIXème siècle dans une chapelle du quartier brésilien, par un marin bolivien pour remercier la vierge de l’avoir sauvé d’une tempête au large de Rio de Janeiro, donnant son nom au quartier et à la plage.  Vous suivez toujours ?

Bref, la cathédrale en question, la voici !

C’est l’un des centres de culte et de pélerinage les plus importants d’Amérique du Sud, et le symbole du mélange entre la religion catholique et les croyances locales précolombiennes. On peut par exemple y voir des bénédictions de voitures à l’eau bénite, un peu surréalistes…

Photos interdites de la statue de la vierge : vous saurez seulement qu’elle est de type indienne (ce qui a expliqué sa popularité immédiate), et qu’elle change de tenue tous les 3 mois !

Après cet introduction culturelle, place aux paysages magiques du lac. Il faut près d’une heure d’effort pour arriver en haut de la colline qui surplombe la ville et profiter d’un premier point de vue sur le lac.

De loin, la plage qui longe la ville semble agréable, mais c’est qu’on ne voit pas les déchets qui l’envahissent malheureusement. Dommage.

Il faut donc s’éloigner de la côte pour vraiment profiter du lac, direction la Isla del Sol (île du soleil bien sûr).

Non, ce n’est pas cet îlot, mais bien la grande île un peu après.

Après avoir débarqué, une ballade incroyable vous attend, au sommet des montagnes et au milieu de ruines incas, d’animaux et d’eau ! On vous laisse vous y promener à travers quelques photos, sans commentaire…

C’était notre dernière étape en Bolivie, un pays qui nous a énormément plu, par sa culture et ses paysages. Définitivement dans le Top 5 des pays traversés depuis le début !

La Paz et ses environs

Written by sophie. Posted in Bolivie

 La Paz est une ville vraiment particulière. Encastrée entre les montagnes, elle tente sans cesse de gagner un peu plus de place. On peut voir des milliers de maisons construites sur des pentes vraiment raides ! La ville s’étend donc dans une cuvette, et il est assez impressionnant de la contempler de haut, depuis l’un des nombreux points de vue.

Pas grand chose d’autre à y faire sinon de se promener entre les nombreuses églises et autres bâtiments coloniaux.

Si vous avez de la chance,vous aurez droit à un « défilé musical traditionnel » : les femmes devant et les hommes derrière, les unes avec un instrument à la mains, les autres avec une canette de bière…

Les activités aux alentours sont nombreuses. A commencer par les ruines de Tiwanaku. C’était la capitale de la civilisation du même nom, qui précéda les Incas dans la région (âge d’or du VIIIème au XIIIème siècle). On peut notamment y voir le « temple du soleil » qui inspira Hergé dans Tintin et le temple du soleil : les statues, les icônes et les symboles prétendument incas viendraient d’ici (source : le Guide du Routard)

On commence la visite par le temple semi-souterrain et ses 172 têtes sculptées.

Puis on se dirige vers le Kalasasaya qui servait au culte du soleil.

Le monolithe Ponce,

La porte du Soleil,

Et pour finir, l’Akapana, une ancienne pyramide qui n’a pas survécu au temps et aux pillages.

Les courageux peuvent également descendre la « route de la mort ». Cette route pentue, sinueuse, non bitumée et vraiment étroite par endroits  fut à l’origine de nombreux accidents il y a encore quelques années.  Depuis, une autre route goudronnée a été construite et la route de la mort n’est désormais empruntée que par les habitants des quelques villages alentours et par des touristes en quête de sensations fortes. Quelques chiffres : La piste commence à la Cumbre à 4 640 mètres d’altitude et descend jusqu’à Coroico, à la limite des Andes et du bassin amazonien, à 1 750 mètres d’altitude. Presque 3 000 mètres de dénivelé pour 64 km de trajet !

On enfile donc notre tenue : pantalon, tee-shirt, veste (qui a dit ridicule ?!), protège-genoux, protège-coude et casque…

Et c’est parti ! Ça commence doucement par 20km de route goudronnée. On en profite pour tester les freins (« ca ira, enfin on verra »), et admirer la vue. On a de la chance : le ciel est dégagé, ce qui est plutôt rare à cet endroit

Puis on continue sur un chemin plein de cailloux et de pierres. Les poignets souffrent ! La route ne comporte aucune barrière de sécurité. D’un côté, la montagne, et de l’autre le vide…

On croisera de nombreuses croix dont on n’a pas besoin de demander la signification à notre guide… Il parait qu’il y avait plus de 200 morts par an à l’époque où la route était encore fréquentée.

Le climat change complètement. On a commencé dans l’Altiplano, avec un climat froid et sec. On terminera dans la forêt amazonienne, chaude et humide.

Bilan :

1) On a survécu.

2) on n’a pas trouvé ça si dangereux : il suffit juste de contrôler sa vitesse.

3) Les sensations sont extraordinaires, les paysages magnifiques

4) On était vraiment crevé à la fin. Ca fait surtout mal aux bras, pas du tout aux jambes (on a dû donner moins d’une centaines de coups de pédales sur toutes la descente…)

PS : les photos de la route de la mort ont été prises par notre guide…plus doué en vélo qu’en photographie !

Samaïpata « çamaïpasplu »

Written by sophie. Posted in Bolivie

Jusqu’ici, notre parcours en Bolivie était un sans faute, ou presque. Malheureusement, cette étape a été un peu décevante.

On nous avait beaucoup parlé de Samaipata et de son charme. L’arrivée en bus à 5h du matin et sous la pluie ne nous a pas laissé une très bonne première impression… La deuxième n’a pas été meilleure : en pleine journée, 3 magasins sur 4 sont fermés, il n’y a personne dans les rues, bref, c’est pas très vivant. On nous a expliqué que c’était parce qu’il ne faisait pas beau : les boliviens ne travailleraient donc pas quand il pleut…

On a quand même trouvé le marché !

On a également visité  « El Fuerte », un temple Chane / Inca / Guarani qui a ensuite servi de place forte (d’où son nom) aux conquistadors espagnols.

Saurez-vous trouver la « particularité » du taxi qui nous y a emmené… ?

El Fuerte a été construit sur la plus haute colline des environs : le point de vue est encore une fois exceptionnel.

 On aperçoit bientôt les premières ruines. Il s’agit de l’ancien quartier résidentiel.

Puis nous arrivons au temple. Il faut beaucoup d’imagination pour se représenter ce rocher tel qu’il était  avant que les pluies successives aient fait des ravages. Personnellement, on n’a été un peu frustré…Il ne reste vraiment pas grand chose !

 On voulait également faire un trek dans le parc Amboro, mais on a dû annuler à cause de la pluie… Au final, Samaïpata, ca aurait surement été mieux sous le soleil. On ne va pas non plus trop se plaindre, parce que pour l’instant, on a globalement été très chanceux sur le temps pendant notre tour du monde !

 

Sucre et ses alentours

Written by sophie. Posted in Bolivie

Nous avons passé 3 jours à Sucre (et dans sa région), et nous garderons un excellent souvenir de cette étape.

La ville, surnommée la ville blanche, est vraiment agréable. Comme dans beaucoup de villes boliviennes, de grands et riches monuments baroques témoignent de la richesse du pays sous la domination espagnole. Et comme dans toutes les villes boliviennes, des marchands divers animent les rues.

 Nous avons décidé de découvrir les environs en parcourant le « célèbre » chemin des Incas (il y en a environ 200 « routes des Incas » en Amérique latine, la plus connue permettant d’accéder au Machu Picchu) : 3h de marche dans la vallée  jusqu’à Maragua, un village situé au centre d un cratère de 8km de diamètre.

 C’est l’occasion pour nous de faire 2 remarques :

1) La Bolivie est un pays incroyablement escarpé. C’est une succession de collines, vallées, montagnes,…autant de paysages magnifiques que l’on contemple lorsque l’on traverse le pays.

2) Point négatif (il en faut bien un) : il est obligatoire de passer par des tours organisés pour la plupart des excursions. Évidemment très chères par rapport au niveau de vie d’ici, elles sont par contre assez bien organisées : petits groupes, guides parlant anglais,… On aurait quand même préféré prendre les transports publics pour nous rendre aux différents lieux, mais ils ne sont (volontairement) vraiment pas pratiques ! 

On parcourt donc cette route historique, heureusement en descendant, en profitant de la vue.

Pour ne rien gâcher, on est absolument seul (nous, 2 autres touristes et notre guide). On croisera bien quelques locaux, ce qui ajoutera une pointe de folklore !

Près du village, on a pu augmenter notre collection de chutes d’eau vues pendant notre tour du monde : on doit être à plus de 40…

On remonte ensuite le cours d’une rivière à sec pour arriver au village, typique de la campagne bolivienne : toit de chaume, murs de pierres entassées, « cuisine » extérieure, et cochons en liberté !

Un détour par les champs et un dernier coup d’oeil au paysage, puis nous repartons vers la ville.

Et comme on en a pris l’habitude, on teste une autre spécialité bolivienne : la gelée multicolore avec supplément crème chantilly !

Le lendemain, on part à Tarabuco, un village qui n’a aucun intérêt sauf le dimanche. Il y a en effet ce jour là un énorme marché traditionnel. On en profitera pour acheter quelques souvenirs…