Comment remonter dans le temps?

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Comme on trouve qu’un an, c’est finalement trop peu pour parcourir le monde, on a trouvé un moyen de voyager une journée supplémentaire !

C’est simple :

- Prenez un avion au départ d’Auckland, qui part le 7 février à 15h.

- Regardez des films /écoutez de la musique / dormez pendant le vol

- Lorsque vous arrivez à Santiago, prenez un petit déjeuner…il est 10h du matin, le 7 février

Et oui, grâce aux décalages horaires successifs, on aura vécu une journée de plus que vous pendant cette année. Ça vous rappellera surement un certain Philéas Fogg…

Croisière dans la Bay of Islands

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Dernière étape de Nouvelle Zélande (on ne parlera pas d’Auckland, qui n’a été pour nous qu’une étape repos avant l’avion)

On se dit qu’on va vraiment avoir du mal à quitter notre van et son « confort », pour reprendre la route en bus, sac(s) sur le dos. Pour être honnête, on est même un peu anxieux… Mais l’Amérique du Sud nous appelle !

Nous arrivons dans la « Bay of islands », au Nord de la Nouvelle-Zélande. Comme son nom l’indique, il y a plein d’îles à découvrir ici. Nous prenons donc un bateau, mais cette fois ci, nous faisons dans l’original : nous embarquons à bord d’un trimaran pour une croisière d’une journée. Nous sommes 5 : le capitaine, deux finlandaises et nous.

Pendant que certains guident l’embarcation dans la tempête…

…d’autres se la coulent plus douce !

 Super journée malgré les nuages (il n’a presque pas plu). Et un très bon entraînement pour les prochaines sorties sur le bateau de (beau)papa et (belle)maman !

La péninsule de Coromandel

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Pour la région la plus touristique de Nouvelle Zélande, on a eu le droit à 2 jours de la pluie. Ça ne nous a pas empêché de faire encore de nouvelles expériences.

Une petite promenade le long de la côte nous amène tout d’abord à Cathedral Cove.

Il a ensuite fallu attendre la marée basse de la Hot Water Beach pour profiter de l’attraction du coin : créer son propre jacuzzi sur la plage. L’activité volcanique à cet endroit réchauffe en effet l’eau de mer. Il suffit donc de creuser un trou pour que l’eau chaude remonte. Ça vous fait rêver ? Nous, on a un peu déchanté lorsque l’on a vu que notre « zone de confort » était vraiment réduite…

La côte Ouest

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Encore des sports « extrêmes » dans cet épisode…

On reprend la route pour aller aux Waikomo Caves. Et c’est parti pour 3h d’aventures dans les profondeurs de ces grottes. L’originalité ? Le parcours se fait une bouée sous les fesses. Pour ceux qui nous suivent attentivement depuis le début, vous reconnaitrez ce que l’on appelle le « tubing ». On se promène donc dans les dédales obscures, guidé par une lampe frontale…qui n’éclaire pas grand chose.

Encore une fois, on manque de photos pendant l’action…en voici quand même une à l’arrivée !

Puis on arrive à Raglan. On n’avait pas eu le temps d’essayer en Australie, on se rattrape donc : let’s go Surfing !

On a la chance de trouver un prof indépendant qui nous prend en cours particulier. Les vagues sont idéales ( la région est connue pour ça…). Et après quelques essais allongés et à genoux pour apprendre à « catch the wave », on arrive à se lever ! Sensation incroyable de glisser sur l’eau : ca nous donne envie de réessayer plus tard.

On en profitera aussi pour se balader  sur une des plus belles plages de sable noir du pays.

 

Rotorua, ça sent le sapin !

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Dès notre arrivée, l’odeur de souffre nous confirme que nous sommes bien dans l’une des zones géothermiques les plus importantes de Nouvelle-Zélande.

Ici, on trouve en plein centre ville des lacs «fumants» et autres fumerolles. C’est original, mais l’odeur d’œuf pourri est vraiment dure…

Pour profiter un maximum des phénomènes de la région, il faut se rendre à Wai-O-Tapu . A commencer par les bassins de boue en ébullition. C’est amusant et d’un certain côté, assez beau…

Tous les jours à 10h15 précises, Lady Knox se met en action. Le geyser n’est naturellement pas si ponctuel : l’ébullition est déclenchée en introduisant une sorte de savon dans le cratère…Il forme alors une couche au dessus de l’eau, qui emprisonne le gaz du geyser. Après accumulation, tout explose ! Bref, c’est le même principe qu’une casserole d’eau bouillante sur laquelle on met un couvercle.

Pour la petite histoire, il paraît que ce geyser a été découvert par hasard par des prisonniers venus planter des arbres (ou quelque chose comme ça) dans la région. Ils ont voulu prendre un bain chaud, se sont savonnés…et vous devinez ce qu’il leur est malheureusement arrivé !

Le parc géothermal nous a vraiment impressionné. On y trouve de nombreuses sources d’eau chaude aux couleurs variées. Ces dernières, naturelles, sont dues aux éléments chimiques éjectés par les volcans souterrains: , soufre (jaune), arsenic (vert), oxyde de fer (rouge),…

La plupart de ces sources ont un nom évocateur, comme :

- le puit de l’enfer

 - la palette de l’artiste

 - la piscine de champagne

 - le bain du diable (plus ou moins vert en fonction de la teneur en Arsenic, il était plutôt verdâtre lors de notre visite)

 

Le lac Taupo

Written by guillaume. Posted in Nouvelle Zélande

Le lac Taupo, pour nous, c’est tout d’abord une baignade dans le plus grand lac de Nouvelle-Zélande, plus de 600 km². Même si l’eau est froide, la vue (sur notre volcan, le Mordor) nous a encouragé…

C’est aussi la superbe rivière Waikato, d’un débit étonnant de 200 000 litres par seconde.

Mais c’est surtout 60 secondes d’adrénaline lors d’un saut en chute libre au dessus du lac. Un ciel sans nuage et une vue incroyable : que demandez de plus ?

(désolé pour les photos sans intérêt, mais on n’a pas pu embarquer notre appareil dans l’avion…)

Le Mordor

Written by guillaume. Posted in Nouvelle Zélande

« Tout commença lorsque les grands anneaux furent forgés. Trois furent donnés aux elfes immortels, les plus sages et les plus respectables de tous les êtres. 7 aux seigneurs nains, grands mineurs et sculpteurs de la montagne. Et neuf, neuf anneaux furent donnés à la race des hommes qui par-dessus tout désirait le pouvoir. Car à travers ces anneaux furent transmis le pouvoir et la volonté de dominer chaque race. Mais ils furent tous dupés car un autre anneau fut forgé. Sur les terres du Mordor sur les versants de la Montagne du Destin, Sauron le Seigneur des Ténèbres forgea en secret un maître anneau. Dans cet anneau il déversa tout sa cruauté, sa malveillance et sa volonté de dominer chaque peuple. Un anneau pour les gouverner tous. »

 

Et oui, les 3 films issus du livre « Le seigneur des anneaux » ont été tournés en Nouvelle-Zélande. Vous qui avez lu notre blog, vous comprenez maintenant pourquoi : la diversité des paysages offraient de nombreuses possibilités à l’équipe du film…

On est donc parti sur les pas de Frodon, au Mordor…Non, nous n’avons pas jeté nos « anneaux » dans la lave !

 

Mais avant cela… le mont Taranaki, un peu plus à l’Ouest ! On l’a pas vraiment vu en fait, à cause de la brume.

Les environs valaient quand même le détour. Pour rester dans le thème, on a :

- parcouru une forêt magique,

- traversé un gué à dos de cheval (c’est le nom qu’on a donné à nos chaussures)

- aperçu des orcs maoris

 

Et nous y voilà : devant nous se dresse la « Montagne du Destin », autrement appelée mont Ngauruhoe. Elle est (un peu) moins menaçante au soleil levant…

La communauté de l’anneau, composée de Sophie, Guillaume et de quelques 350 autres touristes, commence son ascension. Plus exactement, on commence une randonnée d’une journée dans le Tongariro National Park, la fameuse « Tongariro Alpine Crossing ».

Il s’agit du plus beau Trek d’une journée de Nouvelle-Zélande, selon l’office de tourisme. C’est aussi le premier que nous voyons, les précédents étant plutôt de quelques heures…Mais on ne peut pas dire que ce soit moche.

Les grandes plaines à la végétation rase, les amoncellements de roches volcaniques et la fumée qui s’échappe à certains endroits donnent un aspect apocalyptique à notre marche.

Nous nous rapprochons inexorablement du volcan. Sachez qu’il est possible de faire son ascension complète, même s’il n’existe pas de chemin tout tracé : il paraît que c’est dur (la pente est vraiment raide à la fin), pénible (sol glissant), dangereux (attention aux éboulis de pierre des randonneurs précédents), et long (trois heures supplémentaires)…mais ceux qui l’ont fait disent que la vue en haut est superbe.

On passera notre tour…et on arrivera jusqu’au Blue Lake. En théorie, la randonnée est à sens unique, une navette reliant les points de départ et d’arrivée. Malheureusement, l’éruption d’un des volcans cet été a rendu une zone instable. On sera donc obligé de faire demi-tour.

On en profitera pour jeter un dernier coup d’œil à « notre volcan ».

Et on apercevra également le mont Ruapehu, plus grand domaine skiable de Nouvelle-Zélande.

PS: On a occupé nos soirées en van en regardant la trilogie, ça nous a certainement un peu monté à la tête…

Le Nord de l’île du Sud, d’Ouest en Est

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Trois étapes (et demi) supplémentaires dans ce post… Et encore de nouveaux paysages !

Voici tout d’abord Punakaiki, et ses célèbres « Pancake Rocks ».

 On est d’accord, il faut un peu d’imagination pour voir un empilement de crêpes dans ces rochers. En tout cas, il s’agit d’une curiosité géologique unique au monde, dont l’origine n’a toujours pas été expliquée aujourd’hui.

L’hypothèse la plus semblable est la suivante : la compression de la roche sur de longs millénaires aurait entraîné la séparation du calcaire des autres minéraux.Il y aurait donc eu formation de différentes couches, plus ou moins solides. L’érosion plus rapide des strates  friables aurait donné cet aspect d’empilement.

La balade était vraiment sympa car elle serpente à travers les falaises et cavités.

Voilà maintenant le parc national Abel Tasman. En bord de mer, ce parc est le plus visité du pays. On peut y faire des randonnées de plusieurs jours, mais on s’est contenté de 2 randonnées d’une journée.

Et ça commence par un tour en bateau, qui nous dépose au départ de la randonnée. Technique originale : après qu’on est monté dedans, le bateau prend la route…

… et est mis à l’eau grâce à un tracteur.

On fait un arrêt en mer pour admirer une sculpture de Pac-Man, de Madame Nature.

Et c’est parti pour 3h de randonnée, sous un beau ciel bleu !

Si vous avez lu attentivement les quelques lignes texte au mileu des photos, vous avez dû remarquer que nous avions fait deux randonnées. Pour des raisons personnelles, on les a volontairement mélanger dans les photos !

Rassurez vous, on a profité de l’eau pas trop froide pour se baigner. Ca faisait quand même au moins 2 semaines qu’on ne l’avait pas fait, et ça nous manquait.

Avant de quitter l’île du Sud pour celle du Nord, on fait un dernier arrêt dans les vignobles du Marlborough. On se focalisera cette fois sur le blanc, et plus particulièrement sur le « Sôvinion blaaan ». Très bonne surprise, les vins de la région ont un goût prononcé de fruits exotiques, et plus particulièrement de fruit de la passion. Ça remplacera très bien le cidre…

 

Et voilà, une nouvelle page se tourne… on met le van sur le paquebot !

On a gravi l’Everest… enfin presque!

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

L’aventure continue ! On remonte maintenant l’île du Sud par la côte Ouest, direction les glaciers Fox et Franz Joseph.

Sur la route, on fait une pause et on tombe par hasard sur une rivière « gelée ». La couleur de l’eau est due à sa température et à d’autres facteurs que nous n’avons pas forcément compris…

On roule un peu et on atteint la mer. La route est extraordinaire et fait passer la Great Ocean Road australienne pour le périph’ parisien.

Avant de s’attaquer aux sommets, on passe la nuit (comme souvent) au bord d’un lac dans l’un des « campground » géré par l’état.

Et c’est parti pour la visite ! On commence par la Rain Forest bordant le glacier. Pour votre information, il est extrêmement rare d’avoir ces deux environnements si proches l’un de l’autre. Cela est dû aux TRES TRES importantes précipitations dans le coin.

Et voici Brian ! Il a quitté sa cuisine pour nous servir de guide sur le glacier.

La coulée de glace au fond, c’est notre objectif.

Ça a l’air tout petit et ridicule sur la photo mais dès qu’on se rapproche un peu c’est nettement plus impressionnant.

On chausse les crampons et on avance prudemment sur la glace. On ne s’attendait pas à ce que se soit si dangereux ; certains passages sont vraiment délicats comme cette grosse crevasse que l’on a dû traverser.

Deux personnes de notre groupe ont disparu… Guillaume a perdu trois doigts…Brian s’est fait attaqué par le yéti…Bon, on espère que vous avez tous compris que la balade était en fait sans danger.

Après le grand ciel bleu à l’aller, on goûtera au vent et à la pluie au retour.

Deuxième jour et deuxième glacier. Nous voici maintenant à Franz Joseph. Plus grand mais moins accessible que le précédent, on parcourt la vallée pendant plusieurs kilomètres avant de l’atteindre.

En chemin, on passe devant d’innombrables cascades.

Et on l’aperçoit enfin !

Malheureusement, on ne pourra pas l’approcher à moins de 500m.

Fiordland

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

On ne s’attardera pas sur la première partie de ce post, qui concerne Queenstown, tout simplement parce que la ville ne nous a pas plu !

Il s’agit de la « ville des sports extrêmes » de Nouvelle-Zélande : saut à l’élastique, chute libre, rafting, VTT,etc… Le problème, c’est le prix (et le fait qu’on ait prévu de faire certaines de ces activités à d’autres endroits)

On a quand même fait un tour de luge d’été, après avoir pris un téléphérique. Pour comparer avec notre expérience précédente sur la muraille de Chine, où c’était plutôt du bobsleigh, ici c’est plus du karting. On dirige…mais ça va moins vite malheureusement.

On a largement préféré la suite : le Fiordland. Et oui, encore des paysages incroyables !

On est d’abord allé voir une « Glowworm Cave ».

Outre la traversée pour atteindre l’île, l’intérêt principal de cette visite est une promenade à pied puis en barque, dans une grotte où brillent des millions de vers luisants. On n’a pas pu prendre de photo, mais vous pouvez remercier google pour celles-ci.

 

On s’est ensuite levé aux aurores pour parcourir les 50 km nous séparant de Milford Sound.

Problématique : on a réservé la première croisière dans les Fjords de la journée parce qu’elle était moins chère. Mais on a décidé de dormir dans une aire gratuite située à plus de 50km de l’embarcadère. La route (plus particulièrement un tunnel) est fermée la nuit

Challenge : passer le tunnel juste à l’ouverture, pour ne pas rater le bateau.

Objectif réussi : on était même les premiers !

Bonus : on a même le droit à un petit déjeuner gratuit sur le bateau…

Et c’est parti pour 2 heures au milieu des Fjords. Encore une fois : somptueux, magnifique, magique, et autres qualitatifs.

Pour la première fois en Nouvelle-Zélande, le ciel n’était pas bleu. Il faut dire qu’il pleut ici plus de 6700 mm d’eau par an. Et de toute façon, la brume rajoute un peu de mystère…

On a vu un nombre incalculable de chutes d’eau, et on a même pris une douche sous l’une d’elles.

Oui, le bateau qu’on distingue difficilement sous l’eau, c’était nous quelques minutes plus tôt.

Séquence animaux : on a aussi vu des phoques

Autre avantage de la croisière au lever du jour, nous étions très peu sur le bateau. On s’est même retrouvé seuls sur le pont la majorité du temps. Pour être honnête, il y avait quand même un peu trop de bateaux autour de nous à notre goût…

On a tellement aimé qu’on est resté 1h30 de plus sur le parking. Vous savez, la petite alarme qui indique que vous avez oublié d’éteindre les phares avant de sortir de la voiture… et bien, on vous confirme que sans, on oublie très facilement de le faire et on se retrouve comme des imbéciles, la batterie à plat !

On vous donne notre mode d’emploi si vous vous retrouvez dans notre situation.

  1. Arrêtez toutes les personnes qui passent, et leur demander si elles n’ont pas des câbles.

  2. Se rendre compte que 99% des véhicules sont loués, et que personne n’a quoi que ce soit pour vous aider.

  3. Aller quémander l’aide d’un pilote d’hélicoptère et l’apitoyer pour qu’il emprunte à son pote conducteur de bus un « kit de démarrage ».

  4. Ne pas réussir à démarrer la voiture avec ce kit

  5. Avoir la chance d’être tombé sur quelqu’un de super sympa qui récupère un autre van.

  6. Démonter la batterie à plat et remplacer la par la batterie de l’autre véhicule.

  7. Apprécier le bruit du moteur qui démarre

  8. Rééchanger les deux batteries (moteur allumé)

  9. Remercier votre sauveur et rouler sans vous arrêter!