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La côte équatorienne

Written by sophie. Posted in Equateur

Le compte à rebours est lancé…moins d’un mois avant le retour !

Finis les randonnées et les musées, nous comptons passer ces derniers jours à la plage ! Il y aura certainement quelques exceptions à notre programme, mais entre la côte pacifique de l’Équateur et la côte atlantique du Brésil, on ne devrait pas avoir de mal à trouver notre bonheur.

On s’arrête donc à Puerto Lopez, un village connu pour :

- sa plage : sans être parfait, le cadre est quand même sympa…

 - son port, enfin plutôt les nombreux bateaux de pêche. Parce que nous n’avons pas vu réellement de port, mis à part un morceau de plage où des dizaines de bateaux étaient échoués.

En tout cas, le nombre d’oiseaux indique clairement que les bateaux ne sont pas là uniquement pour la décoration. La pêche reste encore l’une des activités principales des habitants.

- l’Isla de la Plata, surnommée également « les Galapagos des pauvres ». Si vous ne souhaitez pas vous ruiner à aller sur l’île la plus connue de l’Equateur/Amérique du Sud/monde, on vous conseille cette solution.

L’Isla de la Plata possède une faune et une flore extraordinairement riche, ou en tout cas extraordinairement inhabituelle. On a eu par exemple la chance d’être accueilli pas des énormes tortues venues danser autour du bateau.

On passe les détails logistiques pas forcément idéaux : tour organisé, temps limité sur l’île, randonnée en groupe obligatoire (pas la randonnée, le groupe !),… L’île étant protégée, on comprend ces mesures, et on se réconforte avec la vue.

On n’est habituellement pas fan des oiseaux, mais ceux que l’on a croisés nous ont un peu fait changer d’avis. A commencer par le fou à pattes bleues

On ignore encore les noms des autres espèces rencontrées, malgré les explications en espagnol de notre guide. On les appellera donc « l’oiseau-bain moussant »…

…et « le rouge gorge qui voulait devenir aussi gros que le bœuf ».

Et si l’on vous dit que ce que nous avions vu jusqu’ici n’était rien par rapport à ce qui nous attendait lors de la traversée-retour…

Et oui, des baleines à bosses nous ont « accompagnés » pendant quelques minutes !

Pas facile de prendre la photo au bon moment (et au bon endroit), et pourtant, on a eu de nombreuses occasions. Les meilleures images resteront donc dans nos têtes !

- le parc national Machalilla (si vous êtes perdu dans la lecture de cet article, souvenez vous que nous l’avons construit comme une liste des choses à voir à Puerto Lopez), et plus précisément la communauté d’Aqua Blanca. Outre l’histoire et le mode de vie de la communauté, c’est l’occasion de découvrir des paysages toujours impressionnants.

Quelques curiosités ont retenu notre attention, comme les arbre-cactus.

Arrêt obligatoire à Laguna Blanca (qui n’est plus blanche depuis plusieurs années) pour se tartiner de boue avant de plonger dans l’eau saturée en souffre. Il parait que c’est bon pour la peau…

- Toujours dans la parc Machalilla, la plus belle plage d’Equateur (selon certaines sources non objectives) : Los Frailes. C’est en fait une succession de 3 plages de sable fin, propres (ce qui est rare en Amérique du Sud), désertiques, dans un cadre magnifique. Parfait malgré les quelques nuages à l’horizon…

 -  les poissons grillés au barbecue, les tuk-tuk, l’hôtel avec terrasse, les croques-monsieur servis sur la plage,…il y a encore beaucoup à dire sur Puerto Lopez.

 

On termine cet article et notre périple en Equateur à Guayaquil, la capitale économique du pays. On nous avait dit beaucoup de mal  de cette ville : sans charme, rien à faire,… On a été positivement surpris.

A première vue, Guayaquil ressemble à une  ville européenne d’après-guerre : immeubles gris, larges avenues et rues étroites, et quelques bâtiments « anciens ».

Mais si on cherche un peu, on découvre sur la colline les vieux quartiers, dont les couleurs (et l’anarchie) rappellent Valparaiso.

Et d’en haut, on peut profiter de la vue.

Surtout, c’est l’un des rares endroits où l’on peut observer des iguanes en liberté en pleine ville ! Et ça, ça n’a pas de prix.

 

Lac Titicaca, Part 1

Written by sophie. Posted in Bolivie

Nous nous dirigeons maintenant vers Copacabana…au bord du lac Titicaca. Rien à voir donc avec son homonyme brésilienne, quoique… le nom de la célèbre plage vient précisément de ce petit village bolivien.

Une réplique de la célèbre vierge noire (autrement appelée Notre Dame de Copacabana, patronne de la Bolivie), abritée dans la cathédrale de la ville bolivienne, a été construite au XIXème siècle dans une chapelle du quartier brésilien, par un marin bolivien pour remercier la vierge de l’avoir sauvé d’une tempête au large de Rio de Janeiro, donnant son nom au quartier et à la plage.  Vous suivez toujours ?

Bref, la cathédrale en question, la voici !

C’est l’un des centres de culte et de pélerinage les plus importants d’Amérique du Sud, et le symbole du mélange entre la religion catholique et les croyances locales précolombiennes. On peut par exemple y voir des bénédictions de voitures à l’eau bénite, un peu surréalistes…

Photos interdites de la statue de la vierge : vous saurez seulement qu’elle est de type indienne (ce qui a expliqué sa popularité immédiate), et qu’elle change de tenue tous les 3 mois !

Après cet introduction culturelle, place aux paysages magiques du lac. Il faut près d’une heure d’effort pour arriver en haut de la colline qui surplombe la ville et profiter d’un premier point de vue sur le lac.

De loin, la plage qui longe la ville semble agréable, mais c’est qu’on ne voit pas les déchets qui l’envahissent malheureusement. Dommage.

Il faut donc s’éloigner de la côte pour vraiment profiter du lac, direction la Isla del Sol (île du soleil bien sûr).

Non, ce n’est pas cet îlot, mais bien la grande île un peu après.

Après avoir débarqué, une ballade incroyable vous attend, au sommet des montagnes et au milieu de ruines incas, d’animaux et d’eau ! On vous laisse vous y promener à travers quelques photos, sans commentaire…

C’était notre dernière étape en Bolivie, un pays qui nous a énormément plu, par sa culture et ses paysages. Définitivement dans le Top 5 des pays traversés depuis le début !

Dans la pampa amazonienne

Written by sophie. Posted in Bolivie

 A une heure de vol de La Paz, un nouveau dépaysement nous attend lorsque nous arrivons à Rurrenabaque. Il fait beau, chaud et humide… les gens se promènent en scooter… les maisons sont ouvertes…les palmiers et bananiers poussent par centaines… on a l’impression d’être revenus au Cambodge!!

Dés le lendemain matin, on part pour un trek de 3 jours dans la pampa amazonienne, avec 5 autres personnes.

Nous retrouvons avec plaisir les canoés en bois instables que nous avions laissé en Asie, qui nous permettent de naviguer  à la découverte d’incroyables animaux exotiques dans leur milieu naturel.

 Et on n’a pas été déçu par les animaux : où que l’on soit, à n’importe quel moment de la journée, il y en a toujours un à portée de vue !

- des singes qui jouent

- d’autres qui dorment

- des tortues qui bronzent

- des oiseaux qui sèchent

Et la balade continue jusqu’au coucher du soleil.

C’est beau mais l’inconvénient c’est qu’il y a des milliards de moustiques!! Malgré le spray et nos habits longs, on sert de diner à la faune locale…

Comme promis, même après la tombée de la nuit, on continue à voir des animaux. On utilise nos lampes frontales pour trouver les reptiles dont les yeux brillent dans la nuit. On verra:

- des bébés alligator, qui se cachent des prédateurs

- et la maman, qui chasse

On aura d’ailleurs la surprise de retrouver l’un d’entre eux au pied de notre chambre le lendemain matin… Heureusement, les cabanes sont construites sur pilotis.

Au péril de sa vie, Sophie a même réussi un superbe cliché !

Puis on part à la chasse à l’anaconda. La saison des pluies venant de se terminer, le niveau de l’eau est haut. La pampa est donc inondée, et nous avançons difficilement à travers les broussailles.

On aura parfois de l’eau jusqu’aux genoux!

En saison sèche, les anacondas se regroupent tous au bord des lacs (ils chassent dans l’eau et bronzent/ se reposent en hauteur, sur les arbres et arbustes). Mais en ce moment, ils sont libres de se promener un peu partout, dans la pampa gorgée d’eau. Le guide nous a donc prévenu qu’il serait difficile de trouver un anaconda (un groupe sur deux en voient a priori). On s’est donc dispersé avec « l’ordre », si l’on en voyait un, de l’attraper fermement par la queue pour l’empêcher de s’enfuir, en sifflant pour appeler les autres… Plus facile à dire qu’à faire ! Après une demi-heure de recherche, lorsque l’on n’y croyait plus vraiment, c’est finalement le guide lui-même qui a sifflé, ce qui a arrangé tout le monde !

Et on a pu posé pour la postérité ! Environ 3m de long,bien loin des 12m du plus long anaconda observé et encore plus de ceux du cinéma, qui atteignent facilement 25m !

On profite du retour au camp pour voir d’autres animaux :

- Un oiseau qui fait son nid

- des « perroquets » qui chantent

- et un black caïman de 5m qui fait peur (Le caïman noir est le plus gros crocodilien d’Amérique. Il peut atteindre 7m.)

Nouvelle activité : la pêche aux piranhas. Un hameçon, un fil et du poulet en barquette suffisent.

Il suffit ensuite d’un peu de dextérité pour tirer sur la ligne au bon moment !

Bon, ok,  on s’attendait à pêcher des piranhas de 50cm, on a eu des prises beaucoup moins impressionnantes. Mais de près, ça peut éventuellement faire peur.

Voilà le fruit de notre pêche : une belle brochette qu’on a dégusté au dîner !

Un nouveau coucher de soleil, sur l’eau cette fois-ci.

Et c’est reparti le lendemain matin pour une baignade…avec les dauphins roses. Les alligators et piranhas ne sont pas très loin, mais on nous a assuré qu’ils ne s’approchent pas des zones « réservées » aux dauphins…On n’a pas eu de problème en tout cas.

L’eau est bonne mais les dauphins ne s’approchent pas vraiment… On en verra quand même au loin. Par contre, impossible de prendre une photo correcte, vous vous contenterez d’un museau (ou nez?) et de deux dos !

C’est la fin de 3 jours bien chargés ! On profite d’une journée en ville pour grimper en haut de la colline dominant la ville et profiter d’un point de vue sur la région.

Remarque : Si vous avez fait attention, vous avez remarqué que Sophie n’était sur aucune photo dans cette article…Surement parce qu’elle a pris son rôle de reporter animalier à cœur, et que Guillaume a bien évité de lui prendre l’appareil. On se rattrapera au prochain article !

El fin del mundo

Written by sophie. Posted in Argentine

On passe la frontière entre le Chili et l’Argentine pour la 3ème fois, en traversant cette fois le célèbre détroit de Magellan (la frontière est en réalité quelques kilomètres plus loin).

Il fait pas chaud, pas beau, mais on reste courageusement sur le pont pendant toute la traversée, nous imaginant à la place des premiers navigateurs ayant parcouru ces eaux.

On arrive dans une région « mythique » : la terre de feu, également surnommée « le bout du monde ». On pose nos valises à Ushuaïa, ville mondialement connue pour être la plus australe du monde…même si ce n’est pas tout à fait vrai ! Il existe une ville Chilienne, Puerto Williams, également en Terre de feu, encore plus au Sud. Mais avec 3000 habitants, elle est trop petite pour être considérée comme une ville par les Nations Unies ( 20000 habitants au minimum, source : blog trouvé par une recherche google, information non vérifiée…)

On avait rencontré beaucoup de gens déçus par Ushuaïa, la considérant comme un simple port industriel sans intérêt touristique. On a pour notre part vraiment aimé. On s’est déjà aperçu en discutant avec les gens que chacun a des « coups de cœur » différents. Et de la même manière, tout le monde a eu des mauvaises expériences, mais personne au même endroit. La perception que l’on a d’un lieu dépend de nombreux facteurs : la météo en premier lieu, mais également l’hôtel et les gens qu’on rencontre, le choix des visites, le nombre de touristes au mètre carré, le temps qu’on y passe (enfin plutôt l’impression de courir ou de prendre son temps), et…l’attente suscitée par l’endroit avant d’arriver. A Ushuaïa, nous avons peut être eu de la chance !

On a renoué avec nos anciennes habitudes touristiques : visite de prison et animaux !

Comme presque toutes les villes qu’on visite, Ushuaïa était au départ une ville pénitentiaire. En plus de la prison en elle même, le musée comprend une partie sur les explorateurs / navires historiques de la région. Instructif, il est par contre très mal organisé : difficile de suivre le fil.

On peut partir en excursion pendant plusieurs jours en Antarctique à partir d’Ushuaïa, ça doit être impressionnant. Nous, on s’est limité à l’excursion d’une journée pour aller voir…les pingouins ! Sous le soleil…

Premier arrêt : l’île aux lions de mer. De loin déjà, on sent (au propre comme au figuré) que cette île n’est pas comme les précédentes.

Et en effet, il y a sur ce bout de caillou des dizaines de lions de mer. On a croisé de nombreuses îles désertes, et on les trouvent tous entassés. Il y a les mêmes problèmes de logement qu’à Paris, sauf qu’ici, un bon coup de crocs permet de récupérer l’appartement du voisin.

On trouve aussi sur l’île des…cormorans. Et non, c’est blanc et noir comme les pingouins, ca se met debout sur ses pieds comme les pingouins, mais ce ne sont pas des pingouins !

Deuxième arrêt : le phare, symbole de la ville. En rouge et blanc, seul sur sa petite île au milieu du canal de Beaggle, avec les montagnes (ou les nuages) derrière, c’est le cliché de la carte postale !

Et enfin, après 3h, on les aperçoit. Il nous attendent sur la plage, pas du tout effrayés par le bateau (il doivent avoir l’habitude maintenant).

Certains prennent même la pause.

 On a également fêté Noël à Ushuaïa ! Une petite explication s’impose : (belle)-sœur et (beau)-frère nous ont gentiment fait cadeau d’un restaurant « pour nous sortir de la misère et nous permettre de bien manger au moins une fois pendant le voyage ». On a mis un peu de temps, mais on a enfin trouvé l’endroit idéal : rien de mieux  que d’être au bout du monde pour aller dans le « meilleur restaurant » de la ville déguster des coquilles Saint-Jacques, du King Crab (spécialité de la région), une « marquise au chocolat », et autres… Merci !

Un peu de sport pour éliminer l’excès de la veille…direction le parc national « Tierra del Fuego ». Toujours sous le soleil, on profite une dernière fois des paysages enneigés et du froid du Sud de l’Amérique du Sud, avant de prendre un avion pour Buenos Aeres.

A première vue, c’est très similaire au reste de la Patagonie. Mais on trouve quand même des nouveautés. Enfin, on en a trouvé sur le moment, mais on est incapable de s’en rappeler maintenant. Bref, « same same, but different » comme disent certains…

C’est également l’occasion de prendre en photo un faucon une buse un rapace.

 Et on finit notre parcours par 2 lacs, aux noms explicites : le laguna verde

Et le laguna negra.

Fiordland

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

On ne s’attardera pas sur la première partie de ce post, qui concerne Queenstown, tout simplement parce que la ville ne nous a pas plu !

Il s’agit de la « ville des sports extrêmes » de Nouvelle-Zélande : saut à l’élastique, chute libre, rafting, VTT,etc… Le problème, c’est le prix (et le fait qu’on ait prévu de faire certaines de ces activités à d’autres endroits)

On a quand même fait un tour de luge d’été, après avoir pris un téléphérique. Pour comparer avec notre expérience précédente sur la muraille de Chine, où c’était plutôt du bobsleigh, ici c’est plus du karting. On dirige…mais ça va moins vite malheureusement.

On a largement préféré la suite : le Fiordland. Et oui, encore des paysages incroyables !

On est d’abord allé voir une « Glowworm Cave ».

Outre la traversée pour atteindre l’île, l’intérêt principal de cette visite est une promenade à pied puis en barque, dans une grotte où brillent des millions de vers luisants. On n’a pas pu prendre de photo, mais vous pouvez remercier google pour celles-ci.

 

On s’est ensuite levé aux aurores pour parcourir les 50 km nous séparant de Milford Sound.

Problématique : on a réservé la première croisière dans les Fjords de la journée parce qu’elle était moins chère. Mais on a décidé de dormir dans une aire gratuite située à plus de 50km de l’embarcadère. La route (plus particulièrement un tunnel) est fermée la nuit

Challenge : passer le tunnel juste à l’ouverture, pour ne pas rater le bateau.

Objectif réussi : on était même les premiers !

Bonus : on a même le droit à un petit déjeuner gratuit sur le bateau…

Et c’est parti pour 2 heures au milieu des Fjords. Encore une fois : somptueux, magnifique, magique, et autres qualitatifs.

Pour la première fois en Nouvelle-Zélande, le ciel n’était pas bleu. Il faut dire qu’il pleut ici plus de 6700 mm d’eau par an. Et de toute façon, la brume rajoute un peu de mystère…

On a vu un nombre incalculable de chutes d’eau, et on a même pris une douche sous l’une d’elles.

Oui, le bateau qu’on distingue difficilement sous l’eau, c’était nous quelques minutes plus tôt.

Séquence animaux : on a aussi vu des phoques

Autre avantage de la croisière au lever du jour, nous étions très peu sur le bateau. On s’est même retrouvé seuls sur le pont la majorité du temps. Pour être honnête, il y avait quand même un peu trop de bateaux autour de nous à notre goût…

On a tellement aimé qu’on est resté 1h30 de plus sur le parking. Vous savez, la petite alarme qui indique que vous avez oublié d’éteindre les phares avant de sortir de la voiture… et bien, on vous confirme que sans, on oublie très facilement de le faire et on se retrouve comme des imbéciles, la batterie à plat !

On vous donne notre mode d’emploi si vous vous retrouvez dans notre situation.

  1. Arrêtez toutes les personnes qui passent, et leur demander si elles n’ont pas des câbles.

  2. Se rendre compte que 99% des véhicules sont loués, et que personne n’a quoi que ce soit pour vous aider.

  3. Aller quémander l’aide d’un pilote d’hélicoptère et l’apitoyer pour qu’il emprunte à son pote conducteur de bus un « kit de démarrage ».

  4. Ne pas réussir à démarrer la voiture avec ce kit

  5. Avoir la chance d’être tombé sur quelqu’un de super sympa qui récupère un autre van.

  6. Démonter la batterie à plat et remplacer la par la batterie de l’autre véhicule.

  7. Apprécier le bruit du moteur qui démarre

  8. Rééchanger les deux batteries (moteur allumé)

  9. Remercier votre sauveur et rouler sans vous arrêter!

Road trip: part 2

Written by sophie. Posted in Australie

Après un vol interne Cairns-Alice Springs, on récupère notre 2ème voiture. Objectif : traverser le désert australien vers le Sud jusqu’à Adélaïde, puis rejoindre Melbourne. Soit 3500 km en 10 jours.

On profite de notre nuit en camping pour cuisiner (bon ça reste basique). On dort grosso modo une nuit sur deux en camping, l’autre dans des « Rest Areas » gratuites…mais sans douche !

C’est ici qu’on découvrira les pigeons à houppette ; ça les rend beaucoup plus sympas que les pigeons parisiens.

Avant de prendre la route, on visite le parc naturel d’Alice Springs.


On y apprendra quelles sont la faune et la flore du désert australien, et on aura même le droit de toucher un kangourou !

On nous expliquera aussi comment les aborigènes survivaient (et survivent encore pour certains soit disant) dans le désert : trouver de l’eau et de la nourriture, fabriquer des outils,…

Et c’est parti pour la grande traversée. On nous a conseillé maintes fois de prendre suffisamment d’eau et de nourriture « au cas où vous auriez un problème avec la voiture ». On prend donc 15 litres, soit « de quoi tenir 7h, temps moyen pour être dépanné »…


Une photo plus loin (ca nous a pris 2 jours pour y arriver), nous voilà à Uluru. C’est un gros rocher au milieu du désert : sacré pour les aborigènes, aux couleurs et formes incroyables pour les touristes.


On en fera le tour à pied, en 3h. Pour éviter de marcher sous 43°C, on commencera au lever du soleil, vers 7h du matin.

Le lendemain, nouvelle randonnée, au mont Kata Tjuta, et plus précisément dans la « Valley of the Wind ». Rebelote : on part à à l’aube…et on découvre que les Rangers du parc pensent comme nous.


Le trek est plus sportif que la veille.

On est même parfois obligé d’escalader les obstacles.

Mais le résultat en vaut la peine ; même si c’est moins impressionnant qu’Uluru, on a vraiment apprécié le fait de se glisser entre les rochers.

Avec Phil Rooj  bien sûr !

Une question se pose ensuite. Nous sommes le 24 décembre, et nous sommes perdus au milieu du désert…et quand on dit perdu, c’est que la plus grande ville à 1000 km à la ronde abrite 1300 personnes, la deuxième… 53 !

On décide donc de rejoindre Coober Pedy, espérant y trouver un restaurant typique pour y manger un steak de kangourou et du vin australien. Finalement, on ira dans le seul restaurant ouvert ce soir là…une pizzeria ! On regrette un peu le fois gras et le saumon fumé…

Le lendemain matin, on assistera à la messe de Noël dans une petite église enterrée. Et oui, car la particularité de Coober Pedy, c’est que les habitants ont construit leurs habitations dans les dunes pour se protéger de la chaleur. On sera ensuite invité chez le curé pour le petit déjeuner !


La ville a été construite suite à la découverte d’Opale dans la région. On voulait visiter une mine, mais on avait pas calculé que le 25 décembre, les gens ne travaillent pas…On reprend donc la route, toujours vers le Sud.

En chemin, on avait prévu de déjeuner au bord d’un lac, indiqué sur la carte. Une fois sur place, la couleur suspecte de « l’eau » (et un panneau explicatif) nous apprendra qu’il s’agit d’un lac de sel , immense.

On arrive alors à Port Augusta, ville qui marque la fin de la Highway 1, c’est à dire de notre traversée du désert. Et la première chose qu’on fait, c’est de nous acheter nos cadeaux de Noël !

On part ensuite à la découvert de la Barossa Valley, l’une des régions viticoles les plus connues d’Australie.

Même si les paysages valent le coup d’œil, on est surtout là pour faire le tour des domaines et déterminer si le vin français est en péril… On s’est concentré principalement sur le Shiraz, cépage le plus réputé de la région (même si on a fait quelques entorses avec des cabernets-sauvignon notamment). Verdict personnel : les seuls vins qu’on a vraiment appréciés étaient à plus de 40$ (35€) la bouteille…pas donné chez le producteur. Pourtant, on peut pas dire qu’on s’y connaisse et qu’on soit exigeant ; on n’a simplement pas aimé les « petits vins » !

Bon, il faut toutefois atténuer: on a bu un vin à Sydney à 25$ qui était vraiment bon…dans un restaurant coréen !

Sur la route, on voit notre premier Koala ! Il marchait tranquillement sur le bas coté, et a même accepté de poser pour nous.

 

Nouveau changement de décor : la côte.

On s’arrête  à Mount Gambier, pour faire une ballade autour d’un lac, d’une couleur exceptionnelle (on a un peu l’impression de se répéter dans cet article).

Le lac est en fait un cratère rempli d’eau, et il y a des trous comme ça un peu partout en ville.


On continue le chemin et on prend notre courage à deux mains pour sortir de la voiture pour se promener sur la côte. Une nouvelle fois, avec le vent, les nuages, le froid, mais surtout les falaises escarpées et les plages magnifiques, on se croirait en Bretagne…

Les australiens ont eu l’idée de nommer leurs rochers pour leur donner un aspect sentimental. Voici donc le «London Bridge».

On ne pouvait pas non plus manquer les «12 apôtres» : 12 rochers dans la mer. Il n’en reste en théorie plus que 6, mais on a eu l’impression de voir une quinzaine de cailloux différents, donc on ne sait pas trop qui est Pierre, Jean, ou Judas…

Petit arrêt pour visiter un parc national. Il s’agit d’une Rain Forest avec de multiples cascades.

Et on se retrouve ensuite sur la « Great Ocean Road », une route sinueuse longeant la côte.

Ca y est, on est arrivé à destination. Deuxième ville d’Australie (non, ce n’est pas la capitale…qui est Canberra), Melbourne est beaucoup plus peuplée que Brisbane, mais presque aussi agréable.

On y fêtera le nouvel an, avec 9h30 d’avance sur la France. Rendez-vous dans un parc pour une soirée un peu cul-cul mais amusante, avec en prime un feu d’artifice lancé depuis toute la ville.

On visitera également l’ancienne prison. Oui on va voir plus de prisons que de musées depuis qu’on est parti, mais il faut avouer que c’est nettement plus rigolo! Et puis l’histoire australienne est un peu limitée, je vous rappelle que c’était le pénitencier géant du Royaume Unie à l’époque…
 

 

Après une visite « classique », on participera au « Vis ma vie de prisonnier ». On se fait arrêter par un faux flic pour un motif tel que possession d’arme à feu ou conduite sans permis. On passe par toutes les étapes comme l’interrogatoire, la garde à vue et la célèbre photo! Tout cela se passe dans l’ancien commissariat et c’est vraiment sympa ;)

 

 

 

De Brisbane à Cairns

Written by sophie. Posted in Australie

 Bizarrement, on a eu Internet gratuit et illimité partout en Asie (même au fin fond du Laos), mais en Australie, on a eu beaucoup plus de mal! Notamment parce qu’on est passé en mode « road trip » : on a parcouru le pays en voiture, avec notre tente dans le coffre. On a donc peu été dans des hôtels / guesthouse… De toute façon, la grande majorité ne proposent pas Internet gratuit.

Ceux qui ont lu attentivement ont remarqué qu’on parlait de notre séjour en Australie au passé…Et effectivement, on en parle pour la première fois alors qu’on vient de prendre notre avion pour la Nouvelle Zélande ! On va donc essayer de rattraper notre retard en limitant le nombre d’articles. Mais rassurez vous, il seront plus long que d’habitude.

Première partie de notre itinéraire : la côte Est, de Brisbane à Cairns en 10 jours.

Brisbane, la ville où nous sommes arrivés, nous a vraiment plu. C’est la première fois depuis notre départ qu’on se dit qu’on aimerait bien y vivre…si ce n’était pas à l’autre bout du monde.La ville est aérée, propre, belle, tranquille, et même s’il n’y a pas grand chose à visiter, on envie le rythme de vie des habitants.

Notre impression est peut être un peu faussée, car nous y étions en plein été, sous le soleil, et pendant la période de Noël. On a pu voir des sapins et décorations un peu partout dans les rues (un peu perturbant pour nous alors que nous nous promenions en Tee-shirt…), des chorales « à l’américaine » interprétant des chansons de Noël, et même des « châteaux de sable » de Noël. 

 Et oui, car la ville a aménagé un lagoon pour les habitants : c’est une grande piscine découverte bordée de palmiers, entourée de plage, au centre d’un parc suffisamment grand pour que personne ne se marche dessus… et gratuite. C’est autre chose que Paris Plage…

On y a aussi fait de la plongée…

Bon ok, c’est seulement une photo d’une reproduction de la vie sous-marine prise dans un musée…mais c’est assez ressemblant…

On est ensuite parti dans la Sunshine Coast, à Noosa. Arrêt rapide pour profiter de la plage : ca faisait quand même plus d’une semaine qu’on n’avait plus eu l’occasion d’y aller. Au final, la mer était déchaînée, le sable super fin…et il faisait beaucoup trop froid pour se baigner. 

On est tombé complètement par hasard sur la ville de Mary Poppins. On cherchait juste un lieu pour dormir. La personne du centre d’information était tellement gentille qu’on s’est senti obligé de faire un tour sur les traces de l’écrivain, Pamela Lyndon Travers : c’est en effet à Maryborough qu’elle est née et a vécu. 

 Nouvelle journée et nouvelle étape : Frazer Island. C’est la plus grande île de sable du monde (120 km de long) ; il n’y a aucune route goudronnée. On a donc rejoint un groupe pour faire le tour de l’île en « bus 4×4 ».


Tous les routards nous ont dit que c’était le plus bel endroit du Queensland (comprenez de la côte Est). Et c’est vrai que les paysages sont pas mal… 

 Après une baignade dans un lac intérieur paradisiaque, on a vu une épave de bateau : c’est un ancien paquebot australien, en fin de vie, vendu aux japonais et qui s’est échoué durant le voyage vers le Japon… Quoi, vous vous en foutez vous aussi ? On ne fait malheureusement pas ce que l’on veut quand on voyage en groupe… 

Heureusement, on a ensuite fait une superbe ballade dans une rivière menant à la mer : une activité typiquement australienne, sauf qu’eux ont des bouées (et des bières en général).

 L’île est aussi le seul endroit du Queensland où l’on peut voir les Dingos, des chiens sauvages.

 Notre guide nous a dit en début de journée qu’on avait de la chance car la journée se terminerait plus tard que d’habitude. On n’a pas bien compris pourquoi…jusqu’à ce qu’on retourne au bateau et qu’on voit que l’île était inaccessible à marée basse, et qu’il fallait attendre que l’eau remonte un peu pour passer…

 Et on continue notre périple (et l’article) avec une plage dont on a oublié le nom, mais où l’on a pu voir pour la première fois les surfeurs australiens en action…encadrés par les Lifeguard blond platine !

Nouvelle arrêt : Airlie Beach et les WhitSundays Islands. Après un tour sur les pontons longeant la côte…

 … on s’est fait un ami en revenant à notre tente (pas de commentaires sur le côté « romano » de notre installation svp)

On embarque (encore) pour une mini-croisière à travers les îles. Et franchement, de toutes les mers qu’on a vues depuis le début de notre voyage, c’est vraiment ici que l’eau est la plus belle. Pas forcément la plus claire, mais d’une couleur bleue turquoise incroyable.

Et le sable est également le plus fin et le plus blanc…bref, vous aurez compris, on a bien aimé !

Encore un nouvel ami : ici, les animaux sauvages ne sont vraiment pas …sauvages.

Quelques heures de route en plus. Au final, on aura fait 3000 km en 6 jours : c’est grand l’Australie.
Petit jeu concours : quel est l’animal représenté sur le panneau ? 

Comme ça nous manquait un peu, on s’est à nouveau arrêté sur une plage. Ici, interdiction de se baigner à cause des méduses « mortelles ». Heureusement, il est quand même possible d’aller dans l’eau à certains endroits : un filet a été installé pour les arrêter.

Avant de rendre la voiture, on a quand même fait quelques photos…

…et fini notre bouteille de rhum birman !

On a ensuite passé 3 jours à Cairns, mais pour on ne sait quelle raison, on a oublié de prendre des photos. Sachez quand même qu’on a plongé dans la Grande Barrière de Corail. Il y a moins de poissons qu’en Thaïlande, mais la flore est vraiment superbe !

Singapour

Written by sophie. Posted in Malaisie

Dernière étape en Asie !

On a découvert Singapour sous la pluie, ce qui a un peu compliqué notre recherche de guesthouse. Et oui, car à partir de maintenant, on va devoir dire au revoir aux chambres d’hôtel et revenir au bon vieux dortoir de 10 lits. Et payer 10 fois plus cher…

Bref, on a trouvé une place dans le quartier de Little India. Il faut savoir que les quartiers de Singapour sont bien distincts et vraiment différents les uns des autres :Chinatown, Little India, Arab Street, le quartier des affaires, la marina,… On change vraiment d’ambiance et de décor en changeant de quartier.

Le soir même, on a retrouvé Sirina, un ancienne collègue de Sophie, partie s’installer à Singapour depuis plus de deux ans.

 

 

Bien sûr, la première visite que l’on a faite : le zoo de la ville ! Cette fois, on a vu des hippopotames, des girafes, des singes, des serpents, des rhinocéros,..

 

Le lion a même accepté de poser pour nous…

 

Et on a fini par un spectacle d’éléphants vraiment sympa. On ne pensait pas qu’ils pouvaient être aussi bien dressé (mais on ne vous dira pas ce qu’ils faisaient parce que c’est trop long à expliquer / on ne s’en souvient plus un mois plus tard / vous vous en foutez un peu de toute façon)

 

On a aussi fait un tour entre les gratte-ciels du quartier des affaires, dans l’absolu sans grand intérêt (on a les même à la maison).

 

Par contre, le parc de la marina, ouvert depuis quelques mois, vaut vraiment le coup. Ils ont réussi à faire un truc réussi en juxtaposant plein de trucs « étranges » : des tours en toile d’araignée rouges, un lac d’eau verte, une mini reproduction de l’opéra de Sydney…

 

… et 3 HLM sur lesquels repose un bateau !

 

La visite de Chinatown nous a permis de voir un dernier temple bouddhiste, pour la route.

 

On a aussi beaucoup aimé le musée retraçant l’histoire des immigrés chinois et leur condition de vie.

 

Cadeau de Noël ( oui, on est le 25 décembre) : une magnifique photo de nous !