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Cusco, la suite

Written by sophie. Posted in Pérou

 Deuxième partie de notre séjour à Cusco. Sensation étrange, nous nous retrouvons à nouveau à deux, seuls au monde ! C’est aussi le début de la fin…la dernière ligne droite de notre périple

On a passé 3 jours de plus à Cusco. Le premier, repos (et rattrapage de notre retard sur le blog). Et oui, après 15 jours à courir d’une ville à l’autre sans perdre une minute, nous reprenons un rythme plus tranquille. On ne voyage pas de la même façon deux semaines et un an !

Le deuxième jour, nous partons visiter Moray. Ce n’est pas un village de plus, mais un ancien centre de recherche agricole inca !

 Visuellement, ca ressemble fortement à un amphithéâtre. A trois amphithéâtres pour être précis. En fait, et comme le dit si bien wikipédia : « La position des terrasses crée toute une série de microclimats : la température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance de chaque terrasse. Cela permet de simuler une vingtaine de microclimats différents. On pense que Moray a notamment servi à prévoir les rendements agricoles, non seulement dans la Vallée sacrée mais aussi dans d’autres partie de l’Empire inca. Il semble aussi que les incas y « importaient » des plantes « exotiques » et tentaient de les acclimater aux conditions locales. »

Les Incas ne connaissaient ni l’écriture, ni la roue, mais étaient experts en agriculture…

 … et originaux en architecture

On s’arrête également aux « Salineras de Maras ». Oui, il s’agit bien de salines en pleine montagne : l’eau qui coule à cet endroit est saturée en minéraux.

Nous aussi, ça nous a laissé sans voix !

Nouvelle journée, nouvelles visites. Q’enqo, un ancien sanctuaire.

Originalité : les Incas ont construit ce site en utilisant les cavités naturelles des roches, plutôt que de les tailler en bloc comme dans la plupart des autres constructions.

 Sacsayhuaman (à vos souhaits !) est une « forteresse » inca située sur une colline surplombant Cusco.

Après avoir joué dans les passages (secret?) souterrains, on se rapproche des murs. Et on se rend compte de l’absurdité de leur taille : des blocs de pierre colossaux, de plusieurs tonnes, pour se protéger d’attaque à l’arc et aux flèches !

Certains supputent donc que le site n’avait pas du tout un but défensif, mais qu’il s’agissait plutôt d’un sanctuaire, avec un centre cérémoniel au sommet. Nous, on n’en sait rien !

Dernière étape pour aller voir le Christo Blanco. On pensait naïvement avant notre départ que celui de Rio de Janeiro était unique au monde. On en croise en fait dans toutes les villes ou presque. Belle vue sur la ville.

Et voilà, on a fait le tour de Cusco ! Enfin, pas du tout en fait, parce qu’il y a de nombreux autres sites à visiter, mais il est temps de partir.

C’est bon, on a vu le Machu Picchu !

Written by sophie. Posted in Pérou, Uncategorized

 Dernière étape avec nos compagnons de route, et pas la moindre : Cusco et sa région. Le nom ne vous dit rien ? Sachez simplement que c’est de cette ville qu’on part visiter le Machu-Picchu !

Mais ce n’est pas tout. Cusco était la capitale de l’empire Inca. La région est pleine de vestiges de temple, ville et autre, assez bien préservés, et regroupés dans ce que l’on appelle en toute simplicité « la vallée sacrée ». Pour la n-ième fois sur ce blog, suivez le guide !

Premier arrêt à Pisac, un ensemble de murs et de maisons perché en haut d’une montagne. Plus que les ruines, c’est d’ailleurs l’intégration de la ville à son environnement qui impressionne.

Typiques des villes Incas, des cultures en terrasse à perte de vue épousent la montagne. Elles avaient 4 rôles :

- Elles permettaient de solidifier la montagne, et d’éviter les glissements de terrain

- C’était aussi des terrains agricoles

- Elles avaient un but esthétique

- Et c’était avant tout un don à la Pachamama, la « terre/mère-nourricière », l’une des plus importantes déesses andines

 

Conseil aux voyageurs (oui, nous avons remarqué sur google analytics que plusieurs personnes consultaient notre blog pour avoir des infos, et nous en sommes fiers !) : Ne partez surtout pas voir ces ruines avec un tour organisé. Nous avons fait la malheureuse expérience : entre des arrêts-shopping dans des marchés touristiques, avant une pause-déjeuner d’une heure, et après un speech (intéressant cependant) de 20 minutes, il ne vous restera que 40 petites minutes pour visiter le site. Bien insuffisant pour en faire le tour et se balader dans les chemins aux alentours.

On est quand même parti rapidement voir « les petits trous dans la montagne ». Il s’agit en fait de tombes : on se demande comment les Incas y transportaient les corps…

Une dernière photo…et c’est fini !

 

La région est en elle-même superbe, comme souvent au Pérou. Peut être pas le plus beau, mais certainement le plus étrange, cette colline en forme de…grenouille selon les Incas (ou en tout cas d’après notre guide). On y voit plutôt un poulpe.

 Nous voilà à Ollantaytambo, un temple que les Incas n’ont pas eu le temps de terminer avec l’arrivée  des Espagnols.

Si vous ne distinguez pas les ruines sur la photo précédente, c’est normal. C’est en fait la vue depuis ce fameux temple. Par contre, vous auriez dû y voir ceci :

Une tête sculptée naturellement dans la montagne : pas la peine de préciser que les Incas la considérait comme divine. Coïncidence surprenante, on peut voir une deuxième tête sur la même montagne. Si ce n’est pas une montagne sacrée…

Et voilà le temple, de loin

De plus près

D’encore plus près

Et de très près !

Pour ceux que ça intéresse, il s’agit d’une Chakana ou croix andine (non terminée). Elle représente, entre autre, la jonction entre le monde supérieur, habité par les dieux, la terre,  le monde du mileu pour les hommes  et le monde inférieur, réservé aux esprits et anciens. Plus globalement, cette croix permettrait une compréhension totale du monde qui nous entoure…Rien que ça !

Sur le chemin du retour vers Cusco, nous nous sommes arrêtés à Chinchero, un village de tisserands à l’entrée de la vallée sacrée. On a eu le droit à une petite présentation de leur travail : lavage, teinture, filage et tissage de laine d’Alpaga. Bizarrement, c’était vraiment bien et pas du tout attrape-touriste. Même s’ils cherchent à vendre leurs produits, les habitants n’insistent pas du tout et sont vraiment content de simplement partager leur savoir-faire et leurs traditions. Un bonne surprise donc !

Et maintenant le moment que vous attendiez tous avec impatience, notre expédition au Machu-Picchu !  « Expédition » est bien le mot, puisqu’il nous a fallu pas moins d’une journée entière pour arriver jusqu’à Agua Calientes, un village au pied des ruines, sans aucun accès routier. Deux possibilités pour y arriver, si vous n’avez pas le temps ou l’envie de faire un trek de 4 jours dans la région :

 - par le train direct depuis Cusco

 - en prenant un bus qui vous emmène, après 6h de route, dans une centrale hydraulique à proximité, puis rejoindre la ville à pied en 3h.

Inutile de vous dire qu’on a choisi la 2ème solution, beaucoup plus folklorique (et moins chère…). D’autant plus que le chemin est vraiment sympa et les paysages toujours aussi extraordinaires.

Impossible de se perdre, il suffit de suivre la voie ferrée…

…et se pousser lorsqu’un train passe.

Départ à 4h45 le lendemain…le Machu Picchu se mérite ! Il se mérite d’autant plus si vous décidez de gravir les quelques 2000 marches jusqu’à l’entrée plutôt que de prendre le bus. Partis en pleine nuit, il fait jour quand nous arrivons, vers 6h. Une belle performance puisqu’on nous avait indiqué qu’il nous faudrait entre 1h30 et 2h.  On en profite pour jeter un coup d’oeil sur la vallée : on était tout en bas il n’y a pas si longtemps !

Le site n’est pas encore ouvert, nous attendons quelques minutes…puis c’est la ruée ! Il faut dire que des 2000 visiteurs autorisés par jour, il doit bien y en avoir 1500 qui viennent à l’ouverture.  Première photo avant que les premiers rayons du soleil atteignent les ruines…

Puis le soleil arrive (oui, la photo ci-dessous est inutile, mais il était sensé pleuvoir ce jour là, on était donc bien content de le voir !)

On avait vraiment peur d’être déçu par la visite. Peur que le nombre de touristes au m² soit insupportable, peur de ne pas pouvoir faire un pas de travers sans être sifflé par les « gardes », et tout simplement peur de ne pas trouver le site aussi beau que dans nos attentes. Et bien, on a plutôt été agréablement surpris : il y a du monde, mais c’est suffisamment grand pour que personne (ou presque) ne se gène, on est libre de se promener dans les ruines et c’est vraiment beau !

Autre conseil aux voyageurs (décidément !) : la majorité des touristes repart le soir même pour Cusco. Ils sont donc obligés de prendre le train/bus en début d’après-midi, abandonnant le Machu Picchu après une visite au pas de course. On vous conseille de dormir une nuit de plus à Agua Calientes : vous aurez le Machu Picchu pour vous (ou presque) l’après-midi !

Comme on avait le temps, on a décidé de prendre de la hauteur. La montagne la plus connue du site est le Huayna Picchu, mais il faut acheter son billet longtemps en avance pour y accéder. Évidemment, nous ne l’avions pas prévu. Nous nous sommes donc contentés de grimper en haut de la Montaña Machu Picchu, moins connue, beaucoup moins fréquentée, et plus haute que la précédente. Aucun regret donc.

On ne connait pas le chiffre officiel, mais on a estimé qu’il y avait facilement 3000 marches supplémentaires pour atteindre le sommet. Agua Calientes étant à 2040m d’altitude, on a « escaladé » 1000m en une journée !

Malgré la fatigue, la chaleur, le manque de souffle, le mal aux genoux (et les plaintes), ça en valait la peine ! La vue plongeante sur les ruines est tout simplement exceptionnelle.

On prolonge un peu le plaisir avec une petite séance photo…

…et un dernier tour dans les ruines.

Puis il est temps de rentrer, se doucher, dîner, dormir, (petit)-déjeuner, marcher (sur la voie de train), déjeuner, attendre le minibus pendant 2h, rouler pendant 30 minutes, s’arrêter pour permettre au chauffeur de déjeuner, faire tomber une étagère entière d’un minimarket, rouler pendant 15 minutes, s’arrêter pour « prendre l’air », repartir pour 30 minutes, attendre que la route ouvre à 18h, reprendre la route 1h15, s’arrêter à nouveau pour « reprendre un peu d’air, une dernière fois », rouler, s’arrêter finalement encore une fois (qu’est ce qu’on avait envie de prendre l’air…), arriver vers 22h, dîner (optionnel), et dormir…Oui le retour a été mouvementé !

Le lendemain, pour le dernier jour au Pérou de nos compagnons, on visitera Cusco et ses innombrables ruelles. Il est ensuite temps de leur dire au revoir ; nous les retrouverons dans à peine 2 mois. Nous décidons pour notre part de rester dans cette ville quelques jours de plus, mais ceci est une autre histoire…

La Paz et ses environs

Written by sophie. Posted in Bolivie

 La Paz est une ville vraiment particulière. Encastrée entre les montagnes, elle tente sans cesse de gagner un peu plus de place. On peut voir des milliers de maisons construites sur des pentes vraiment raides ! La ville s’étend donc dans une cuvette, et il est assez impressionnant de la contempler de haut, depuis l’un des nombreux points de vue.

Pas grand chose d’autre à y faire sinon de se promener entre les nombreuses églises et autres bâtiments coloniaux.

Si vous avez de la chance,vous aurez droit à un « défilé musical traditionnel » : les femmes devant et les hommes derrière, les unes avec un instrument à la mains, les autres avec une canette de bière…

Les activités aux alentours sont nombreuses. A commencer par les ruines de Tiwanaku. C’était la capitale de la civilisation du même nom, qui précéda les Incas dans la région (âge d’or du VIIIème au XIIIème siècle). On peut notamment y voir le « temple du soleil » qui inspira Hergé dans Tintin et le temple du soleil : les statues, les icônes et les symboles prétendument incas viendraient d’ici (source : le Guide du Routard)

On commence la visite par le temple semi-souterrain et ses 172 têtes sculptées.

Puis on se dirige vers le Kalasasaya qui servait au culte du soleil.

Le monolithe Ponce,

La porte du Soleil,

Et pour finir, l’Akapana, une ancienne pyramide qui n’a pas survécu au temps et aux pillages.

Les courageux peuvent également descendre la « route de la mort ». Cette route pentue, sinueuse, non bitumée et vraiment étroite par endroits  fut à l’origine de nombreux accidents il y a encore quelques années.  Depuis, une autre route goudronnée a été construite et la route de la mort n’est désormais empruntée que par les habitants des quelques villages alentours et par des touristes en quête de sensations fortes. Quelques chiffres : La piste commence à la Cumbre à 4 640 mètres d’altitude et descend jusqu’à Coroico, à la limite des Andes et du bassin amazonien, à 1 750 mètres d’altitude. Presque 3 000 mètres de dénivelé pour 64 km de trajet !

On enfile donc notre tenue : pantalon, tee-shirt, veste (qui a dit ridicule ?!), protège-genoux, protège-coude et casque…

Et c’est parti ! Ça commence doucement par 20km de route goudronnée. On en profite pour tester les freins (« ca ira, enfin on verra »), et admirer la vue. On a de la chance : le ciel est dégagé, ce qui est plutôt rare à cet endroit

Puis on continue sur un chemin plein de cailloux et de pierres. Les poignets souffrent ! La route ne comporte aucune barrière de sécurité. D’un côté, la montagne, et de l’autre le vide…

On croisera de nombreuses croix dont on n’a pas besoin de demander la signification à notre guide… Il parait qu’il y avait plus de 200 morts par an à l’époque où la route était encore fréquentée.

Le climat change complètement. On a commencé dans l’Altiplano, avec un climat froid et sec. On terminera dans la forêt amazonienne, chaude et humide.

Bilan :

1) On a survécu.

2) on n’a pas trouvé ça si dangereux : il suffit juste de contrôler sa vitesse.

3) Les sensations sont extraordinaires, les paysages magnifiques

4) On était vraiment crevé à la fin. Ca fait surtout mal aux bras, pas du tout aux jambes (on a dû donner moins d’une centaines de coups de pédales sur toutes la descente…)

PS : les photos de la route de la mort ont été prises par notre guide…plus doué en vélo qu’en photographie !

Samaïpata « çamaïpasplu »

Written by sophie. Posted in Bolivie

Jusqu’ici, notre parcours en Bolivie était un sans faute, ou presque. Malheureusement, cette étape a été un peu décevante.

On nous avait beaucoup parlé de Samaipata et de son charme. L’arrivée en bus à 5h du matin et sous la pluie ne nous a pas laissé une très bonne première impression… La deuxième n’a pas été meilleure : en pleine journée, 3 magasins sur 4 sont fermés, il n’y a personne dans les rues, bref, c’est pas très vivant. On nous a expliqué que c’était parce qu’il ne faisait pas beau : les boliviens ne travailleraient donc pas quand il pleut…

On a quand même trouvé le marché !

On a également visité  « El Fuerte », un temple Chane / Inca / Guarani qui a ensuite servi de place forte (d’où son nom) aux conquistadors espagnols.

Saurez-vous trouver la « particularité » du taxi qui nous y a emmené… ?

El Fuerte a été construit sur la plus haute colline des environs : le point de vue est encore une fois exceptionnel.

 On aperçoit bientôt les premières ruines. Il s’agit de l’ancien quartier résidentiel.

Puis nous arrivons au temple. Il faut beaucoup d’imagination pour se représenter ce rocher tel qu’il était  avant que les pluies successives aient fait des ravages. Personnellement, on n’a été un peu frustré…Il ne reste vraiment pas grand chose !

 On voulait également faire un trek dans le parc Amboro, mais on a dû annuler à cause de la pluie… Au final, Samaïpata, ca aurait surement été mieux sous le soleil. On ne va pas non plus trop se plaindre, parce que pour l’instant, on a globalement été très chanceux sur le temps pendant notre tour du monde !

 

Bangkok

Written by sophie. Posted in Thaïlande

 On continue notre périple, direction Bangkok, la capitale de la Thaïlande (sans déconner !).

Bangkok, c’est :

- environ 8 millions d’habitants , 15 millions pour la métropole 

- 1600 km² de superficie  : une des plus grande ville du monde

- une ville qui apparaît dans le Guiness Book comme le nom de ville le plus long au monde. En effet, son vrai nom est Krung Thep mahanakhon amon rattanakosin mahintara ayuthaya mahadilok phop noppharat ratchathani burirom udomratchaniwet mahasathan amon piman awatan sathit sakkathattiya witsanukam prasit

 

Habitués aux villages et petites villes de quelques milliers d’habitants, l’arrivée à Bangkok nous a fait un léger choc… on a été un peu perdu. C’est fou comme on oublie vite la vie en métropole… 

 

Coté visite, on a fait l’indispensable, mais sans plus ! A commencer par le grand palais, un ensemble de 220 hectares comprenant le palais en lui-même, des dépendances et un ensemble de temples.

On peut notamment visiter le Wat Phra Kaeo  »le temple bouddhique le plus fameux de Thaîlande » (d’après le guide du Routard). Il a été construit pour accueillir le Bouddha d’Émeraude, une statue…de jade « exceptionnelle » dont l’origine est mystérieuse… Malheureusement, les photos étant interdites à l’intérieur des temples, on ne peut pas vous la montrer !

Voilà quand même quelques photos extérieures.

 

 Ah oui, on a oublié de préciser qu’à Bangkok, on a retrouvé pour notre plus grand bonheur les hordes de touristes chinois et leurs parapluies qu’ils aiment mettre dans la tête des autres…

 

Dernière chose, les shorts / bermudas / pantacourts sont interdits dans l’enceinte , mais on nous a gentiment prêté une jupe traditionnelle !

 

On a également visiter  Wat Pho, un ensemble de temples dont l’un abrite un bouddha couché de 45 m de long et 15 de haut. Cette fois, les photos sont possibles à l’intérieur, sans le flash !

 

Dans l’enceinte, 4 chedî recouverts de céramiques, tous de forme et de couleur différentes.

 

Un bouddha qui ressemble au Buddha d’Emeraude, sauf qu’il est en or…

 

Et un nain qui garde le temple !

 

On a profité de notre séjour à Bangkok pour aller à Kanchanaburi, à 80 km de la capitale. Le nom de la ville n’évoque pas grand chose, mais le pont qui la traverse est lui plus connu. Il s’agit en effet du pont de la rivière Kwaï, symbole du chemin de fer de la mort construit par les japonais (enfin par leurs prisonniers) pendant la seconde guerre mondiale. Il devait relier la Thaïlande et la Birmanie, et permettre aux Japonais d’envahir la Birmanie et l’Inde.

Un musée explique (assez bien) l’histoire, les enjeux, et surtout les conditions de travail.

 

Du musée au pont, on passe devant le cimetière de 7000 prisonniers ayant perdu la vie durant leur détention et la construction de la voie ferrée.

 

Et on arrive au pont…qui a été reconstruit après la guerre pour en faire une attraction touristique. Et oui, le pont a été détruit par les alliés à plusieurs reprises. Par contre, et contrairement à ce que racontent le livre et le film, ce n’est pas un commando qui l’a détruit (oui, on sait, dans le livre, le pont n’est pas détruit). Les alliés l’ont simplement bombardé… 

On peut le traverser à pied…

 

… ou dans un petit train (que vous pouvez apercevoir à gauche de la photo).

 

Phil a même eu le droit de sortir du sac à dos. Après plusieurs semaines enfermé…

 

Sukhothaï

Written by sophie. Posted in Thaïlande

Après 2 jours de trajet, et une nuit à Udon Thani, nous voilà enfin à notre première étape thaïlandaise: Sukhothaï.

On a bien mérité un petit apéro local à notre arrivée, bière Chang et Spy (une sorte de vin avec de la grenadine dedans).

 

Et c’est parti pour une visite de l’ancienne capitale du Siam, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est vrai que c’est pas mal, et même après avoir vu Angkor et autres temples similaires, on a encore été surpris !

Le Wat Mahathat (à vos souhaits…) : c’était un temple réservé à la famille royale.

 

On peut se balader à travers les imposantes colonnes de l’esplanade…

… pour découvrir de chaque coté un Boudha prisonnier d’une enceinte de briques.

 

Wat Sri Sawai : un temple boudhique fondé à l’époque de la domination Khmère… qui rappelle en effet Angkor.

 

Wat Trapang Ngoen, avec son Boudha en position du lotus.

 

Wat Sa Si : de forme arrondie, entouré par un lac

 

Wat Sorasak : dont l’originalité est la frise d’éléphants sculptées à la base, bien conservée.

 

Il y en tout plusieurs dizaines de temples, on ne vous les présente pas tous…et on ne les a pas tous fait de toute façon !

 

Pour finir, et après avoir cherché depuis près de 3 mois, on a enfin trouvé des insectes ! Au menu, sauterelles, larves, et un truc non identifié (une autre sorte de larve a priori). C’est vraiment pas horrible, c’est juste sans goût et assez sec !

 

Vientiane

Written by sophie. Posted in Laos

 La capitale du Laos ne présente pas d’intérêt majeur. On y a passé une nuit avant de partir rejoindre Nicolas et Aurélie à Luang Prabang. On a visité des temples, des temples et encore des temples. Je crois qu’on a notre dose pour un mois!

 

On a également fait un tour au Bouddha Park, un endroit étrange, créé par un homme farfelu qui a édifié des dizaines de statues dont un Bouddha de 20m de long!

C’est l’occasion de s’amuser un peu sur les statues ;)

 

Le plateau des Bolaven

Written by guillaume. Posted in Laos

Après une nuit dans un sleeping bus, bien plus confortable que ceux que nous avions au Vietnam, nous arrivons à Paksé.

 

Ancienne Capitale coloniale, la ville est…sans intérêt ! Mais c’est le point de départ d’excursions vers le plateau des Bolaven et ses multiples chutes d’eau.

On a donc loué à nouveau une moto pour parcourir la région.

 

On est arrivé à la première étape, Phaxuam Cliff, au bout d’une heure et demi (60 kms environ…)

 

Ce sont surtout les différents ponts traversant la rivière qui font l’originalité de la cascade !

 

 On est ensuite allé à Tad Lo. Après s’être perdu, avoir demandé notre chemin à 3 personnes, s’être reperdu, puis avoir abandonné la moto pour finir à pied…on a enfin pu profiter de la cascade, seuls ! Bizarrement, cette cascade est très connue, mais vraiment difficile d’accès ; du coup, il y a assez peu de touristes… C’est une petite cascade simple et tranquille : idéale pour un pique-nique !

 

Quand on vous dit « difficile d’accès », il faut comprendre qu’il faut descendre une échelle improvisée de 20m de haut, où une marche sur deux risque de casser, si ce n’est déjà fait…

 

Nouvelle étape, Tad Yuan. Cette cascade est à l’opposé de la précédente. Plus haute et impressionnante, elle est aussi beaucoup plus aménagée pour les touristes, qui y viennent par cars entiers.

 

 La « petite » dernière est Tad Fan. Les chutes, mesurant plus de 120m, sont tellement grandes que l’on ne voit pas le fond!

 

Le lendemain nous gardons la moto pour allez visiter Wat Phou, le site archéologique le plus intéressant du Laos, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. On part donc avec notre « carte » (=une feuille A4 photocopié) en espérant trouver notre chemin. Au bout d’une heure de route on se retrouve face au Mékong… aucun pont à l’horizon… On a pas le choix, on va devoir traverser sur une barque, avec la moto! A priori ils ont l’habitude, tout est prévu.

 On arrive enfin au Wat Phou. Vu la quantité de touristes sur place, on se dit qu’on a pas du prendre la route principale…

Ce temple est le berceau de la civilisation Khmer, bien avant la fondation d’Angkor.

Il est construit sur la montagne et ça grimpe pas mal!

La vue d’en haut est sympa, non?

 Bon en réalité ça ressemble un peu à Angkor version miniature…

Mais il y a une source d’eau qui arrose en permanence le sanctuaire!

Pour le retour, on prendra la belle route goudronnée toute neuve, qui n’était pas sur notre plan, et qui amène les bus de Chinois ;)

Angkor… et toujours (désolé pour le jeu de mots pourri)

Written by sophie. Posted in Cambodge

 C’est l’un des lieux que l’on a coché immédiatement dans notre programme de tour du monde, un endroit qu’on voulait vraiment découvrir…et on n’a pas été déçu !

Comme d’habitude, petit rappel historique qui vous permettra d’étaler votre science lors des repas de famille, en vrac :

  • Angkor fut la capitale de l’Empire Khmer pendant plus de 500 ans, du 9ème au 14ème siècles.

  • Le site a été choisi pour sa géographie combinant collines, rivières et plaines fertiles.

  • Les habitations, en bois, ont toutes disparues. La pierre était en effet réservée aux temples ; il ne reste donc qu’eux. Les principaux datent du 12ème siècle

  • Laissée à l’abandon pendant plusieurs siècles, il a fallu attendre le 19ème pour que des explorateurs occidentaux accèdent à la « cité perdue ».

  • La cité sera explorée et restaurée par les colons français, qui en firent un symbole de la puissance coloniale en Asie.

(on a copié/collé toutes les explications à partir du guide du routard, sans vérifier notre source ; n’insistez pas trop si quelqu’un vous contredit…)

 

On a passé 3 jours à visiter les différents sites, ce qui nous a permis de voir une dizaine de temples, (presque) tous différents les uns des autres.

 A commencer par le plus connu, le plus majestueux : Angkor Wat. Une très bonne entrée en matière ! On traverse d’abord un pont de 200m pour arriver à l’enceinte extérieure. Ca permet d’admirer l’immensité du temple.

Puis on parcourt à nouveau une allée de 350m, bordée de bassins et bibliothèques, pour arriver à a seconde enceinte, gravés de bas reliefs mettant en scène des événement mythologiques.

Et on arrive dans la partie centrale du temple, où l’on peut escalader (l’escalier est vraiment pentu) pour accéder au sanctuaire.

Bilan du temple : c’est effectivement impressionnant, et assez bien conservé…Mais ce n’est vraiment pas notre préféré !

 

On a continué notre périple, à vélo sous 35° quand même… On passe la Porte du Sud pour rejoindre Angkor Thom.

 

Deuxième temple, plus mystérieux et (un peu) moins touristique : le Bayon. Plusieurs dizaines de tours surmontées de têtes géantes. Ca donne une atmosphère extraordinaire…

 

Bilan : L’un des plus beau temples selon nous. On aurait bien aimé revenir quelques siècles en arrière et voir le temple à la « grande » époque.

 

Encore une porte (et quelques kilomètres) à vélo…

 

Ta Kéo, un temple montagne, 50 mètres de haut !

 

Et nous voilà à Ta Phrom, un temple volontairement laissé à « l’abandon ». Un mélange de pierres et de nature… On pourrait presque se prendre pour des explorateurs découvrant la cité perdue… s’il n’y avait pas les panneaux indiquant le sens de la visite !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bilan : Notre préféré ! On y est même retourné le deuxième jour.

 

Deuxième jour que nous avons d’ailleurs fait en Tuk Tuk cette fois, pour aller voir les temples éloignés.

Banteay Samré, le « petit Angkor Wat ». Premier temple (et le seul) où il n’y avait aucun autre touriste. Ça fait du bien de temps en temps de ne pas voir de groupes de chinois, de paparazzi japonais… et de retraités français !

 Petite anecdote: la queue des statuts des lions était amovible pour y insérer une torche, la nuit venue.

 

Une petite heure de tuk-tuk plus loin, Beanteay Srey. D’après certains spécialistes, ce devait être le plus joli des temples Khmers, notamment parce qu’il est sculpté dans les grès rose, qui prend différentes teintes selon l’orientation du soleil.

 

Troisième jour, toujours en tuk tuk (parce qu’on a pris goût au luxe !).

On commence par Banteay Kdei, qui ne vaut pas vraiment le coup, à part peut-être pour l’entrée principale.

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Puis Pre Rup et le Mébon oriental, deux imposantes pyramides de brique.

On peut y voir Shiva sur son éléphant tricéphale.

 

 Neak Pean, un grand bassin, entouré par des escaliers. Au centre, une petite île où se dresse le sanctuaire.

 

Et on termine par Preah Kan, un autre temple laissé à l’abandon. Il est moins attaqué par la nature que Ta Phrom, mais les arbres prennent ici aussi racine dans les moindres trous entres les pierres…

Pour finir un petit jeu: un petit Guillaume se cache sur une des trois dernières photos, sauras-tu le retrouver?

 

Edit : Deux photos supplémentaires pour Antonin, Baptiste, Chloé et Augustin…et pour les autres aussi !

 

Le pays du sourire

Written by sophie. Posted in Cambodge

Après une semaine installés (presque) comme à la maison dans l’association, on a repris la route (ou plutôt la mer)!

On est tout d’abord parti sur l’île aux lapins, en face de Kep. Au programme, une journée de baignade, bronzette, sieste dans un hamac, et nuit dans une cabane sur pilotis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise à part une tempête de 16h à 22h, on a eu beau temps ! On était en train de partir en randonnée, on a vite abandonné…

 

On est ensuite parti à Kampot, connu dans le monde entier…enfin dans l’Asie du Sud Est… pour ses plantations de poivre.

Ça a été l’occasion pour nous de faire une nouvelle expérience : de la moto ! Il faut savoir qu’ici, c’est le seul moyen « pratique » de se balader. Les motos cambodgiennes sont un croisement entre une moto pour les vitesses, semi-automatiques quand même, un scooter pour le design et une mobylette pour la puissance du moteur ! Au final, c’est facile à conduire, ça consomme très peu (on a utilisé 3L pour 150 km environ), et on n’a pas besoin d’aller bien vite, parce qu’il faut éviter les nids de poules…

 

On est donc parti visiter une grotte. 1h30 de trajet pour 30min de visite, mais au final le paysage en chemin valait le détour !

 

Puis on a fait l’ascension du Bokor. C’est un sommet d’une chaîne de montagnes sur lequel une station d’altitude a été construite lors du protectorat français, et abandonnée par la suite. Il ne reste donc que des ruines, enveloppées dans un brouillard permanent qui donne l’impression de se retrouver dans un mauvais film d’horreur…Vraiment amusant, sauf quand la moto ne redémarre plus après la visite de l’église (véridique : on a dû utiliser la pente pour repartir !)

 

On a aussi un peu craqué…Noix de coco fraîche, banana shake, jus de fruit de la passion, café glacé au lait concentré…on a testé tout ce qu’on pouvait !

Et on a également trouvé un cinéma passant des films en Anglais ! On est donc allé voir « Hunter Game » (il n’y a qu’un seul film par soir…). On était installé dans un énorme canapé, seuls dans la salle !

Bon par contre, c’était un copie piratée du film : mauvaise qualité, scènes coupées, sous titres décalés de 3 min environ… Heureusement que l’histoire n’était pas trop complexe

 

Ville suivante de notre itinéraire (et dernière partie de ce post) : Battambang, la 2ème ville du pays.

Comme souvent au Cambodge, la ville en elle même n’a pas beaucoup d’intérêt (quoiqu’il y a quand même quelques anciennes maisons coloniales), on visite plutôt les environs.

On a donc pris un tuk-tuk à la journée pour :

  • visiter un village, dans lequel était produit ce que notre conducteur appelait « Fromage Cambodgien ». C’est en fait une pâte constituée de poissons, d’eau et de sel, qu’on laisse mariner. Évidemment, au bout de quelques mois, ça pue…mais la comparaison avec le fromage s’arrête là. On n’a malheureusement pas pu goûter, mais ça nous a rappelé combien le camembert nous manquait !

 

  • Faire du « bamboo-train ». Encore un nom exotique ; ils sont forts en marketing en Asie…C’est en fait une ancienne voie ferroviaire reliant Battambang et Phnom Penh construite par les Français, détruite par les Khmers rouges, et qui n’a pas été remise en circulation depuis. Les habitants exploitent depuis des tronçons locaux en utilisant des plate-formes en bambou entraînées par un moteur de tondeuse à gazon, au départ pour transporter les marchandises et maintenant les touristes ! Vraiment mieux que le train de la mine d’Eurodisney !

 

Il n’y a qu’une seule voie, à double sens. Lorsque l’on croise un autre train, il faut démonter le wagon et le poser sur le bas-coté !

  • Découvrir le temple de Phnom Sampeu et ses grottes de sinistre réputation. En effet, les Khmers rouges y assassinèrent 10 000 personnes en les précipitant du haut d’une falaise… Notre chauffeur nous a laissé en bas de la montagne et nous a gentiment fait un plan pour pas qu’on se perde!

 

Superbe vue en haut de la montagne.

 

 Beaucoup de temples,

Et des paysages à la Indiana Jones,

  • Voir un milliard (c’est pas exagéré) de chauve-souris sortir de leur grotte vers 17h pour aller dîner…

Pour vous donner une idée, il s’écoule 1h entre les sorties de la première et de la dernière chauve-souris…On peut ensuite voir des énormes nuées noires dans le ciel, mais on n’a pas vu Batman…

Voilà, un peu de teasing pour annoncer que le prochain post sera sur Angkor !