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Le Far West à Cafayate

Written by guillaume. Posted in Argentine

Il y des endroits où l’on se sent bien dès que l’on y pose le pied, sans trop savoir pourquoi. C’est  le cas de Cafayate : une ville (un village ?) tranquille, un environnement superbe avec des « vrais cactus comme dans les westerns », une auberge sympa et pas trop chère, et du vin produit dans la région !

On a donc passé notre première journée à faire le tour des « Bodegas » (traduire par « vignobles »). Gratuits ou payants, en anglais, français ou espagnol, on a tout testé !

Ce qu’on en retiendra :

- La particularité du vin de la région vient de l’altitude des vignobles (entre 1500 et 2000m) et de l’amplitude thermique importante entre le jour et la nuit. La région donne donc des vins frais et chaleureux à la fois (on n’a pas dit qu’on avait compris la signification de cette phrase…).

- Le cépage emblématique est le Torrontes, produit uniquement en Argentine, et à 90% dans la région de Cafayate. Encore une fois, c’est donc le vin blanc qui est à l’honneur ; on commence à se demander où sont les vins rouges réputés…

  – Coté dégustation, le Torrontes sec n’est en effet pas mauvais, assez frais et fruité, mais pas très long en bouche. On a vraiment préféré le Torrontes « vendanges tardives », qui se marierait parfaitement avec le fois gras…même si le vigneron a tiré la tête lorsqu’on l’a suggéré. Pas une faute de goût non, juste qu’il n’aimait pas trop l’idée du gavage des oies…

On a également goûté des vins rouges, notamment des Malbec. C’est quand on a constaté que l’un d’entre eux nous faisait vraiment penser au vin de notre mariage et qu’on est allé vérifié sur Internet qu’on a appris que le Malbec était le cépage du Cahors, sous un autre nom : côt N ! Il est jamais trop tard pour apprendre…

Petit détour par une ferme de production de fromage de chèvre. La visite était marrante : à defaut d’avoir appris quelque chose puisque la guide ne parlait qu’espagnol, et très rapidement, on s’est occupé comme on a pu…

La dégustation était pour le coup décevante. On nous avait prévenu que le fomage de chèvre argentin n’était pas du tout le même que celui qu’on trouve en France ; effectivement, ca ressemble à du boursin de mauvaise qualité (avec toutes les déclinaisons : piment, herbes,…). Les argentins nous concurrencent peut être sur le vin, il ne sont pas prêts de le faire sur le fromage !

La deuxième journée a été beaucoup plus sportive. Après avoir loué des vélos, on les a mis dans un bus qui nous a déposé à la « Garganta del diablo ».

Et c’est parti pour 50 km sur la « quebadra de las Conchas ».

Le plus dur, ce n’est pas la chaleur ou le soleil, ce n’est pas non plus le relief (globalement ça descend). Le plus dur, c’est de devoir s’arrêter à chaque virage pour prendre une photo ! La route est en effet superbe et vraiment unique par rapport à tout ce que l’on a vu jusqu’ici.

Elle offre des multitudes de paysages différents, notamment la « palette de l’artiste » (nom officieux que nous lui avons donné). Des roches marrons, oranges, rouges, bleues (!) et violettes : les photos que l’on a prises nous semblent bien pâles par rapport à l’original…

On peut également y voir des sculptures naturelles : un crapaud, une chaumière, des maisons creusées dans la roche,…

Une des plus belles journées de notre tour du monde. On était par contre tellement fatigués le lendemain, qu’on a passé la journée à ne rien faire (on a fait une dernière dégustation de vin quand même…).

C’était notre dernière étape en Argentine. Après une étape forcée à Salta, on part à nouveau vers le Chili, dans le désert d’Atacama !

Le Nord de l’île du Sud, d’Ouest en Est

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Trois étapes (et demi) supplémentaires dans ce post… Et encore de nouveaux paysages !

Voici tout d’abord Punakaiki, et ses célèbres « Pancake Rocks ».

 On est d’accord, il faut un peu d’imagination pour voir un empilement de crêpes dans ces rochers. En tout cas, il s’agit d’une curiosité géologique unique au monde, dont l’origine n’a toujours pas été expliquée aujourd’hui.

L’hypothèse la plus semblable est la suivante : la compression de la roche sur de longs millénaires aurait entraîné la séparation du calcaire des autres minéraux.Il y aurait donc eu formation de différentes couches, plus ou moins solides. L’érosion plus rapide des strates  friables aurait donné cet aspect d’empilement.

La balade était vraiment sympa car elle serpente à travers les falaises et cavités.

Voilà maintenant le parc national Abel Tasman. En bord de mer, ce parc est le plus visité du pays. On peut y faire des randonnées de plusieurs jours, mais on s’est contenté de 2 randonnées d’une journée.

Et ça commence par un tour en bateau, qui nous dépose au départ de la randonnée. Technique originale : après qu’on est monté dedans, le bateau prend la route…

… et est mis à l’eau grâce à un tracteur.

On fait un arrêt en mer pour admirer une sculpture de Pac-Man, de Madame Nature.

Et c’est parti pour 3h de randonnée, sous un beau ciel bleu !

Si vous avez lu attentivement les quelques lignes texte au mileu des photos, vous avez dû remarquer que nous avions fait deux randonnées. Pour des raisons personnelles, on les a volontairement mélanger dans les photos !

Rassurez vous, on a profité de l’eau pas trop froide pour se baigner. Ca faisait quand même au moins 2 semaines qu’on ne l’avait pas fait, et ça nous manquait.

Avant de quitter l’île du Sud pour celle du Nord, on fait un dernier arrêt dans les vignobles du Marlborough. On se focalisera cette fois sur le blanc, et plus particulièrement sur le « Sôvinion blaaan ». Très bonne surprise, les vins de la région ont un goût prononcé de fruits exotiques, et plus particulièrement de fruit de la passion. Ça remplacera très bien le cidre…

 

Et voilà, une nouvelle page se tourne… on met le van sur le paquebot !