Rio ne répond plus !

Written by sophie. Posted in Brésil

Puisque certaines personnes nous l’ont réclamé,  nous prenons notre courage à deux main pour écrire le dernier article de ce blog. Dernière étape de notre tour du monde, Rio de Janeiro nous laissera un souvenir ambigu : Pain de sucre, Corcovado, Copacabana, mais également angoisse et stress du retour en France !

Rassurez-vous, quelques semaines mois se sont maintenant écoulé, nous avons survécu ! Le voyage s’éloigne tandis que nous reprenons une vie « normale ». Nous nous rendons compte progressivement que nous ne pourrons jamais vraiment partager cette expérience avec les autres (vous!). Impossible de décrire ce que l’on a ressenti, ce que l’on a vécu : nos récits aux uns et aux autres nous paraissent bien fades par rapport à la réalité de notre aventure.

Un nom de ville, une photo, ou même une simple musique suffisent par contre à réveiller nos souvenirs et à prolonger un peu le voyage. Nous ne comptons plus les « tu te souviens ? » « Ça ne te fait pas penser à quelque chose ? » qui ponctuent maintenant nos discussions…

Un dernier mot pour la fin : merci à tous d’avoir suivi nos aventures !

 

 

Ilha Grande

Written by sophie. Posted in Brésil

La côte entre Sao Paulo et Rio est vraiment superbe, et l’on ne compte plus le nombre d’îles et îlots que nous avons aperçus depuis la vitre du bus. Malheureusement, notre temps est limité : nos étapes le sont donc aussi. 

Nous quittons le continent pour nous rendre sur  Ilha Grande,  la plus grande de ces îles : 200km², 1 seul village, 0 voiture !

Pour traverser l’île, il faut donc utiliser ses jambes…et ça grimpe !

On découvre alors des dizaines de plages, désertes / paradisiaques / colorées / immenses / ensoleillées. Malheureusement, nous n’avons jamais eu tous ces critères à la fois…

La plage la plus célèbre, Lopes Mendes, est quand même l’une des plus belle du littoral brésilien.

On doit vous avouer qu’on a un peu triché pour aller voir certains coins de l’île. On a « emprunté » un bateau afin de faire du snorkeling dans la Laguna Azul.

Une belle journée, même si les poissons n’étaient pas aussi beaux que l’on imaginait. On a donc plutôt profité du paysage !

 Pour nous, Ilha Grande restera surtout l’endroit où l’on a fêté nos noces de coton ! Et oui, ca fait plus d’un an maintenant…le temps est passé vraiment (trop?) vite.

Un petit coin de Paraty

Written by sophie. Posted in Brésil

Le jeu de mot est facile, on vous l’accorde. Mais le titre correspond tellement à ce que l’on a vécu à Paraty qu’on ne pouvait pas passer à côté.

Imaginez…une plage déserte, dont le sable est si fin qu’il crisse sous les pieds. 

 Imaginez…quelques rochers érodés par le temps, d’où l’on peut observer les îles verdoyantes à l’horizon.

 Imaginez…des criques reculées aux eaux turquoises pleines de poissons.

Et oui, vous voilà à Paraty ! Enfin, pour être exact, sur la plage de Trindade, à 30 minutes de bus.

Le village vaut aussi le détour, même si ça fait un peu « ville musée » avec les canaux, les ruelles pavées et les maisons colorées !

En bonus : une dernière photo, « artistique » !

 

Journée ordinaire autour du monde

Written by sophie. Posted in Brésil, Uncategorized

Sao Paulo est une grande ville. C’est même une mégalopole, 5ème plus grande agglomération urbaine du monde. La vie doit y être assez agréable ; la visite est intéressante, sans plus.

On va vous raconter notre journée dans cette ville, une journée assez représentative des « journées ordinaires » que nous avons vécues, celles où il ne se passe pas grand chose, où l’on ne voit rien d’exceptionnel, mais qui sont au final le « luxe » de ceux qui voyagent longtemps et qui peuvent se permettre de se reposer.

 

8h : Après avoir patienté une demi-heure dans son lit, Sophie se lève. Premier réflexe : allumer son téléphone pour consulter ses mails.

8h15 : Guillaume ouvre un œil, et le referme.

8h30 : Guillaume se lève. Premier réflexe : allumer son téléphone pour consulter ses mails.

8h45 : Petit-déjeuner. Le bon point de l’hôtel : un buffet à volonté, avec pain, fromage, jambon, jus d’orange, café, fruits,… Ça compense le fait de devoir dormir à nouveau en dortoir. Cette nuit, il n’y a d’ailleurs eu aucun problème, tant mieux.

10h (oui, on prend notre temps) : On se fait des croques-monsieur à emporter. Il n’y a pas de petites économies…

10h15 : Douche. On a eu la flemme de la prendre hier soir (on ne sentait pas mauvais de toute façon). Première et deuxième douches froides, la troisième sera la bonne.

10h45 : « Bon, on y va ? », « Ouais, juste deux minutes, je regarde un truc »

11h15 : Départ vers l’arrêt de bus. Il passe juste  sous notre nez.

11h50 : Le bus arrive enfin. On se demande pourquoi c’est dans les pays « développés » qu’on attend le plus les transports en commun. En Bolivie, les bus passaient toutes les 2 minutes maximum.

12h15 : On découvre la « Praça de Sé », et sa cathédrale. C’est bon, on a vu l’immanquable de la ville,  le « 3 petits routards »…Bof

12h25 : Une autre place, un collège jésuite, un édifice néoclassique.

12h30 : Nous voilà dans le quartier des affaires de Sao Paulo. Il y a 6 mois, ça nous aurait amusé de voir toutes ces personnes en costume/tailleur déambuler comme des fourmis. Aujourd’hui, on s’imagine tristement à leur place dans quelques semaines…

12h35 : On lève les yeux pour « admirer » la tour Altino Arantes, cousine sud-américaine de l’Empire State Building.

13h00 : Place de la République. La parc tropical au milieu de la place est une bonne surprise. On en profite pour faire la pause déjeuner.

13h30 : On se décide à rentrer à pied. Outre le fait qu’on découvrira ainsi un peu plus la ville et qu’on n’a pas grand chose d’autre à faire, c’est aussi et surtout le moyen de prendre une glace ET une bière sans culpabiliser : on a économisé le ticket de bus !

 15h30 : De retour à l’hôtel. Premier réflexe : allumer son téléphone pour consulter nos mails.

16h30 : Deuxième sortie de la journée, pour aller retirer de l’argent et faire les courses !

 17h15 : De retour à l’hôtel. Premier réflexe : allumer son téléphone pour consulter nos mails.

19h30 : La pizza surgelée  est dans le four. On a quand même pris des tomates-cerise et des poivrons pour accompagner la bière et nous donner bonne conscience

20h00 : Tous les brésiliens sont devant le poste de télé. C’est pourtant demain que le Brésil joue (coupe des confédérations). Des gradins dans la rue, des fanfares, des feux d’artifice, des commentateurs sportifs…que se passe-t-il ?

20h05 : Ah ok, c’est une manifestation. Enfin, c’est plutôt LA manifestation, contre l’augmentation des prix des transports en commun, les coûts liés à la coupe du monde et la corruption en général. C’est incroyable de voir un pays où les manifestations sont si rares qu’elles passent en direct et en prime-time à la télé. On a en plus le droit au son stéréo, car le cortège passe juste devant notre hôtel. Vite, tout le monde se lève pour jeter un oeil.

21h30 : On décide de laisser nos amis brésiliens et de nous « exiler » dans la chambre pour regarder une série (téléchargée légalement bien sûr).

23h00 : Bonne nuit. Dernier reflexe : allumer son téléphone pour consulter nos mails !

 

 

La côte équatorienne

Written by sophie. Posted in Equateur

Le compte à rebours est lancé…moins d’un mois avant le retour !

Finis les randonnées et les musées, nous comptons passer ces derniers jours à la plage ! Il y aura certainement quelques exceptions à notre programme, mais entre la côte pacifique de l’Équateur et la côte atlantique du Brésil, on ne devrait pas avoir de mal à trouver notre bonheur.

On s’arrête donc à Puerto Lopez, un village connu pour :

- sa plage : sans être parfait, le cadre est quand même sympa…

 - son port, enfin plutôt les nombreux bateaux de pêche. Parce que nous n’avons pas vu réellement de port, mis à part un morceau de plage où des dizaines de bateaux étaient échoués.

En tout cas, le nombre d’oiseaux indique clairement que les bateaux ne sont pas là uniquement pour la décoration. La pêche reste encore l’une des activités principales des habitants.

- l’Isla de la Plata, surnommée également « les Galapagos des pauvres ». Si vous ne souhaitez pas vous ruiner à aller sur l’île la plus connue de l’Equateur/Amérique du Sud/monde, on vous conseille cette solution.

L’Isla de la Plata possède une faune et une flore extraordinairement riche, ou en tout cas extraordinairement inhabituelle. On a eu par exemple la chance d’être accueilli pas des énormes tortues venues danser autour du bateau.

On passe les détails logistiques pas forcément idéaux : tour organisé, temps limité sur l’île, randonnée en groupe obligatoire (pas la randonnée, le groupe !),… L’île étant protégée, on comprend ces mesures, et on se réconforte avec la vue.

On n’est habituellement pas fan des oiseaux, mais ceux que l’on a croisés nous ont un peu fait changer d’avis. A commencer par le fou à pattes bleues

On ignore encore les noms des autres espèces rencontrées, malgré les explications en espagnol de notre guide. On les appellera donc « l’oiseau-bain moussant »…

…et « le rouge gorge qui voulait devenir aussi gros que le bœuf ».

Et si l’on vous dit que ce que nous avions vu jusqu’ici n’était rien par rapport à ce qui nous attendait lors de la traversée-retour…

Et oui, des baleines à bosses nous ont « accompagnés » pendant quelques minutes !

Pas facile de prendre la photo au bon moment (et au bon endroit), et pourtant, on a eu de nombreuses occasions. Les meilleures images resteront donc dans nos têtes !

- le parc national Machalilla (si vous êtes perdu dans la lecture de cet article, souvenez vous que nous l’avons construit comme une liste des choses à voir à Puerto Lopez), et plus précisément la communauté d’Aqua Blanca. Outre l’histoire et le mode de vie de la communauté, c’est l’occasion de découvrir des paysages toujours impressionnants.

Quelques curiosités ont retenu notre attention, comme les arbre-cactus.

Arrêt obligatoire à Laguna Blanca (qui n’est plus blanche depuis plusieurs années) pour se tartiner de boue avant de plonger dans l’eau saturée en souffre. Il parait que c’est bon pour la peau…

- Toujours dans la parc Machalilla, la plus belle plage d’Equateur (selon certaines sources non objectives) : Los Frailes. C’est en fait une succession de 3 plages de sable fin, propres (ce qui est rare en Amérique du Sud), désertiques, dans un cadre magnifique. Parfait malgré les quelques nuages à l’horizon…

 -  les poissons grillés au barbecue, les tuk-tuk, l’hôtel avec terrasse, les croques-monsieur servis sur la plage,…il y a encore beaucoup à dire sur Puerto Lopez.

 

On termine cet article et notre périple en Equateur à Guayaquil, la capitale économique du pays. On nous avait dit beaucoup de mal  de cette ville : sans charme, rien à faire,… On a été positivement surpris.

A première vue, Guayaquil ressemble à une  ville européenne d’après-guerre : immeubles gris, larges avenues et rues étroites, et quelques bâtiments « anciens ».

Mais si on cherche un peu, on découvre sur la colline les vieux quartiers, dont les couleurs (et l’anarchie) rappellent Valparaiso.

Et d’en haut, on peut profiter de la vue.

Surtout, c’est l’un des rares endroits où l’on peut observer des iguanes en liberté en pleine ville ! Et ça, ça n’a pas de prix.

 

Quito, les tops et les flops !

Written by sophie. Posted in Equateur

 Deuxième plus haute capitale du monde après La Paz, Quito allie le pire et le meilleur. Voilà un panorama de ce qui nous a plu et déplu.

On n’a pas aimé : mettre une heure et demi pour rejoindre notre hôtel depuis la gare routière, dans un bus plein évidemment.

On a aimé :  la vieille ville, inscrite au patrimoine mondiale de l’Unesco, et ses nombreux bâtiments coloniaux.

On a aimé : ne pas payer le bus de temps en temps, sans comprendre pourquoi.

On n’a pas aimé : le parc Mitad del Mundo, une vraie arnaque. A l’origine, c’est le lieu où La Condamine a effectué ses mesures pour établir que la Terre n’était pas parfaitement ronde. Il avait pour cela besoin de se trouver sur la ligne d’équateur (et de comparer avec des mesures prises au pôle Nord). Sauf que, contrairement à ce qu’indique un monument de 30m de haut, la ligne équinoxiale ne traverse pas du tout le parc (à 200m près, dommage). Ce n’est pas la seule approximation : les horloges solaires sont par exemple orientées n’importe comment, aucune n’indique l’Est dans la même direction). Et surtout, ce parc est constitué à 95% de boutiques à touriste et restaurants. Les quelques musées (intéressants) n’ont rien à voir avec l’Équateur/l’équateur.

 

On a aimé : le musée Inti Ñan. Situé exactement sur la ligne calculée par GPS ; une visite guidée permet d’avoir des explications sur les phénomènes solaires à l’équateur (équinoxe,…) et faire des expériences troublantes…

1) Sur l’équateur, la force de Coriolis est nulle. L’eau s’écoule donc dans l’évier sans tourner ! On a fait le test en vidant un » évier portable »  en trois points différents : sur l’équateur, aucun tourbillon. Au Nord, l’eau tourne dans le sens des aiguilles d’une montre. Au sud, dans le sens trigonométrique.

2) Sur l’équateur, il est extrêmement difficile de garder l’équilibre en marchant les yeux fermés. Une question d’équilibre des forces. Quand on se trouve dans un hémisphère, la résultante des forces  qui s’appliquent sur un individu est toujours (globalement) dans la même direction. On compense alors facilement et naturellement en « se penchant d’un côté ». En marchant sur la ligne, on subit une force parfois à gauche, parfois à droite, selon qu’on dérive légèrement d’un côté ou de l’autre de la ligne. Et si en théorie, il est possible de rester parfaitement sur la ligne, en pratique, on n’arrête pas de passer d’un hémisphère à un autre.  Impossible donc de compenser naturellement les forces : la force « compensatrice » va au contraire accentuer la résultante des forces dès qu’on sera passé de l’autre côté. « Pas la peine de faire math sup pour comprendre ! »

3) Sur l’équateur, il est possible de faire tenir un œuf sur un clou (de 2mm de diamètre environ), les forces s’exerçant sur l’œuf s’annulant entre elles. Ça n’est pas non plus si facile ; on n’a eu aucun problème pour le faire, mais on a été les deux seuls du groupe à y arriver. On a eu droit à un diplôme…

Vous êtes bluffés ? Encore faudrait-il que ce qu’on l’on vous a dit soit vrai !

1) L’expérience de l’évier est complètement fausse. Contrairement à l’idée reçue, l’eau ne tourne pas dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord. Enfin plutôt : l’eau ne circule pas toujours dans le sens des aiguilles d’une montre. A l’échelle d’un lavabo, la force de Coriolis est en effet négligeable par rapport à d’autres facteurs, forme du lavabo et mouvement initial de l’eau notamment. Faites le test ! Comment expliquer l’expérience qui a été faite devant nos yeux ? Puisqu’il s’agissait du même évier, on en conclut que c’est le mouvement initial de l’eau qui change entre les 3 essais. Au départ, l’évier, posé sur l’équateur, était rempli depuis longtemps (donc eau sans mouvement). Ensuite, la guide l’a à nouveau rempli, au Nord puis au Sud, en donnant un léger mouvement à l’eau dans le sens qui l’arrangeait…Et voilà la mystification, pas très honnête quand même. Pour information, la force de Coriolis a par contre un réel effet sur le sens de rotation des tornades et des typhons !

2) Si la perte d’équilibre à l’équateur est réelle (on l’a testé pour vous), l’explication qu’on en a donné n’est qu’une hypothèse. C’est l’explication la plus probable qu’on a imaginée, mais on ne l’a pas vérifiée ! Il suffirait d’ailleurs qu’il y ait un peu de vent pour que tout soit remis en cause… Impossible de trouver des  informations fiables  sur Internet. On ne tombe que sur des blogs de personnes « émerveillées » par ces expériences, mais qui ne se posent pas la question de savoir pourquoi.

3) Effectivement, il est possible de faire tenir un œuf sur un clou à l’équateur. Mais rien ne nous dit qu’on ne peut pas le faire aussi bien en France. Sur l’équateur, il est également possible de faire cuire cet œuf à la poêle, ou de le lancer en l’air et de le rattraper…mais ça, on est quasiment sûr que ça n’a rien à voir avec la latitude. On n’est pas en train de dire que l’expérience de l’œuf est fausse, mais simplement qu’il faut se poser la question de savoir si elle est significative. Et de manière plus générale, qu’il faut toujours garder un esprit critique !

On s’est quand même bien amusé à faire ces expériences pas très scientifiques !

On a aimé : les 50 merceries  les unes à coté des autres, où Sophie a acheté du fil pour faire des bracelets brésiliens. Inutile de nous envoyer de l’argent, nous ne comptons pas les vendre au Brésil pour financer la fin de notre voyage. C’est juste un passe-temps pour le bus ou la plage (que Guillaume a bien du mal à comprendre…).

On n’a pas aimé : le boui-boui où l’on a mangé le premier soir

On a aimé (enfin, surtout Guillaume) : les Chicharron, des morceaux de gras de porc grillés, l’équivalent équatorien (en moins bon quand même) des grattons de canard toulousains.

On a aimé : le marché d’Otavalo, à 2h de Quito. c’est l’un des plus grand d’Amérique latine. Le samedi matin, les rues sont envahies de stands colorés : tenues traditionnelles, souvenirs, bétail, instruments de musique,… On y trouve de tout, à condition de trouver la bonne allée.

On n’a pas aimé : les pickpockets. Enfin plutôt, la psychose du pickpocket, parce qu’on n’a eu aucun problème heureusement. C’est l’une des spécialités de la ville. Avec toutes les histoires qu’on nous a racontées (téléphone « perdu », sac ouvert au cutter,…), on a fini par voir des voleurs partout, et à surveiller jusqu’à la vieille dame qui nous frôlait dans le bus.

La boucle de Quilotoa

Written by sophie. Posted in Equateur

La boucle de Quilotoa, c’est un arrêt obligatoire de tout voyage en Equateur. Chaque personne que vous croisez vous répète qu’il faut y aller, et vous dîtes la même chose à tous ceux que vous rencontrez une fois que vous « l’avez faite » !

Mais qu’est-ce donc ? C’est une boucle (on n’a pas trouvé de synonyme) reliant plusieurs villages andins, qu’on parcourt en plusieurs jours de randonnée. Évidemment, les paysages sont superbes. Et comme souvent en Équateur, on est libre et tranquille, les gens sont sympas… Bref, on s’y sent bien tout simplement.

On vous passera les détails sur le casse-tête logistique pour arriver jusqu’à Quilotoa, le premier village de notre trek (qui est en fait le deuxième village de la boucle, mais nous sautons une étape). La région est vraiment mal desservie en bus, on a dû terminer en pick-up.

A peine arrivés, nous partons voir le lac Quilotoa, formé au fond d’un cratère.

Et, courageux (comme vous le savez maintenant depuis que vous suivez ce blog…), nous descendons pour l’admirer. On est à 3900m, les 300m de remontée dans le sable promettent d’être sportifs…

En théorie, le lac change de couleur selon l’ensoleillement, du bleu turquoise au bleu marine. Pour nous, sous les nuages, il sera plutôt vert !

On ne s’attardera d’ailleurs pas autant qu’on aurait voulu, le ciel devenant menaçant.

Dans la montée, on aura une bonne surprise. On croisera Florian, un français qu’on avait rencontré 4 mois auparavant, à Pucon au Chili.

Petit aparté : on a retrouvé plusieurs fois des personnes qu’on avait déjà croisées auparavant. A chaque fois,c’est une impression étrange. Pendant notre tour du monde, on rencontre de nombreuses personnes, c’est sympa, intéressant,etc…mais aussi répétitif (« Et vous, vous êtes partis depuis combien de temps ? Vous êtes allé où ? C’est bien ça, vous avez des conseils ? ») , souvent rapide donc superficiel et un peu fatiguant à la longue.  Les visages familiers nous manquent vraiment. Du coup, revoir une personne « connue », c’est exceptionnel et ça fait plaisir ; on a un passé et quelques souvenirs communs ! En quelque sorte, c’est une amitié de substitution (ça pourrait presque paraître pathétique, si on n’était pas en train de parler de rencontres autour du monde) : on fait inconsciemment comme si on retrouvait un vieil ami.

Bref, tout ça pour dire qu’on s’est vite retrouvé autour d’une…tisane (il fait presque 0°C le soir ici, sans chauffage évidemment) pour discuter de tout et de rien.

Le lendemain matin, on part sous un grand soleil pour un trek de 4/5h entre Quilotoa et Chugchilan.  Le chemin est normalement bien indiqué, mais les locaux enlèvent régulièrement les panneaux pour obliger les touristes à prendre un guide… On a réussi à trouver une sorte de carte avec quelques indications sur Internet, on est donc assez confiant. On ne risque pas de se perdre avec des indications aussi précises que « à la 3ème dune de sable, tourner à gauche »…

 On commence par faire le tour du lac. Enfin, une partie seulement, le tour complet prenant 5h à lui seul. C’est d’ailleurs ce qu’a prévu de faire Florian, que nous avons abandonné pour la journée, mais que nous avons prévu de retrouver le soir même.

Même sous le soleil, le bleu du lac n’est malheureusement pas turquoise. Ça reste quand même incroyable, notamment avec les volcans et montagnes en arrière plan.

Nous voilà à la troisième dune. On regarde une dernière fois le lac avant de plonger dans la vallée.

Le chemin fait des lacets (et des détours) que nous trouvons beaucoup trop longs. On préfère donc descendre en ligne droite à travers champs, au milieu des vaches et des moutons.

Quelques centaines de mètres de plat, à peine le temps de traverser le village de Guayama…

…Et c’est reparti pour la descente ! Mais cette fois, il faudra remonter de l’autre côté du canyon.

La descente est super sympa : c’est étroit, raide, glissant et magnifique !

La traversée de la rivière signale le début de la montée…Bizarrement, on a pris beaucoup moins de photo (aucune qui vaille le coup en fait). mais rassurez vous, on est arrivé entier, juste un peu fatigué !

 L’hôtel est d’ailleurs vraiment bien. On est assez surpris de trouver un billard dans la salle commune, mais on n’attend pas longtemps avant d’y jouer et d’y rencontrer un couple de Français, Cécile et Laurent (comment ça, vous vous en fichez de connaître leurs prénoms ? Nous, ça nous permettra de ne pas les oublier !).

Petit aparté 2 : on n’avait encore rencontré aucun Français en Équateur. On commençait à se dire qu’ils évitaient, à tort, ce pays. On en a rencontré 6 pendant cette boucle. Conclusion : les Français aiment marcher.

Le lendemain, c’est donc à 5 que nous faisons la randonnée « Cloud Forest ». Comme son nom l’indique, c’est une ballade qui passe au dessus des nuages.

On cherchera en vain une fromagerie conseillée par le gérant de l’hôtel. Après une heure, comme personne n’était capable de nous renseigner correctement, et que « de toute façon, leur fromage doit être mauvais », on a abandonné ! On se contentera du paysage.

Deux photos de groupe pour terminer cet article : l’une pendant l’effort…

…l’autre pendant le réconfort !

 

Baños (non pas les toilettes…)

Written by sophie. Posted in Equateur

 90% de la population de Baños travaille dans le tourisme. Pas la peine de préciser qu’on n’atterrit pas dans cette ville pour chercher un coin tranquille : nous sommes ici pour une nouvelle session de « sport extrême »  !

Petit échauffement en grimpant (en courant bien sûr) jusqu’au point de vue.

Et on enfile les combis pour une matinée de rafting !

La rivière Pastaza est de classe III+. Définition :  désigne une rivière difficile. La présence de vagues irrégulières ou hautes , de rochers, de seuils et de remous forme des obstacles parmi lesquels la passe demeure visible. Les trajectoires doivent être précises. Le port du casque est obligatoire. Pour les non-initiés, ça veut dire : « attention, ça va vraiment secouer… »

On a même eu droit à un petit plongeon..Heureusement, l’eau n’était pas trop froide !

On pensait que la fin serait plus tranquille, c’était sans compter sur la grêle ! On s’en fiche, on est déjà trempé !

 [FIN]

Premiers pas en Equateur

Written by sophie. Posted in Equateur, Uncategorized

 L’équateur, un nouveau pays que nous allons découvrir pendant à peine 3 semaines. On aurait aimé y rester plus longtemps (surtout depuis qu’on y est en fait), mais à 1 mois du retour, ce n’est pas vraiment possible. On ne verra donc qu’un petit bout du pays !

Nous faisons un premier arrêt à Cuenca, ville coloniale (encore !) inscrite au patrimoine mondiale de l’Unesco (encore!). Alors, c’est vrai que la ville n’est pas moche, que certains bâtiments sont même superbes,  et qu’il est agréable de se promener dans les ruelles ou le long de la rivière, mais on a quand même rien trouvé d’exceptionnel. Peut-être est-ce dû aux nuages et à la pluie qui nous ont accompagnés dans notre visite et/ou au fait que tout était fermé parce qu’on était dimanche…Ou alors, on devient juste insensibles !

Le parc national Cajas, à une heure de la ville, nous a par contre totalement convaincu. Lors d’une courte balade de 3 heures, on a retrouvé un sentiment de liberté et de solitude qui nous avait un peu manqué au Pérou. C’est simple, seulement 8 personnes (dont nous) ont visité le parc cette journée-là. En plus, comme tous les parcs en Équateur depuis 2012, il est gratuit. Une mesure visant à « encourager le tourisme et inciter les équatoriens à s’intéresser à la biodiversité de [leur] pays ».

Que demander de plus ? Le soleil ? Il était même au rendez-vous !

Le  paysage est vraiment singulier, l’atmosphère est paisible, le tout est superbe.

Le parc est composé de centaines de lagunes. On en verra une bonne vingtaine: des grandes, des petites, des tordues et même des poilues !

Et pour conclure cette journée en beauté, on se fera ramener dans le pick-up d’un employé du parc. Même pas besoin d’attendre le bus!

Sea, Surf & Sun

Written by sophie. Posted in Pérou

Mine de rien, ça faisait 3 mois qu’on n’avait pas vu la mer, enfin plutôt qu’on n’avait pas vu la plage. On n’a donc pas hésité à y passer une semaine dès que l’occasion s’est présentée !

Nous avons d’abord passé quelques jours à Huanchaco, mais la mer étant trop froide, nous sommes remontés vers l’équateur (la ligne, pas le pays) jusqu’à Mancora, une « célèbre » station balnéaire au Nord du Pérou, réputée pour… le Surf !

C’est donc avec courage que Guillaume a loué une planche pour la deuxième session surf de sa vie. On ne vous cache rien, ce fut un échec total. Après avoir galéré pendant 15 minutes et s’être fait retourner comme un crêpe par des gros rouleaux pour passer « derrière les vagues », il n’a malheureusement pas réussi à bien prendre la vague…et s’est pris juste derrière  un n-ième rouleau et sa planche dans la tête !  20 minutes et un nouvel essai plus tard, il a dû se rendre à l’évidence : si Mancora est réputée pour les surfeurs, c’est que les vagues sont (beaucoup) trop grosses pour les débutants !

Pendant ce temps-là, Sophie se marrait sur la plage et prenait des photos…

On s’est donc contenté de bronzer sur la plage et de se baigner, toujours dans les vagues.

 Sans oublier le traditionnel coucher de soleil sur l’océan, une bière à la main !