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El fin del mundo

Written by sophie. Posted in Argentine

On passe la frontière entre le Chili et l’Argentine pour la 3ème fois, en traversant cette fois le célèbre détroit de Magellan (la frontière est en réalité quelques kilomètres plus loin).

Il fait pas chaud, pas beau, mais on reste courageusement sur le pont pendant toute la traversée, nous imaginant à la place des premiers navigateurs ayant parcouru ces eaux.

On arrive dans une région « mythique » : la terre de feu, également surnommée « le bout du monde ». On pose nos valises à Ushuaïa, ville mondialement connue pour être la plus australe du monde…même si ce n’est pas tout à fait vrai ! Il existe une ville Chilienne, Puerto Williams, également en Terre de feu, encore plus au Sud. Mais avec 3000 habitants, elle est trop petite pour être considérée comme une ville par les Nations Unies ( 20000 habitants au minimum, source : blog trouvé par une recherche google, information non vérifiée…)

On avait rencontré beaucoup de gens déçus par Ushuaïa, la considérant comme un simple port industriel sans intérêt touristique. On a pour notre part vraiment aimé. On s’est déjà aperçu en discutant avec les gens que chacun a des « coups de cœur » différents. Et de la même manière, tout le monde a eu des mauvaises expériences, mais personne au même endroit. La perception que l’on a d’un lieu dépend de nombreux facteurs : la météo en premier lieu, mais également l’hôtel et les gens qu’on rencontre, le choix des visites, le nombre de touristes au mètre carré, le temps qu’on y passe (enfin plutôt l’impression de courir ou de prendre son temps), et…l’attente suscitée par l’endroit avant d’arriver. A Ushuaïa, nous avons peut être eu de la chance !

On a renoué avec nos anciennes habitudes touristiques : visite de prison et animaux !

Comme presque toutes les villes qu’on visite, Ushuaïa était au départ une ville pénitentiaire. En plus de la prison en elle même, le musée comprend une partie sur les explorateurs / navires historiques de la région. Instructif, il est par contre très mal organisé : difficile de suivre le fil.

On peut partir en excursion pendant plusieurs jours en Antarctique à partir d’Ushuaïa, ça doit être impressionnant. Nous, on s’est limité à l’excursion d’une journée pour aller voir…les pingouins ! Sous le soleil…

Premier arrêt : l’île aux lions de mer. De loin déjà, on sent (au propre comme au figuré) que cette île n’est pas comme les précédentes.

Et en effet, il y a sur ce bout de caillou des dizaines de lions de mer. On a croisé de nombreuses îles désertes, et on les trouvent tous entassés. Il y a les mêmes problèmes de logement qu’à Paris, sauf qu’ici, un bon coup de crocs permet de récupérer l’appartement du voisin.

On trouve aussi sur l’île des…cormorans. Et non, c’est blanc et noir comme les pingouins, ca se met debout sur ses pieds comme les pingouins, mais ce ne sont pas des pingouins !

Deuxième arrêt : le phare, symbole de la ville. En rouge et blanc, seul sur sa petite île au milieu du canal de Beaggle, avec les montagnes (ou les nuages) derrière, c’est le cliché de la carte postale !

Et enfin, après 3h, on les aperçoit. Il nous attendent sur la plage, pas du tout effrayés par le bateau (il doivent avoir l’habitude maintenant).

Certains prennent même la pause.

 On a également fêté Noël à Ushuaïa ! Une petite explication s’impose : (belle)-sœur et (beau)-frère nous ont gentiment fait cadeau d’un restaurant « pour nous sortir de la misère et nous permettre de bien manger au moins une fois pendant le voyage ». On a mis un peu de temps, mais on a enfin trouvé l’endroit idéal : rien de mieux  que d’être au bout du monde pour aller dans le « meilleur restaurant » de la ville déguster des coquilles Saint-Jacques, du King Crab (spécialité de la région), une « marquise au chocolat », et autres… Merci !

Un peu de sport pour éliminer l’excès de la veille…direction le parc national « Tierra del Fuego ». Toujours sous le soleil, on profite une dernière fois des paysages enneigés et du froid du Sud de l’Amérique du Sud, avant de prendre un avion pour Buenos Aeres.

A première vue, c’est très similaire au reste de la Patagonie. Mais on trouve quand même des nouveautés. Enfin, on en a trouvé sur le moment, mais on est incapable de s’en rappeler maintenant. Bref, « same same, but different » comme disent certains…

C’est également l’occasion de prendre en photo un faucon une buse un rapace.

 Et on finit notre parcours par 2 lacs, aux noms explicites : le laguna verde

Et le laguna negra.

Le Perito Moreno, c’est bôôô !!!

Written by sophie. Posted in Argentine

30 heures…c’est le temps  qu’on a passé dans le bus pour aller de Bariloche à Calafate ! C’est au final passé assez vite grâce aux films (heureusement en anglais) que l’on nous a passés. Bon, on ne fera pas ça tous les jours non plus.

La ville de Calafate nous a laissé un sentiment contradictoire. D’un coté, c’est l’une des pires villes que nous ayons vues. Pas tellement parce qu’elle n’est pas jolie, mais plutôt parce qu’elle pratique le « tourisme agressif » :  4 magasins sur 5 sont des boutiques de souvenirs, les prix sont exorbitants, il est impossible de visiter par ses propres moyens la région (sauf si vous possédez une voiture), et les excursions sont mal prévues (on ne peut rester qu’une heure sur le lieu) et non flexibles, en plus d’être chères. Pourquoi peuvent ils se permettre de traiter les touristes comme des moutons ? Tout simplement parce qu’il y a ici de magnifiques glaciers, notamment le Perito Moreno : la région est l’une des plus belles d’Argentine . Ce qui fait que, d’un autre côté, nous avons également adoré Calafate !

Voilà donc une succession de photos du Perito Moreno !

- De loin, photo prise d’un bateau

- d’un peu plus près

- De près

- Une autre partie avec un petit iceberg devant (il fait 5 km de long et 60m de hauteur quand même)

- Avec Sophie devant, sans le flash

- Avec Sophie devant, avec le flash

- Avec le sourire (…regardez bien la photo)

- Avec Guillaume devant, congelé même si ça ne se voit pas

- Et une dernière, avant que le bateau ne reparte !

- Vue d’ensemble, prise de terre

- Prise au moment où un bloc de glace tombe (Régulièrement, des blocs de glace tombent avec fracas dans le lac. Contrairement à la majorité des glaciers, celui-ci avance (de 2m par jour ! (on va arrêter les parenthèses, sinon, ça va être dur à suivre)). Comme il est coincé entre les montagnes, ça gronde, ça craque, et ça casse.)

- d’une autre plateforme

- Et avec nous deux, cachant le glacier !