Dans la pampa amazonienne
A une heure de vol de La Paz, un nouveau dépaysement nous attend lorsque nous arrivons à Rurrenabaque. Il fait beau, chaud et humide… les gens se promènent en scooter… les maisons sont ouvertes…les palmiers et bananiers poussent par centaines… on a l’impression d’être revenus au Cambodge!!
Dés le lendemain matin, on part pour un trek de 3 jours dans la pampa amazonienne, avec 5 autres personnes.
Nous retrouvons avec plaisir les canoés en bois instables que nous avions laissé en Asie, qui nous permettent de naviguer à la découverte d’incroyables animaux exotiques dans leur milieu naturel.
Et on n’a pas été déçu par les animaux : où que l’on soit, à n’importe quel moment de la journée, il y en a toujours un à portée de vue !
- des singes qui jouent
- d’autres qui dorment
- des tortues qui bronzent
- des oiseaux qui sèchent
Et la balade continue jusqu’au coucher du soleil.
C’est beau mais l’inconvénient c’est qu’il y a des milliards de moustiques!! Malgré le spray et nos habits longs, on sert de diner à la faune locale…
Comme promis, même après la tombée de la nuit, on continue à voir des animaux. On utilise nos lampes frontales pour trouver les reptiles dont les yeux brillent dans la nuit. On verra:
- des bébés alligator, qui se cachent des prédateurs
- et la maman, qui chasse
On aura d’ailleurs la surprise de retrouver l’un d’entre eux au pied de notre chambre le lendemain matin… Heureusement, les cabanes sont construites sur pilotis.
Au péril de sa vie, Sophie a même réussi un superbe cliché !
Puis on part à la chasse à l’anaconda. La saison des pluies venant de se terminer, le niveau de l’eau est haut. La pampa est donc inondée, et nous avançons difficilement à travers les broussailles.
On aura parfois de l’eau jusqu’aux genoux!
En saison sèche, les anacondas se regroupent tous au bord des lacs (ils chassent dans l’eau et bronzent/ se reposent en hauteur, sur les arbres et arbustes). Mais en ce moment, ils sont libres de se promener un peu partout, dans la pampa gorgée d’eau. Le guide nous a donc prévenu qu’il serait difficile de trouver un anaconda (un groupe sur deux en voient a priori). On s’est donc dispersé avec « l’ordre », si l’on en voyait un, de l’attraper fermement par la queue pour l’empêcher de s’enfuir, en sifflant pour appeler les autres… Plus facile à dire qu’à faire ! Après une demi-heure de recherche, lorsque l’on n’y croyait plus vraiment, c’est finalement le guide lui-même qui a sifflé, ce qui a arrangé tout le monde !
Et on a pu posé pour la postérité ! Environ 3m de long,bien loin des 12m du plus long anaconda observé et encore plus de ceux du cinéma, qui atteignent facilement 25m !
On profite du retour au camp pour voir d’autres animaux :
- Un oiseau qui fait son nid
- des « perroquets » qui chantent
- et un black caïman de 5m qui fait peur (Le caïman noir est le plus gros crocodilien d’Amérique. Il peut atteindre 7m.)
Nouvelle activité : la pêche aux piranhas. Un hameçon, un fil et du poulet en barquette suffisent.
Il suffit ensuite d’un peu de dextérité pour tirer sur la ligne au bon moment !
Bon, ok, on s’attendait à pêcher des piranhas de 50cm, on a eu des prises beaucoup moins impressionnantes. Mais de près, ça peut éventuellement faire peur.
Voilà le fruit de notre pêche : une belle brochette qu’on a dégusté au dîner !
Un nouveau coucher de soleil, sur l’eau cette fois-ci.
Et c’est reparti le lendemain matin pour une baignade…avec les dauphins roses. Les alligators et piranhas ne sont pas très loin, mais on nous a assuré qu’ils ne s’approchent pas des zones « réservées » aux dauphins…On n’a pas eu de problème en tout cas.
L’eau est bonne mais les dauphins ne s’approchent pas vraiment… On en verra quand même au loin. Par contre, impossible de prendre une photo correcte, vous vous contenterez d’un museau (ou nez?) et de deux dos !
C’est la fin de 3 jours bien chargés ! On profite d’une journée en ville pour grimper en haut de la colline dominant la ville et profiter d’un point de vue sur la région.
Remarque : Si vous avez fait attention, vous avez remarqué que Sophie n’était sur aucune photo dans cette article…Surement parce qu’elle a pris son rôle de reporter animalier à cœur, et que Guillaume a bien évité de lui prendre l’appareil. On se rattrapera au prochain article !