La Paz et ses environs
La Paz est une ville vraiment particulière. Encastrée entre les montagnes, elle tente sans cesse de gagner un peu plus de place. On peut voir des milliers de maisons construites sur des pentes vraiment raides ! La ville s’étend donc dans une cuvette, et il est assez impressionnant de la contempler de haut, depuis l’un des nombreux points de vue.
Pas grand chose d’autre à y faire sinon de se promener entre les nombreuses églises et autres bâtiments coloniaux.
Si vous avez de la chance,vous aurez droit à un « défilé musical traditionnel » : les femmes devant et les hommes derrière, les unes avec un instrument à la mains, les autres avec une canette de bière…
Les activités aux alentours sont nombreuses. A commencer par les ruines de Tiwanaku. C’était la capitale de la civilisation du même nom, qui précéda les Incas dans la région (âge d’or du VIIIème au XIIIème siècle). On peut notamment y voir le « temple du soleil » qui inspira Hergé dans Tintin et le temple du soleil : les statues, les icônes et les symboles prétendument incas viendraient d’ici (source : le Guide du Routard)
On commence la visite par le temple semi-souterrain et ses 172 têtes sculptées.
Puis on se dirige vers le Kalasasaya qui servait au culte du soleil.
Le monolithe Ponce,
La porte du Soleil,
Et pour finir, l’Akapana, une ancienne pyramide qui n’a pas survécu au temps et aux pillages.
Les courageux peuvent également descendre la « route de la mort ». Cette route pentue, sinueuse, non bitumée et vraiment étroite par endroits fut à l’origine de nombreux accidents il y a encore quelques années. Depuis, une autre route goudronnée a été construite et la route de la mort n’est désormais empruntée que par les habitants des quelques villages alentours et par des touristes en quête de sensations fortes. Quelques chiffres : La piste commence à la Cumbre à 4 640 mètres d’altitude et descend jusqu’à Coroico, à la limite des Andes et du bassin amazonien, à 1 750 mètres d’altitude. Presque 3 000 mètres de dénivelé pour 64 km de trajet !
On enfile donc notre tenue : pantalon, tee-shirt, veste (qui a dit ridicule ?!), protège-genoux, protège-coude et casque…
Et c’est parti ! Ça commence doucement par 20km de route goudronnée. On en profite pour tester les freins (« ca ira, enfin on verra »), et admirer la vue. On a de la chance : le ciel est dégagé, ce qui est plutôt rare à cet endroit
Puis on continue sur un chemin plein de cailloux et de pierres. Les poignets souffrent ! La route ne comporte aucune barrière de sécurité. D’un côté, la montagne, et de l’autre le vide…
On croisera de nombreuses croix dont on n’a pas besoin de demander la signification à notre guide… Il parait qu’il y avait plus de 200 morts par an à l’époque où la route était encore fréquentée.
Le climat change complètement. On a commencé dans l’Altiplano, avec un climat froid et sec. On terminera dans la forêt amazonienne, chaude et humide.
Bilan :
1) On a survécu.
2) on n’a pas trouvé ça si dangereux : il suffit juste de contrôler sa vitesse.
3) Les sensations sont extraordinaires, les paysages magnifiques
4) On était vraiment crevé à la fin. Ca fait surtout mal aux bras, pas du tout aux jambes (on a dû donner moins d’une centaines de coups de pédales sur toutes la descente…)
PS : les photos de la route de la mort ont été prises par notre guide…plus doué en vélo qu’en photographie !