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Tania!
Le Transsibérien
Après 6 jours passés dans le transsibérien, nous pouvons dire que nous sommes des professionnels : ce train n’a plus aucun secret pour nous ! Voici donc quelques conseils et astuces pour ceux qui souhaiteraient vivre cette inoubliable aventure.
Acheter ses billets :
Il faut savoir que la vente des billets de transsibérien n’ouvre que 45 jours avant le départ du train. De plus il faut acheter un billet pour chaque étape du voyage : on ne peut pas s’arrêter dans une ville et prendre le train suivant avec le même billet. A moins de vouloir rester 7 jours non stop dans le même train (de Moscou à Pékin par ex), il faut donc acheter plusieurs billets !
Option 1 : Vous passez par une agence de voyage qui s’occupe de tout et vous facture 3 fois le montant normal des billets. L’avantage est que vous êtes sûr d’avoir de la place dans tous les trains souhaités.
Option 2 : Vous avez un(e) ami(e) qui parle russe couramment et qui peut vous réserver les billets sur le site internet de la compagnie de train russe. Attention, il semblerait que cela ne fonctionne que pour les trains intra-russie (pour la Mongolie et la Chine, il faut faire autrement…). Merci Gulzhan !!
Option 3 : Vous attendez d’être sur place et vous allez aux guichets pour réserver votre billet. Et là, on rigole car personne, je dis bien personne ne parle anglais ou tout autre langue en dehors du russe.
C’est ce que nous avons fait pour tous nos billets en dehors du Moscou – Irkutsk, sans trop de soucis.
Il est, dans ce cas, préférable d’avoir quelques phrases toutes faites en russe à montrer à la guichetière. Cela vous permettra de trouver le bon guichet (pas toujours facile, surtout pour les trains traversant une frontière) et de vous faire comprendre rapidement. La ville de départ et la destination, le jour, le nombre de personnes et la catégorie sont toutes les informations indispensables à fournir à la Madame. Si votre cas est un peu plus complexe, il est toujours possible de trouver un petit jeune quelque part dans la file d’attente, qui parle un peu anglais et voudra bien vous aider.
Le seul inconvénient de cette option est que vous n’êtes pas sûr d’avoir de la place. Il faut donc être plutôt flexible sur les horaires.
Les horaires :
Justement, parlons en. Il y a au moins 9 fuseaux horaires différents en Russie, pas facile de savoir quand part et arrive son train… Et bien détrompez-vous, les russes ont trouvé la solution : tous les horaires indiqués sont à l’heure de Moscou ! Il faut juste faire un peu attention car le train devant arriver à 20h vous déposera sur le quai à 1h du matin heure locale…
Les catégories :
Il existe 3 catégories différentes : La 1ère, 2ème et les platskartny (que j’appellerai « placard » dans la suite de l’article). Nous avons testé les 2 dernières catégories.
Le wagon « placard » ne possède pas de compartiments. Il est entièrement composé de couchettes, jusque dans le couloir. Nous le déconseillons pour les longues distances (plus de 2 nuits) car c’est un peu la surpopulation et entre les ronfleurs, les bébés, et les russes imbibés de bière/vodka…pas facile de trouver le sommeil !
La deuxième classe se compose de compartiments avec 4 couchettes et une petite table.
Nous n’avons pas vu de wagon première classe… ils sont de plus en plus rares !
Le confort change beaucoup d’un train à l’autre, et même d’un wagon à l’autre pour une même catégorie. On ne sait donc pas vraiment à quoi s’attendre avant de monter dans le wagon, c’est la surprise !
Dans tous les cas, il n’y a pas de douches, juste 2 WC à chaque bout du wagon avec un petit lavabo.
Il y a aussi un samovar (http://fr.wikipedia.org/wiki/Samovar) et 2 prises électriques par wagon, youhou !
Les indispensables :
Passer plusieurs jours dans un train demande quelques courses préalable !
La douche étant un lointain souvenir, les lingettes sont désormais vos meilleures amies, surtout quand la température extérieur grimpe vers les sommets. Avoir un rouleau de papier toilette est aussi une bonne idée car, même si vous avez la chance d’avoir un rouleau dans votre wagon, il faut savoir que le PQ russe est « à trous »… Et surtout, n’oubliez pas vos tongs!
En ce qui concerne la nourriture, il faut prévoir des choses basiques (eau, pain, gâteaux, thé…). Les noodles seront votre lot quotidien mais privilégiez ceux dont l’emballage fait bol car il est impossible de faire la vaisselle à bord ! On a également testé la nourriture en sachet lyophilisé et c’est plutôt bon
Pour varier un peu vos repas, il y a toujours des babouchka sur les quais (uniquement en Russie) qui vendent tout un tas de choses pendant les arrêts de plus de 15 minutes : des bières fraîches, des glaces, des chips, poissons séchés, beignets à on se sait quoi et même des plats tout prêt comme dans l’avion !
Les hôtesses :
Elles (ils) sont 2 par wagon, un pour le jour et l’autre la nuit. Ce sont en grande partie eux qui vous feront passer un bon ou mauvais moment à bord. Elles vous fournissent draps et serviettes au début du voyage.
Les nôtres étaient plutôt pas mal. Maniaques, elles faisaient le ménage sans arrêt. Elles faisaient aussi régner le calme et engueulaient ceux qui venaient squatter notre wagon (les fenêtres chez eux ne s’ouvraient pas et ils venaient chercher l’air frais chez nous…). Elles peuvent aussi vous vendre à manger et à boire s’il vous manque quelquechose. Bref, il vaut mieux en faire ses copines… mais c’est pas facile vu qu’elles ne parlent pas un mot d’anglais !
L’ambiance :
Contrairement à ce qu’on peut lire partout, c’est pas forcément « pump it up » tout le temps. Pendant nos 4 jours de train, nous n’étions qu’avec des russes non anglophone et c’était plutôt chacun pour soi. Pas de partage de vodka ou de grosse fiesta, mais plutôt un duo bière/dodo permanent.
Entre Irkutsk et Oulan Bator, il n’y avait presque que des étrangers et là c’est plus marrant car on peut communiquer !
En ce qui concerne le paysage c’est plutôt un arbre, un autre, pleins d’arbres… bon ok j’en ai marre des arbres ! Un jeu de cartes, pleins de bouquins et le temps paraîtra moins long.
Bilan de la Russie
A l’heure de quitter la Russie (bon, d’accord, on a déjà quitté la Mongolie et on est à Beijing), il est temps de faire le bilan de ce que l’on en a pensé et de vous apprendre quelques petites choses !
L’endroit « coup de coeur »: l’île d’Olkhon (Lac Baikal)
La visite à ne pas manquer : la place rouge (notamment la cathédrale)
Le plat préféré:
- Sophie : le Omoul
- Guillaume : la glace à 25 centimes d’euro, que les Russes bouffent toute la journée.
Le plat à éviter : le beignet au chou froid
Le plus dur moment:
- Sophie : l’arrivée à Saint Petersbourg (et l’épisode de la poste)
- Guillaume : les 4h d’attente à 35° dans une gare perdue de Russie
Le budget : 79€ par jour pour deux (soit légèrement mieux que le budget prévisionnel de 84€)
Pour ce budget là, on a quand même limité nos dépenses pour le logement et la bouffe notamment. Plus de la moitié du budget a en fait été consacrée au transport (billets de transsibérien inclus) !
Le saviez-vous ?
En Russie, l’eau est chauffée collectivement et est distribuée ensuite chez les particuliers. On retrouve là les restes de la mise en commun des biens et des ressources de l’époque communiste. Pratique dans l’idée, mais il faut savoir que les tuyaux doivent être rénovés tous les ans. Chaque logement est donc privé d’eau chaude 15 jours par an environ, pendant l’été. Cette coupure est faite quartier après quartier, et bien sûr, les russes ne sont pas prévenus par avance ! Tania a eu peur à notre arrivée que ce soit justement le début de la coupure…
7 jours au Lac Baïkal
Après 4 jours de train (qui feront l’objet d’un autre post un peu plus tard), nous sommes enfin arrivés à Irkutsk, point de départ d’une semaine d’excursions autour du lac Baïkal.
Nous arrivons le matin à la gare, et à peine sortis, 4 chauffeurs de taxi nous sautent dessus pour nous proposer de nous amener à notre guesthouse. Heureusement, nous avons lu le Lonely qui dénonce l’arnaque…et nous nous mettons à la recherche d’un bus. Au bout d’une demi heure, nous en trouvons un qui « accepte » de nous déposer pas trop loin.
Irkutsk est une petite ville moins touristique que Saint-Pétersbourg et Moscou. Ça nous a permis de voir vraiment à quoi ressemble une ville russe (de l’est). On fait le tour en une demi journée.
Le lendemain matin, départ pour l’île d’Olkhon. Un trajet de 6h de mini-bus nous attend, dont 2 sur une route non goudronnée, avec un chauffeur russe, donc taré. Bonne nouvelle, nous sommes avec d’autres étrangers (c’est pas qu’on n’aime pas les russes, mais ils ne parlent ni anglais ni français). On fait donc notre première expérience d’auberge espagnole, avec deux irlandais, un autrichien, une suissesse, deux allemands et deux françaises ! Vraiment sympa.
On se rend aussi compte qu’aucun d’entre nous n’a de logement, alors que les auberges sont en général pleines à cette période. Mais pas de panique, « il parait » que l’on peut facilement trouver un logement chez l’habitant une fois sur place…
Et effectivement, une fois là bas, on trouvera un russe qui nous accueillera tous (enfin on a échangé les 2 allemands avec 2 autres allemands), pour un prix deux fois moins cher que ce que l’on avait prévu, et avec une chambre pour nous deux seulement ! Bon, les toilettes sont au fond du jardin…et la douche aussi. Oui, on a oublié de préciser qu’il n’y avait pas l’eau courante sur l’île. La douche se compose donc d’un bidon d’eau froide posé dans une cabane, et on vous laisse imaginer les toilettes !
Soirée bière avec les autres et le lendemain, balade de 4h sur les côtes de l’île. On trouvera une petite plage où l’on se baignera approximativement 10 secondes (l’eau est à 16 degrés, ça nous rappelle la Bretagne)
La plage est déserte, en dehors de quelques locaux faisant aussi bronzette.
Le jour d’après, on décide de louer des vélos pour traverser l’île. Distance théorique : 24 km aller, dans le sable et dans la terre. Sans carte, et avec 3 indications données par le loueur, on s’est perdu approximativement au bout d’une heure. Mais ça nous a permis de gravir une colline qui surplombe l’île et d’avoir une superbe vue.
Au final, l’île est vraiment jolie, mais pas très pratique pour des routards comme nous ! Il n’y a pas de transport en commun, pas de route, et le seul moyen de s’éloigner vraiment est de participer à une excursion organisée en minibus…
Après Olkhon, nous allons à Litsvianka. C’est une ville au bord du lac, à 80 km d’Irkutsk. C’est beaucoup moins dépaysant : les cabanes en bois sont en train de disparaître au profit de grandes villas au bord de l’eau, des bateaux de croisière de luxe stationnent dans le port, les habitants d’Irkutsk s’y ruent le week end…bref Deauville russe.
La spécialité : le omoul ! C’est un poisson, péché dans le lac, qui est fumé dans un espèce de barbecue. Les habitants des cabanes en font tous dans leur jardin, qu’ils vendent au marché aux touristes et aux habitants des villas. Pas très cher et vraiment bon. (l’explication ci-dessus est une retranscription de ce que l’on a cru comprendre d’après ce que l’on a vu et entendu. On ne sait même pas si le omoul est le nom du poisson ou si c’est la façon de le faire, et on n’est de toute façon même pas sûr du nom).
Pour l’anecdote, on retrouvera par hasard les 2 françaises et la suissesse qu’on avait rencontrées sur l’île.
Puis c’est l’heure de reprendre le train direction Oulan-Bator. Un jour et demi dont 10 heures à la frontière…
Passage rapide à Moscou
Après une nuit passée dans un train couchette (de 1h40 à 10h00), nous arrivons à Moscou. Nous n’y resterons que 2 jours car notre transsibérien quitte la ville le 20 Juillet.
Le soleil étant enfin avec nous, nous décidons de visiter le monastère de Novodiévitchi et de garder la Place Rouge et le Kremlin pour le lendemain. C’était une très mauvaise idée… vous comprendrez bientôt pourquoi !
On dépose nos sacs à l’auberge, on prend une douche et on repart. Le confort de chez Tania est maintenant un lointain souvenir : à nous les dortoirs de 10 personnes et les douches douteuses…
En route donc pour le monastère qui est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. L’endroit est mignon mais n’a rien d’extraordinaire à nos yeux…
Nous partons donc visiter le cimetière, juste à coté, qui est une sorte de Père Lachaise russe. Ici sont enterrés bon nombre de célébrités locales (les recalés de la nécropole du Kremlin…) parmi lesquels le clown Nikouline, Tchekhov, Boulgakov ou encore Khrouchtchev !
Le lendemain, on commence par la Place Rouge et plus particulièrement le Mausolée de Lénine. Dans leurs dernières volontés, Lénine et sa femme avaient demandé une inhumation simple, sans monument ni grande cérémonie… c’est plutôt raté ! Lénine s’est retrouvé embaumé et installé dans une sorte de pyramide en plein cœur de la Place Rouge.
Bon par contre il est bien surveillé. Des dizaines de gardes scrutent le moindre de nos mouvements sur le parcours qui mène à son tombeau : pas le droit de parler, d’avoir un chapeau ou même de croiser les bras !
Pour la petite histoire, Staline avait demandé à se faire placer dans le mausolée de Lénine à sa mort. Ce fut chose faite pendant quelques années, avant qu’il se fasse refouler à l’extérieur du mausolée, avec d’autres figures politiques.
On enchaîne avec la cathédrale de Kazan, détruite en 1931 par Staline car elle gênait le passage des chars pour les parades militaires, et reconstruite en 1990… version décor de cinéma en papier mâché…
Face au mausolée de Lénine, le Goum est une énorme galerie marchande où l’on retrouve presque toutes les marques de luxe occidentales.
On termine la Place Rouge par la très célèbre Cathédrale Basile le Bienheureux. Elle fut construite en 1552 par Ivan le Terrible suite à sa victoire sur les Tatars à Kazan.
Pour info, Basile était un simple d’esprit, avec des dons divinatoire, se promenant constamment tout nu dans les rues de la ville. Il fut béatifié et enterré dans l’une des chapelles de la cathédrale qui porte désormais son nom.
Maintenant le Kremlin ! Ah ben non finalement ça ne sera pas possible car on est jeudi, et le jeudi c’est le jour de fermeture. Pas de bol :’(
A la place, on partira visiter le musée du Goulag, avec une expo très intéressante sur la propagande de l’ex URSS de Staline et le trucage des photos de l’époque.
Le Monastère Saint Pierre d’en Haut, la Cathédrale du Christ Sauveur
Et voilà Moscou c’est déjà fini. Une dernière nuit de sommeil et c’est le départ du Transsibérien !
Saint-Pétersbourg sous la pluie
Autant le dire tout de suite : on n’a pas eu un seul jour sans pluie pendant notre séjour ! Mais ça ne nous a pas empêché de parcourir la ville et ses environs.
Petite visite virtuelle : suivez le guide.
On commence par la forteresse Pierre et Paul. Un peu d’histoire : Saint-Pétersbourg a été créée de toute pièce par Pierre le Grand qui souhaitait construire une ville « à l’européenne ».
Il a donc commencé par (faire) construire une forteresse pour défendre la ville contre les Suédois. Au départ en bois, reconstruite entièrement en pierre, elle n’a au final jamais servi. Elle a été reconvertie en Prison politique, d’abord pour enfermer les révolutionnaires jusqu’en 1917, et les contre-révolutionnaires ensuite !
→ On a aimé : la visite de la prison retraçant les conditions de détention
→ On a moins aimé : payer le billet d’entrée 3 fois plus cher que les russes. Il faut savoir que les Russes font tout pour décourager les touristes étrangers : musées hors de prix, explications en russe uniquement…et bien sur les problèmes administratifs.
On continue la visite avec l’Ermitage. Le monument / musée / palais le plus connu de la ville.
On retrouve à l’intérieur des milliers de peintures, sculptures et autres objets du monde entier.
Au départ, la tsarine Catherine II a décidé d’acheter toutes les œuvres d’Europe de l’Ouest pour montrer la grandeur de la Russie. Les dernières œuvres ont tout simplement été confisquées par les soviétiques lors de la révolution russe.
→ On a aimé : the Ninth Wave, d’Ivan Aivazovsky
→ On a moins aimé : les groupes de touristes
Dans le même genre, on peut faire un stop au musée Russe qui, comme son nom l’indique, est dédié à l’art Russe. Ici vous ne trouverez pas de Van Gogh ou de Rembrandt mais plutôt des Kandinsky ou des Sourikov !
Il est temps de se promener dans la ville :
- les canaux
- les parcs
- les églises
- les ponts
Maintenant sortons de la ville pour visiter le château de Peterhof. Ancienne résidence d’été du tsar, ce sont surtout ses jardins qui sont intéressant à voir.
→ On a aimé : les dizaines de fontaines du parc, toutes surprenantes
→ On a moins aimé : la queue de 2h pour entrer dans le château, qui nous a dissuadés de le visiter
Toujours en dehors de la ville, faisons un dernier arrêt au Palais de Tsarskoie Selo (ou Palais Catherine ou Palais Pouchkine). Là encore c’est le parc qui vaut le détour.
On a testé pour vous : l’ouverture des ponts by night ! C’est un incontournable d’après notre guide locale. Toutes les nuits, à partir de 1h30, les différents ponts de St petersbourg se lèvent pour laisser passer les gros bateaux sur le fleuve.
En réalité ? Vous devez prendre le dernier métro pour vous rendre dans le centre, marcher, trouver une place au milieu de la foule de touristes, attendre une heure (sous la pluie si comme nous vous n’avez pas de chance), voir un pont s’ouvrir en deux, marcher très vite pour atteindre le pont suivant à temps, et ainsi de suite… pour finalement prendre un taxi à 3h du mat’.
Bon ok c’est joli mais ça reste des ponts qui s’ouvrent…
PS : vous avez peut-être remarqué un inconnu sur certaines photos. Il s’agit de notre nouveau copain : Phil Rooj !! Il nous accompagnera tout au long de notre voyage, si on ne l’abandonne pas sur le bord d’une route, involontairement bien sur
Paris – St Petersbourg: 28h de voyage!
Premier post depuis notre départ, et déjà des anecdotes « inoubliables » (bon on survend un peu…)
Mercredi 11 juillet, 16h30: on quitte Saint-Cloud (où l’on a vécu 2 jours depuis la sous location de notre appart), direction Gare du Nord. Pourquoi la gare du Nord pour aller en Russie ? Simplement parce que les billet tour du monde proposés par les compagnies aériennes anglaises étant 30% moins chers que ceux de notre compagnie nationale, nous avons pris un billet Londres-Saint-Pétersbourg. Avec un trajet d’Eurostar en prime.
18h : Nous retrouvons à la gare quelques courageux venus s’assurer qu’on monterait vraiment dans le train et qu’ils seraient bien débarrassés de nous pendant un an ! Merci à vous.
18h15 : Nous apprenons qu’un colis a été abandonné sur le quai de l’Eurostar, et qu’il faut attendre l’intervention des démineurs avant de commencer l’enregistrement.
18h49 : Le colis a sauté… les démineurs ont fait exploser les chemises, pantalons, et chaussettes d’un pauvre mec qui devait déjà être dégoûté d’avoir oublié sa valise sur le quai.
19h17 : Heure du départ théorique, nous sommes dans le train.
19h45 : Le train part enfin.
21h12 (Heure de Londres) : nous sommes arrivés à la première étape de notre parcours. Nous partons en direction de notre hôtel.
23h34 : Sophie peut enfin s’installer dans son lit. Nous partageons notre chambre avec une cinquantaine d’autres personnes.
00h02 : Le personnel de l’aéroport commence les travaux juste à coté de nous, au marteau-piqueur. Les lumières sont toujours allumées et le lit un peu dur…
05h30 : On se réveille en pleine forme, avec 4h devant nous pour embarquer.
09h20 : Décollage de l’avion
15h24 (heure de Saint-Pétersbourg) : Atterrissage. Nous passons les contrôles sans problème, mais il faut encore aller s’enregistrer auprès d’on ne sait qui, un jour maximum après notre arrivée.
16h : Nous retrouvons Tania, une amie d’amie de collègue, qui nous accueille pendant notre séjour à Saint-Pétersbourg. Une heure de bus / métro plus tard, nous arrivons chez nous. Nous logeons dans un immeuble typiquement stalinien. L’extérieur n’est pas accueillant, mais l’intérieur a été refait à neuf il y a peu…
17h30 : Premier contact avec la bureaucratie russe. Tania nous emmène au bureau de poste le plus proche pour nous faire enregistrer. Le premier bureau n’a plus de formulaire, depuis une semaine. Il faut donc faire 20 minutes de marche supplémentaire pour aller au bureau suivant. La personne du guichet nous a fait recommencer 3 fois les papiers : les noms doivent être écrits en russe et non en français, aucune rature, en double exemplaire. Évidemment, il ne faut espérer aucune aide de l’administration…
20h10 : 10min après la fermeture théorique, nos demandes sont enfin acceptées. Nous avons perdu 2h30 et nous comprenons mieux pourquoi le guide du routard conseille de demander à l’hôtel de faire les démarches, même s’il faut payer. Le trajet Paris – Saint-Pétersbourg est enfin terminé.
22h : Nous dînons avec Tania, qui nous a préparé le repas : c’est très sympa de sa part. Il est 19h à Paris, et nous allons nous coucher…