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Bangkok

Written by sophie. Posted in Thaïlande

 On continue notre périple, direction Bangkok, la capitale de la Thaïlande (sans déconner !).

Bangkok, c’est :

- environ 8 millions d’habitants , 15 millions pour la métropole 

- 1600 km² de superficie  : une des plus grande ville du monde

- une ville qui apparaît dans le Guiness Book comme le nom de ville le plus long au monde. En effet, son vrai nom est Krung Thep mahanakhon amon rattanakosin mahintara ayuthaya mahadilok phop noppharat ratchathani burirom udomratchaniwet mahasathan amon piman awatan sathit sakkathattiya witsanukam prasit

 

Habitués aux villages et petites villes de quelques milliers d’habitants, l’arrivée à Bangkok nous a fait un léger choc… on a été un peu perdu. C’est fou comme on oublie vite la vie en métropole… 

 

Coté visite, on a fait l’indispensable, mais sans plus ! A commencer par le grand palais, un ensemble de 220 hectares comprenant le palais en lui-même, des dépendances et un ensemble de temples.

On peut notamment visiter le Wat Phra Kaeo  »le temple bouddhique le plus fameux de Thaîlande » (d’après le guide du Routard). Il a été construit pour accueillir le Bouddha d’Émeraude, une statue…de jade « exceptionnelle » dont l’origine est mystérieuse… Malheureusement, les photos étant interdites à l’intérieur des temples, on ne peut pas vous la montrer !

Voilà quand même quelques photos extérieures.

 

 Ah oui, on a oublié de préciser qu’à Bangkok, on a retrouvé pour notre plus grand bonheur les hordes de touristes chinois et leurs parapluies qu’ils aiment mettre dans la tête des autres…

 

Dernière chose, les shorts / bermudas / pantacourts sont interdits dans l’enceinte , mais on nous a gentiment prêté une jupe traditionnelle !

 

On a également visiter  Wat Pho, un ensemble de temples dont l’un abrite un bouddha couché de 45 m de long et 15 de haut. Cette fois, les photos sont possibles à l’intérieur, sans le flash !

 

Dans l’enceinte, 4 chedî recouverts de céramiques, tous de forme et de couleur différentes.

 

Un bouddha qui ressemble au Buddha d’Emeraude, sauf qu’il est en or…

 

Et un nain qui garde le temple !

 

On a profité de notre séjour à Bangkok pour aller à Kanchanaburi, à 80 km de la capitale. Le nom de la ville n’évoque pas grand chose, mais le pont qui la traverse est lui plus connu. Il s’agit en effet du pont de la rivière Kwaï, symbole du chemin de fer de la mort construit par les japonais (enfin par leurs prisonniers) pendant la seconde guerre mondiale. Il devait relier la Thaïlande et la Birmanie, et permettre aux Japonais d’envahir la Birmanie et l’Inde.

Un musée explique (assez bien) l’histoire, les enjeux, et surtout les conditions de travail.

 

Du musée au pont, on passe devant le cimetière de 7000 prisonniers ayant perdu la vie durant leur détention et la construction de la voie ferrée.

 

Et on arrive au pont…qui a été reconstruit après la guerre pour en faire une attraction touristique. Et oui, le pont a été détruit par les alliés à plusieurs reprises. Par contre, et contrairement à ce que racontent le livre et le film, ce n’est pas un commando qui l’a détruit (oui, on sait, dans le livre, le pont n’est pas détruit). Les alliés l’ont simplement bombardé… 

On peut le traverser à pied…

 

… ou dans un petit train (que vous pouvez apercevoir à gauche de la photo).

 

Phil a même eu le droit de sortir du sac à dos. Après plusieurs semaines enfermé…

 

Le Transsibérien

Written by sophie. Posted in Russie

Après 6 jours passés dans le transsibérien, nous pouvons dire que nous sommes des professionnels : ce train n’a plus aucun secret pour nous ! Voici donc quelques conseils et astuces pour ceux qui souhaiteraient vivre cette inoubliable aventure.

 

 

Acheter ses billets :

Il faut savoir que la vente des billets de transsibérien n’ouvre que 45 jours avant le départ du train. De plus il faut acheter un billet pour chaque étape du voyage : on ne peut pas s’arrêter dans une ville et prendre le train suivant avec le même billet. A moins de vouloir rester 7 jours non stop dans le même train (de Moscou à Pékin par ex), il faut donc acheter plusieurs billets !

Option 1 : Vous passez par une agence de voyage qui s’occupe de tout et vous facture 3 fois le montant normal des billets. L’avantage est que vous êtes sûr d’avoir de la place dans tous les trains souhaités.

Option 2 : Vous avez un(e) ami(e) qui parle russe couramment et qui peut vous réserver les billets sur le site internet de la compagnie de train russe. Attention, il semblerait que cela ne fonctionne que pour les trains intra-russie (pour la Mongolie et la Chine, il faut faire autrement…). Merci Gulzhan !!

Option 3 : Vous attendez d’être sur place et vous allez aux guichets pour réserver votre billet. Et là, on rigole car personne, je dis bien personne ne parle anglais ou tout autre langue en dehors du russe.

C’est ce que nous avons fait pour tous nos billets en dehors du Moscou – Irkutsk, sans trop de soucis.

Il est, dans ce cas, préférable d’avoir quelques phrases toutes faites en russe à montrer à la guichetière. Cela vous permettra de trouver le bon guichet (pas toujours facile, surtout pour les trains traversant une frontière) et de vous faire comprendre rapidement. La ville de départ et la destination, le jour, le nombre de personnes et la catégorie sont toutes les informations indispensables à fournir à la Madame. Si votre cas est un peu plus complexe, il est toujours possible de trouver un petit jeune quelque part dans la file d’attente, qui parle un peu anglais et voudra bien vous aider.

Le seul inconvénient de cette option est que vous n’êtes pas sûr d’avoir de la place. Il faut donc être plutôt flexible sur les horaires.

 

Les horaires :

Justement, parlons en. Il y a au moins 9 fuseaux horaires différents en Russie, pas facile de savoir quand part et arrive son train… Et bien détrompez-vous, les russes ont trouvé la solution : tous les horaires indiqués sont à l’heure de Moscou ! Il faut juste faire un peu attention car le train devant arriver à 20h vous déposera sur le quai à 1h du matin heure locale…

 

Les catégories :

Il existe 3 catégories différentes : La 1ère, 2ème et les platskartny (que j’appellerai « placard » dans la suite de l’article). Nous avons testé les 2 dernières catégories.

Le wagon « placard » ne possède pas de compartiments. Il est entièrement composé de couchettes, jusque dans le couloir. Nous le déconseillons pour les longues distances (plus de 2 nuits) car c’est un peu la surpopulation et entre les ronfleurs, les bébés, et les russes imbibés de bière/vodka…pas facile de trouver le sommeil !

 

La deuxième classe se compose de compartiments avec 4 couchettes et une petite table.

 

Nous n’avons pas vu de wagon première classe… ils sont de plus en plus rares !

Le confort change beaucoup d’un train à l’autre, et même d’un wagon à l’autre pour une même catégorie. On ne sait donc pas vraiment à quoi s’attendre avant de monter dans le wagon, c’est la surprise !

 

Dans tous les cas, il n’y a pas de douches, juste 2 WC à chaque bout du wagon avec un petit lavabo.

 

 

Il y a aussi un samovar (http://fr.wikipedia.org/wiki/Samovar) et 2 prises électriques par wagon, youhou !

 

 

Les indispensables :

Passer plusieurs jours dans un train demande quelques courses préalable !

La douche étant un lointain souvenir, les lingettes sont désormais vos meilleures amies, surtout quand la température extérieur grimpe vers les sommets. Avoir un rouleau de papier toilette est aussi une bonne idée car, même si vous avez la chance d’avoir un rouleau dans votre wagon, il faut savoir que le PQ russe est « à trous »… Et surtout, n’oubliez pas vos tongs!

En ce qui concerne la nourriture, il faut prévoir des choses basiques (eau, pain, gâteaux, thé…). Les noodles seront votre lot quotidien mais privilégiez ceux dont l’emballage fait bol car il est impossible de faire la vaisselle à bord ! On a également testé la nourriture en sachet lyophilisé et c’est plutôt bon ;)

Pour varier un peu vos repas, il y a toujours des babouchka sur les quais (uniquement en Russie) qui vendent tout un tas de choses pendant les arrêts de plus de 15 minutes : des bières fraîches, des glaces, des chips, poissons séchés, beignets à on se sait quoi et même des plats tout prêt comme dans l’avion !

 

Les hôtesses :

Elles (ils) sont 2 par wagon, un pour le jour et l’autre la nuit. Ce sont en grande partie eux qui vous feront passer un bon ou mauvais moment à bord. Elles vous fournissent draps et serviettes au début du voyage.

Les nôtres étaient plutôt pas mal. Maniaques, elles faisaient le ménage sans arrêt. Elles faisaient aussi régner le calme et engueulaient ceux qui venaient squatter notre wagon (les fenêtres chez eux ne s’ouvraient pas et ils venaient chercher l’air frais chez nous…). Elles peuvent aussi vous vendre à manger et à boire s’il vous manque quelquechose. Bref, il vaut mieux en faire ses copines… mais c’est pas facile vu qu’elles ne parlent pas un mot d’anglais !

 

L’ambiance :

Contrairement à ce qu’on peut lire partout, c’est pas forcément « pump it up » tout le temps. Pendant nos 4 jours de train, nous n’étions qu’avec des russes non anglophone et c’était plutôt chacun pour soi. Pas de partage de vodka ou de grosse fiesta, mais plutôt un duo bière/dodo permanent.

Entre Irkutsk et Oulan Bator, il n’y avait presque que des étrangers et là c’est plus marrant car on peut communiquer !

 

En ce qui concerne le paysage c’est plutôt un arbre, un autre, pleins d’arbres… bon ok j’en ai marre des arbres ! Un jeu de cartes, pleins de bouquins et le temps paraîtra moins long.