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La région des grands lacs

Written by sophie. Posted in Chili

 Nous voilà maintenant dans la région des grands lacs, à Pucon.

 L’une des attractions principales de la ville est l’ascension du volcan Villarrica: 5h de montée avec crampons et parfois masque à gaz, pour atteindre le cratère, avant de redescendre en luge. Après le Mordor, on avait bien envie de relever le défi! Malheureusement Madame Météo en avait décidé autrement…en 4 jours sur place on n’aura même pas pu apercevoir le volcan! Il n’est jamais sorti des nuages.

On se rabat donc sur une autre randonnée d’un journée: Los Lagos. On commence par prendre de la hauteur…

…avant d’atteindre un ensemble de lac de l’autre coté de la montagne.

Il existe une boucle qui permet de faire le tour des lacs les plus proches.

La chance n’étant décidément pas de notre coté en ce moment, nous décidons de faire la boucle dans le sens anti-horaire. C’était une très mauvaise idée car le chemin n’est fléché que dans l’autre sens. On s’en rend compte 2h plus tard lorsque l’on atteint un lac qui n’était pas du tout sur notre chemin… Et oui on s’est perdu! On décide de revenir sur nos pas et de prendre un autre chemin (le bon ce coup-ci). Au final, on aura fait 2h de randonnée supplémentaires qui nous ont presque fait louper le bus de retour.

On a quand même eu un peu de chance: il n’a pas plu de toute la balade. C’est la seule journée sans pluie que l’on verra à Pucon!

Le lendemain, on décide de passer une journée un peu plus tranquille. On part donc aux thermes Los Pozones, se la couler douce dans les bassins d’eau chaude.

Et comme c’est la St Valentin, on s’offre un petit dessert après le sandwich. Oui il pleut et il fait 10°C, mais c’est tellement bon! Remarquez la spécificité des glaces chilienne: ici on peut manger le cône avant la glace.

On profitera également de cette étape pour tester l’étanchéité de notre tente en vue d’un trek de 5j un peu plus tard en Patagonie. Elle a résisté à 2 jours de pluie non stop sans problème, nous voilà rassurés.

Premiers pas en Amérique du Sud

Written by sophie. Posted in Chili

Nouveau continent, le dernier avant de rentrer ! On a quand même 5 mois pour en profiter : on n’en fera pas le tour, mais on compte bien en faire une bonne partie.

Ça commence par le Chili, plus précisément par sa capitale, Santiago. On vous cache pas que notre première impression de la ville a été…mitigée. Rues sales, trottoirs défoncés, tags sur les murs…on n’était plus habitué depuis 2 mois…

Mais très rapidement, on a également ressenti l’ambiance décontractée et chaleureuse des villes d’Amérique latine dont on nous avait parlé.

La « plaza de Armas » dans le centre ville en est un parfait exemple. On a passé une heure à regarder les marchands ambulants, les joueurs d’échec, les peintres et… les diseuses de bonne aventure.

On a aussi visité un musée sur l’histoire du Chili : ça devait sûrement être très instructif, mais comme les explications n’étaient qu’en espagnol, on a été un peu limité.

Comme il n’y a quand même pas grand chose à faire à Santiago, on est parti assez vite vers Valparaiso, ville côtière à 2h de bus de Santiago. Les gens la décrivent souvent comme une ville bohème, gaie et pleine de charme…Et c’est vrai ! On découvre en se promenant dans de petites ruelles sinueuses des centaines de maisons colorées , réparties sur les différentes collines de la ville.

On testera (par curiosité, pas du tout par flemme bien sûr) l’un des « ascenseurs » encore en fonctionnement, qui permet de réduire le nombre de marche à gravir dans la ville.

Mais on retiendra surtout de Valparaiso la soirée que l’on a passé à l’auberge ! On n’avait pas trop eu l’occasion d’en faire en Australie et Nouvelle-Zélande ; ca nous a donc vraiment fait plaisir de faire semblant de comprendre les chiliens parlant uniquement espagnol, de récupérer les bons plans auprès d’une finlandaise et d’un américain, de fêter l’anniversaire du gérant de l’auberge, de se foutre de l’accent de québécois et de débattre des sujets socio-politiquo-économiques avec des français ! Le tout autour de pisco, bières et vin chilien jusqu’à 7h du matin.

 

Le lendemain, on partira sur l’une des plages de Viña del Mar, une « station balnéaire » à quelques kilomètres de Valparaiso, pour bronzer (et dormir) un peu !

Comment remonter dans le temps?

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Comme on trouve qu’un an, c’est finalement trop peu pour parcourir le monde, on a trouvé un moyen de voyager une journée supplémentaire !

C’est simple :

- Prenez un avion au départ d’Auckland, qui part le 7 février à 15h.

- Regardez des films /écoutez de la musique / dormez pendant le vol

- Lorsque vous arrivez à Santiago, prenez un petit déjeuner…il est 10h du matin, le 7 février

Et oui, grâce aux décalages horaires successifs, on aura vécu une journée de plus que vous pendant cette année. Ça vous rappellera surement un certain Philéas Fogg…

Croisière dans la Bay of Islands

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Dernière étape de Nouvelle Zélande (on ne parlera pas d’Auckland, qui n’a été pour nous qu’une étape repos avant l’avion)

On se dit qu’on va vraiment avoir du mal à quitter notre van et son « confort », pour reprendre la route en bus, sac(s) sur le dos. Pour être honnête, on est même un peu anxieux… Mais l’Amérique du Sud nous appelle !

Nous arrivons dans la « Bay of islands », au Nord de la Nouvelle-Zélande. Comme son nom l’indique, il y a plein d’îles à découvrir ici. Nous prenons donc un bateau, mais cette fois ci, nous faisons dans l’original : nous embarquons à bord d’un trimaran pour une croisière d’une journée. Nous sommes 5 : le capitaine, deux finlandaises et nous.

Pendant que certains guident l’embarcation dans la tempête…

…d’autres se la coulent plus douce !

 Super journée malgré les nuages (il n’a presque pas plu). Et un très bon entraînement pour les prochaines sorties sur le bateau de (beau)papa et (belle)maman !

La péninsule de Coromandel

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Pour la région la plus touristique de Nouvelle Zélande, on a eu le droit à 2 jours de la pluie. Ça ne nous a pas empêché de faire encore de nouvelles expériences.

Une petite promenade le long de la côte nous amène tout d’abord à Cathedral Cove.

Il a ensuite fallu attendre la marée basse de la Hot Water Beach pour profiter de l’attraction du coin : créer son propre jacuzzi sur la plage. L’activité volcanique à cet endroit réchauffe en effet l’eau de mer. Il suffit donc de creuser un trou pour que l’eau chaude remonte. Ça vous fait rêver ? Nous, on a un peu déchanté lorsque l’on a vu que notre « zone de confort » était vraiment réduite…

La côte Ouest

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Encore des sports « extrêmes » dans cet épisode…

On reprend la route pour aller aux Waikomo Caves. Et c’est parti pour 3h d’aventures dans les profondeurs de ces grottes. L’originalité ? Le parcours se fait une bouée sous les fesses. Pour ceux qui nous suivent attentivement depuis le début, vous reconnaitrez ce que l’on appelle le « tubing ». On se promène donc dans les dédales obscures, guidé par une lampe frontale…qui n’éclaire pas grand chose.

Encore une fois, on manque de photos pendant l’action…en voici quand même une à l’arrivée !

Puis on arrive à Raglan. On n’avait pas eu le temps d’essayer en Australie, on se rattrape donc : let’s go Surfing !

On a la chance de trouver un prof indépendant qui nous prend en cours particulier. Les vagues sont idéales ( la région est connue pour ça…). Et après quelques essais allongés et à genoux pour apprendre à « catch the wave », on arrive à se lever ! Sensation incroyable de glisser sur l’eau : ca nous donne envie de réessayer plus tard.

On en profitera aussi pour se balader  sur une des plus belles plages de sable noir du pays.

 

Rotorua, ça sent le sapin !

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Dès notre arrivée, l’odeur de souffre nous confirme que nous sommes bien dans l’une des zones géothermiques les plus importantes de Nouvelle-Zélande.

Ici, on trouve en plein centre ville des lacs «fumants» et autres fumerolles. C’est original, mais l’odeur d’œuf pourri est vraiment dure…

Pour profiter un maximum des phénomènes de la région, il faut se rendre à Wai-O-Tapu . A commencer par les bassins de boue en ébullition. C’est amusant et d’un certain côté, assez beau…

Tous les jours à 10h15 précises, Lady Knox se met en action. Le geyser n’est naturellement pas si ponctuel : l’ébullition est déclenchée en introduisant une sorte de savon dans le cratère…Il forme alors une couche au dessus de l’eau, qui emprisonne le gaz du geyser. Après accumulation, tout explose ! Bref, c’est le même principe qu’une casserole d’eau bouillante sur laquelle on met un couvercle.

Pour la petite histoire, il paraît que ce geyser a été découvert par hasard par des prisonniers venus planter des arbres (ou quelque chose comme ça) dans la région. Ils ont voulu prendre un bain chaud, se sont savonnés…et vous devinez ce qu’il leur est malheureusement arrivé !

Le parc géothermal nous a vraiment impressionné. On y trouve de nombreuses sources d’eau chaude aux couleurs variées. Ces dernières, naturelles, sont dues aux éléments chimiques éjectés par les volcans souterrains: , soufre (jaune), arsenic (vert), oxyde de fer (rouge),…

La plupart de ces sources ont un nom évocateur, comme :

- le puit de l’enfer

 - la palette de l’artiste

 - la piscine de champagne

 - le bain du diable (plus ou moins vert en fonction de la teneur en Arsenic, il était plutôt verdâtre lors de notre visite)

 

Le Nord de l’île du Sud, d’Ouest en Est

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Trois étapes (et demi) supplémentaires dans ce post… Et encore de nouveaux paysages !

Voici tout d’abord Punakaiki, et ses célèbres « Pancake Rocks ».

 On est d’accord, il faut un peu d’imagination pour voir un empilement de crêpes dans ces rochers. En tout cas, il s’agit d’une curiosité géologique unique au monde, dont l’origine n’a toujours pas été expliquée aujourd’hui.

L’hypothèse la plus semblable est la suivante : la compression de la roche sur de longs millénaires aurait entraîné la séparation du calcaire des autres minéraux.Il y aurait donc eu formation de différentes couches, plus ou moins solides. L’érosion plus rapide des strates  friables aurait donné cet aspect d’empilement.

La balade était vraiment sympa car elle serpente à travers les falaises et cavités.

Voilà maintenant le parc national Abel Tasman. En bord de mer, ce parc est le plus visité du pays. On peut y faire des randonnées de plusieurs jours, mais on s’est contenté de 2 randonnées d’une journée.

Et ça commence par un tour en bateau, qui nous dépose au départ de la randonnée. Technique originale : après qu’on est monté dedans, le bateau prend la route…

… et est mis à l’eau grâce à un tracteur.

On fait un arrêt en mer pour admirer une sculpture de Pac-Man, de Madame Nature.

Et c’est parti pour 3h de randonnée, sous un beau ciel bleu !

Si vous avez lu attentivement les quelques lignes texte au mileu des photos, vous avez dû remarquer que nous avions fait deux randonnées. Pour des raisons personnelles, on les a volontairement mélanger dans les photos !

Rassurez vous, on a profité de l’eau pas trop froide pour se baigner. Ca faisait quand même au moins 2 semaines qu’on ne l’avait pas fait, et ça nous manquait.

Avant de quitter l’île du Sud pour celle du Nord, on fait un dernier arrêt dans les vignobles du Marlborough. On se focalisera cette fois sur le blanc, et plus particulièrement sur le « Sôvinion blaaan ». Très bonne surprise, les vins de la région ont un goût prononcé de fruits exotiques, et plus particulièrement de fruit de la passion. Ça remplacera très bien le cidre…

 

Et voilà, une nouvelle page se tourne… on met le van sur le paquebot !

On a gravi l’Everest… enfin presque!

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

L’aventure continue ! On remonte maintenant l’île du Sud par la côte Ouest, direction les glaciers Fox et Franz Joseph.

Sur la route, on fait une pause et on tombe par hasard sur une rivière « gelée ». La couleur de l’eau est due à sa température et à d’autres facteurs que nous n’avons pas forcément compris…

On roule un peu et on atteint la mer. La route est extraordinaire et fait passer la Great Ocean Road australienne pour le périph’ parisien.

Avant de s’attaquer aux sommets, on passe la nuit (comme souvent) au bord d’un lac dans l’un des « campground » géré par l’état.

Et c’est parti pour la visite ! On commence par la Rain Forest bordant le glacier. Pour votre information, il est extrêmement rare d’avoir ces deux environnements si proches l’un de l’autre. Cela est dû aux TRES TRES importantes précipitations dans le coin.

Et voici Brian ! Il a quitté sa cuisine pour nous servir de guide sur le glacier.

La coulée de glace au fond, c’est notre objectif.

Ça a l’air tout petit et ridicule sur la photo mais dès qu’on se rapproche un peu c’est nettement plus impressionnant.

On chausse les crampons et on avance prudemment sur la glace. On ne s’attendait pas à ce que se soit si dangereux ; certains passages sont vraiment délicats comme cette grosse crevasse que l’on a dû traverser.

Deux personnes de notre groupe ont disparu… Guillaume a perdu trois doigts…Brian s’est fait attaqué par le yéti…Bon, on espère que vous avez tous compris que la balade était en fait sans danger.

Après le grand ciel bleu à l’aller, on goûtera au vent et à la pluie au retour.

Deuxième jour et deuxième glacier. Nous voici maintenant à Franz Joseph. Plus grand mais moins accessible que le précédent, on parcourt la vallée pendant plusieurs kilomètres avant de l’atteindre.

En chemin, on passe devant d’innombrables cascades.

Et on l’aperçoit enfin !

Malheureusement, on ne pourra pas l’approcher à moins de 500m.

Fiordland

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

On ne s’attardera pas sur la première partie de ce post, qui concerne Queenstown, tout simplement parce que la ville ne nous a pas plu !

Il s’agit de la « ville des sports extrêmes » de Nouvelle-Zélande : saut à l’élastique, chute libre, rafting, VTT,etc… Le problème, c’est le prix (et le fait qu’on ait prévu de faire certaines de ces activités à d’autres endroits)

On a quand même fait un tour de luge d’été, après avoir pris un téléphérique. Pour comparer avec notre expérience précédente sur la muraille de Chine, où c’était plutôt du bobsleigh, ici c’est plus du karting. On dirige…mais ça va moins vite malheureusement.

On a largement préféré la suite : le Fiordland. Et oui, encore des paysages incroyables !

On est d’abord allé voir une « Glowworm Cave ».

Outre la traversée pour atteindre l’île, l’intérêt principal de cette visite est une promenade à pied puis en barque, dans une grotte où brillent des millions de vers luisants. On n’a pas pu prendre de photo, mais vous pouvez remercier google pour celles-ci.

 

On s’est ensuite levé aux aurores pour parcourir les 50 km nous séparant de Milford Sound.

Problématique : on a réservé la première croisière dans les Fjords de la journée parce qu’elle était moins chère. Mais on a décidé de dormir dans une aire gratuite située à plus de 50km de l’embarcadère. La route (plus particulièrement un tunnel) est fermée la nuit

Challenge : passer le tunnel juste à l’ouverture, pour ne pas rater le bateau.

Objectif réussi : on était même les premiers !

Bonus : on a même le droit à un petit déjeuner gratuit sur le bateau…

Et c’est parti pour 2 heures au milieu des Fjords. Encore une fois : somptueux, magnifique, magique, et autres qualitatifs.

Pour la première fois en Nouvelle-Zélande, le ciel n’était pas bleu. Il faut dire qu’il pleut ici plus de 6700 mm d’eau par an. Et de toute façon, la brume rajoute un peu de mystère…

On a vu un nombre incalculable de chutes d’eau, et on a même pris une douche sous l’une d’elles.

Oui, le bateau qu’on distingue difficilement sous l’eau, c’était nous quelques minutes plus tôt.

Séquence animaux : on a aussi vu des phoques

Autre avantage de la croisière au lever du jour, nous étions très peu sur le bateau. On s’est même retrouvé seuls sur le pont la majorité du temps. Pour être honnête, il y avait quand même un peu trop de bateaux autour de nous à notre goût…

On a tellement aimé qu’on est resté 1h30 de plus sur le parking. Vous savez, la petite alarme qui indique que vous avez oublié d’éteindre les phares avant de sortir de la voiture… et bien, on vous confirme que sans, on oublie très facilement de le faire et on se retrouve comme des imbéciles, la batterie à plat !

On vous donne notre mode d’emploi si vous vous retrouvez dans notre situation.

  1. Arrêtez toutes les personnes qui passent, et leur demander si elles n’ont pas des câbles.

  2. Se rendre compte que 99% des véhicules sont loués, et que personne n’a quoi que ce soit pour vous aider.

  3. Aller quémander l’aide d’un pilote d’hélicoptère et l’apitoyer pour qu’il emprunte à son pote conducteur de bus un « kit de démarrage ».

  4. Ne pas réussir à démarrer la voiture avec ce kit

  5. Avoir la chance d’être tombé sur quelqu’un de super sympa qui récupère un autre van.

  6. Démonter la batterie à plat et remplacer la par la batterie de l’autre véhicule.

  7. Apprécier le bruit du moteur qui démarre

  8. Rééchanger les deux batteries (moteur allumé)

  9. Remercier votre sauveur et rouler sans vous arrêter!