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Le Las Vegas de l’Orient

Written by sophie. Posted in Chine

Après Hong Kong, nous rejoignons Macau par Ferry rapide. Pour ceux qui ne connaissent pas, Macau est une ancienne colonie portugaise, devenue Région Administrative Spéciale de Chine depuis 1999. C’est aussi le royaume du jeux pour les touristes. Ici, le chiffre d’affaires des casinos est quatre fois plus élevé qu’à Las Vegas!!!

Mais commençons notre petit tour de la ville par l’ancien quartier colonial. C’est assez petit et rempli de touristes, on en a vite fait le tour! Le point de départ est le Largo de Senado, une place entourée de batiments portugais.

 On y retrouve, entre autres, la Santa Casa da Misericordia.

 Un peu plus loin, on peut visiter l’église Sao Domingo, transformée en musée…

Vient ensuite notre rue préférée de la ville. Vue de l’extérieur, elle n’a rien d’extraordinaire. Mais quand on la traverse… on découvre des dizaines de stands de viande séchée et petit gâteaux portugais, avec partout des personnes pour nous faire gouter!! Parfait en cas de petit creux ;)

Au bout de cette rue magique, on tombe sur la façade de l’église Sao Paulo.

 Et après un petit effort supplémentaire, on arrive en haut du fort, avec une vue imprenable sur le Grand Casino Lisboa (l’espèce de gros ananas jaune qui dépasse dans le ciel)

 Comme à Hong Kong, ils ont fait un musée sur l’histoire de la ville. C’est sympa mais quand même nettement moins bien que son grand frère!

 Et voilà, le petit tour du Macau historique est fini. Il fait maintenant nuit, et la chaleur étouffante ne disparait pas…il est temps d’aller se rafraichir dans un des nombreux casinos de la ville!

Contrairement à Las Vegas, ici les casinos ne sont que des grandes tours moches sans intérêt. A une exception près, il n’est vraiment pas la peine d’en faire le tour! Un des plus anciens est le casino Lisboa (juste à coté de son cousin l’ananas géant).

 Les plus récents sont le MGM,

 Le Sands,

 Le Wynn…

 Mais le seul qui vaut le détour est le Venetian sur l’île de Coloane.C’est le plus grand casino du monde. A l’intérieur, la galerie marchande est une réplique de Venise avec canaux et gondoliers. On sait que c’est en carton mais la balade reste agréable!

Une fois à l’intérieur de tous ces casinos, on se rend vite compte que les chinois sont des fous de jeux! Il changent les billets par liasse de 1000 et  misent des sommes astronomiques! Si vous voulez jouer à une table, sachez que la mise minimum la plus petite qu’on ait trouvé est de 25€…

Pour info, à Macau, 90% des recettes proviennent des tables de jeux, alors qu’à Las Vegas, c’est les machines à sous qui apportent 70% des revenus. Ici, une victoire aux jeux de table « rapporte » au gagnant en moyenne 22 000 dollars, contre seulement 2 200 dollars à Las Vegas.

Ils crient, ils tordent les cartes dans tous les sens… parfois on a vraiment l’impression qu’ils jouent leur vie!

On aura profité de ces 2 jours passés à Macau pour apprendre les jeux chinois comme le baccarat!

Le port aux parfums

Written by sophie. Posted in Chine

Hong Kong, pour beaucoup de personnes, c’est une ville riquiqui et pleine de gratte ciel, coincée entre l’océan et la Chine… et ils n’ont  pas tout à fait tort!

Avec une densité de population de 30 000Hab/km² (si on enlève les montagnes), on se sent plutôt à l’étroit. Les problèmes de logement sont pires qu’à Paris. Par exemple, les chambres en guesthouse ne dépassent pas les 6m², salle de bain incluse (et par salle de bain, j’entends des toilettes avec un tuyau de douche au dessus).

 

L’endroit le plus représentatif du Hong Kong moderne et flamboyant est le Central District au nord de l’ile de Hong Kong. C’est un peu la City ou le Financial District de New York. Chaque banque ou grosse société possède son « petit building ».

C’est là que nous avons retrouvé Geoffroy, un ami venu s’installer à Hong Kong pour quelques temps. Nous avons déjeuné typiquement hongkongais avec lui et appris quelques coutumes locales. Saviez-vous que dans certains restaurants, il y a une paire de baguette spéciale pour le service. C’est d’ailleurs la personne la moins « élevée hiérarchiquement » ou la personne qui invite qui doit faire le service!

 

Rassurez-vous, le quartier n’est pas totalement de verre et de béton. Il reste de nombreux petits immeubles, mais comme ils ne dépassent pas les 5 étages, on ne les voient pas…

Cachés au détour d’une ruelle, on peut même trouver des temples!

 

Les hongkongais peuvent également venir se ressourcer dans les quelques parcs de la ville. Il y a même un mini zoo avec plusieurs oiseaux et singes!

 

 L’un de nos endroits préférés de la ville est… un musée! Et oui tout est possible ;) Il s’agit du Musée d’Histoire qui présente de façon très ludique l’histoire de Hong Kong depuis les premiers hommes jusqu’à nos jours. Petits films, reconstitutions et documentation en anglais, on est loin du musée ennuyeux que l’on fuit habituellement.

 Les guerres de l’Opium, les colonies et le « retour à la Chine » n’ont plus aucuns secrets pour nous!

 

Il existe de nombreux autres musées à Hong Kong, comme le musée des sciences. C’est un peu notre Villette locale, avec tout un tas d’expériences à faire et une tonne de petits chinois… En revanche le niveau est un peu plus élevé que chez nous : ils apprennent aux gamins des choses comme le multiplexage temporel et fréquentiel, les handover entre cellules,… bref tout notre cours de réseau de première année d’école d’ingé !

 

Pour les activités by night, nous vous conseillons une promenade sur l’Avenue of Stars, le remake d’hollywood boulevard mais avec uniquement des stars chinoises… autant vous dire qu’en dehors de Bruce Lee et Jacky Chan, on ne connaissait personne!

 

Vous pouvez enchainer avec la Symphonie des lumières: à 20h, tous les jours, certaines tours de la ville offrent un son et lumière de 15 min. C’est totalement kitch mais vraiment marrant. Les lasers et autres néons s’allument au rythme de la musique chinoise.

 

Mais Hong Kong c’est avant tout un archipel de 262 iles. On ne pouvait pas tout visiter en 4 jours donc on s’est limité à 2 iles!

Tout d’abord,  l’ile de Lantau. En dehors de l’aéroport et de Disneyland, on y trouve le Temple Bouddhique de Po Lin.

Juste à coté, on visite une statue géante de Bouddha de 750m de haut!

 

 

A l’extrémité nord-ouest, on peut rejoindre Tai O, un village de pécheurs pittoresque. Les maisons sur pilotis semblent pouvoir s’effondrer d’un moment à l’autre.

Mais ici, pas de omoul ni rien de semblable à acheter. On ne sais pas vraiment pourquoi, mais tout ce qu’ils pêchent, ils le sèchent… pas vraiment appétissant!

 

La deuxième île est celle de Lamma. C’est une ile interdite aux voitures, tout se fait donc à pied ou en vélo. Il y a une balade très sympa qui relie les 2 principaux (seuls) villages de l’ile avec au milieu une plage tout confort!

 Ici l’eau est à 28° degrés, ça nous change de la Bretagne.

 Nous vous présentons maintenant une petite bête bleue… on ne sait pas vraiment qui c’est mais à priori il fête ses 100 ans et est vraiment très populaire. Nos amis fans de BD pourront peut être nous éclairer sur son identité!

 

 Pour finir quelques photos supplémentaires de Hong Kong la nuit, parce que c’est vraiment magnifique!!

 Depuis Victoria Peak, la vue est encore plus belle!

On a fait de la luge sur la Grande Muraille !

Written by sophie. Posted in Chine

Et oui, si nous n’avons pas parlé de la grande muraille dans notre précédent post, c’est parce qu’on a souhaité lui consacrer un article entier !

Qu’est ce que la Grande Muraille ? Un mur défensif de plus de 6700 km, qui longe la frontière nord de la chine. A la base, il s’agissait en fait de différentes fortifications édifiées en différents endroits. Les tronçons ont ensuite été unifiés.

 

Pour rétablir la vérité, la muraille de Chine n’est pas visible de l’espace. La légende qui voudrait que ce soit le seul ouvrage humain visible depuis la lune a été initiée par les astronautes américains, qui l’ont en fait confondue avec le fleuve Yangzi.

Aujourd’hui, on peut visiter la muraille à plusieurs endroits. Nous avons choisi d’aller à Mutianyu, sur les conseils de personnes rencontrées dans notre guesthouse. On voulait au départ faire une randonnée entre Simatai et Jinshnling, mais le tronçon est fermé depuis plus de 2 ans, pour rénovation.

Pour y aller (à Mutianyu), c’est un peu compliqué…En théorie, il existe un bus direct, mais il est impossible de trouver l’endroit où le prendre. Nous avons donc pris un autre bus, qui nous a déposé dans un coin paumé où 10 taxis attendaient les touristes pour les emmener sur le site. Après 25min de négociation, on est enfin monté dans une voiture !

Arrivés sur place, nous avons pris un télésiège pour rejoindre la muraille. Et oui, car pour se compliqué un peu la construction, les chinois ont décidé de construire le mur sur la crête des montagnes. On a surpris les chinois en remontant nous même la barrière de sécurité du télésiège à l’arrivée : ils nous ont presque applaudi ! Et oui, on a aussi des télésièges en France….

Et c’est parti pour une ballade de 5 km (aller-retour) sur la muraille. On est parti assez tôt de l’hotel (6h du matin), pour profiter des paysages sans avoir 400 chinois sur chaque photo. C’était un peu dur, mais ca valait le coup. C’est vraiment impressionnant.

On pensait que ce serait à peu près plat, on se gourait totalement. La muraille suit le relief des montagnes, on monte et on descend des escaliers à perte de vue.

Il fait vraiment chaud, mais on profite des tours pour se rafraîchir un peu.

 On finira l’aller par un escalier de 1100 marches environ (on a compté les 300 premières, et on a extrapolé…). C’était finalement pas si dur : après les 700 premières, on ne sent plus ses pieds.

Après un picnic de roi (sandwich à la vache qui rit et chips), on redescendra…en luge d’été ! Et oui, les chinois ont carrément installé une piste de bobsleigh sur la montagne. Ils sont fort ces chinois.

 

Le village de Beijing

Written by sophie. Posted in Chine

 Alors que nous nous attendions à voir une ville bordélique, sale, bruyante et pauvre, nous avons découvert une ville moderne, à la pointe de la technologie, et vraiment bien organisée. On ne s’était quand même pas trompé sur le bruit.
En fait, la ville a complètement changé à l’occasion des JO de 2008. Le gouvernement chinois en a en effet profité pour lancer des énormes travaux (infrastructures, transport,…) Des quartiers entiers de maisons et petites ruelles (« Hutong ») ont donc été rasés pour faire place à un Opéra, un stade Olympique, des hôtels, …

Bref, même si la manière peut être sujet à débat, le résultat est vraiment sympa. On passe en 5 minutes d’une avenue 2×4 voies bordée de magasins de luxe à un chemin de terre rempli de boui-boui, en passant par des monuments (un peu trop) restaurés et entretenus.

On est resté une dizaine de jours, ce qui nous a permis, en plus des traditionnelles visites, de sortir des sentiers battus et de découvrir la vie pékinoise.

 

Dans le désordre, et complètement arbitrairement, nous avons vu ::

Le temple des lamas : le plus beau temple de Beijing selon nous. C’est l’un des seuls temple bouddhiste à ne pas avoir été détruit par le gouvernement chinois après la révolution. On y trouve notamment une bouddha géant de 25m de haut, sculpté dans un seul arbre…

 

On peut aussi regarder les centaines de chinois faisant des offrandes aux différents protecteurs et bouddha, en brûlant 3 tiges d’encens pour le passé, le présent et le futur.

 

La cité interdite : tout le monde en a déjà entendu parlé, mais on ne s’attendait pas à ce que ce soit si grand. C’est un peu dommage de ne pas pouvoir entrer à l’intérieur des batiments.

 

 On a aussi découvert que les chinois n’aiment pas beaucoup le soleil : au moindre rayon, ils sortent tous leurs parapluies. Et ça ne les gêne pas s’il y a 10 personnes au mètre carré. D’ailleurs, de manière générale, les chinois ne se préoccupent pas vraiment des autres: ils poussent, ils donnent des coups, ils marchent sur les pieds,…, et ne s’excusent jamais. Mais à l’inverse, ils ne gueulent jamais sur les autres. On a mis quelques jours à comprendre cette philosophie et à rentrer dans le jeu.

 

 

 

Le palais d’été : situé un peu à l’extérieur de la ville, ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco compte 290 ha et 3000 édifices !!

Vous pouvez ajouter à cela le Lac Kunming et les millions de chinois qui visitent le palais chaque jour et vous aurez un bon aperçu de ce que l’on peut ressentir lors de la visite;)

 

L’ensemble est tout de même magnifique et vaut vraiment le détour !

 

 

La demeure du Prince Gong, ressemble un peu à tous les autres Palais de la ville. C’est mignon mais pas aussi impressionnant que le reste! A voir en dernier recours, si vous avez épuisé tous les monuments de la ville…

 

Le temple du ciel : c’est ici que l’empereur venait 3 fois par an pour célébrer le solstice d’hiver, le solstice d’été et la première lune de l’année. La route entre la cité interdite et le palais d’été été alors vidée de tous ces habitants pour que la route de l’empereur soit la plus pure possible !

 

Le temple est constitué de plusieurs édifices, éparpillés au milieu du parc Tiantan. On peut même voir l’intérieur d’un des temple, chose très très rare à Pékin!! Mais bien sur on ne peut pas rentrer, faut pas pousser non plus ;)

 L’autel du Ciel est le lieu où tous les rêves se réalisent. Les chinois se battent pour y accéder!

Le parc en lui même est très apprécié des pékinois qui viennent y faire leur sport : badminton, danse, jeu de raquette bizarre Si un jour on arrive à uploader une vidéo, on vous montrera le spectacle!

 

Le 798 Art District : c’est un quartier rempli de hangars et logements désaffectés transformés en ateliers et galeries d’art. On y trouve de tout mais surtout des choses étranges ! Un endroit très sympa pour une petite promenade.

 

 

 Les nombreux parcs et lac de la ville:

 

 

 

 

La place Tian ‘Anmen et le Mausolée de Mao (la même chose que pour le Mausolée de Lénine sur la place Rouge!)

 

Le tombeau des Ming est situé en dehors de la ville et il faut prendre un bus pour y accéder. Toutefois, nous vous conseillons de participer à une visite organisée pour le visiter car le site est tellement grand et mal indiqué qu’il est impossible de se débrouiller seuls. Nous avons essayé… 

Après de nombreux efforts, nous avons tout de même réussis à atteindre la voie des Esprits, la route empruntée jadis pour accéder aux tombeaux.

 Elle est encadrée par de nombreuses statuts d’animaux et mandarins, debout puis assis.

 

 

 L’opéra de Pékin est sorti de Terre en 2007. Il est entouré d’un lac artificiel. C’est un peu un Ovni au milieu de le ville…

 

Le parc Olympique des JO de 2008 est encore très animé. C’est sans doute du aux JO de Londres qui se déroulaient au moment de notre visite! On y retrouve tout ce que l’on a pu voir à la TV: le nid géant et la piscine bulle.

 

On peut aussi se remémorer les belles victoires françaises!

 

 La colline de Charbon et sa vue imprenable sur la cité interdite

 

En ce qui concerne la gastronomie pékinoise, on a testé le Mac Do local

 

 Le canard laqué à l’occasion de l’anniversaire de Guillaume le 15 Aout

 

Mais notre meilleur souvenir restera sans doute le boui-boui près de chez nous! On a trouvé par hasard un restaurant vraiment sympa, pas cher et bon ! Le mec ne parlait pas un mot d’anglais, mais on a réussi à se comprendre grâce aux 3 mots de chinois du routard. On y est retourné 3 fois…

 

On a aussi tenté le cours de cuisine chinoise proposé par notre auberge. Objectif : apprendre à faire des dumplings (des espèces de raviolis). On s’est retrouvé à 4, avec 2 autres français et on s’est vite rendu compte que le cours se limitait à « plier » 250 raviolis. Mais au final, on a passé une bonne soirée à se moquer des chinois, des mongoles, des russes…et la bière était offerte !

 

2 jours pour passer la frontière !

Written by sophie. Posted in Mongolie

Lundi 6 Août, 18h, on commence notre périple par 1h de marche sous la pluie avec nos gros sacs, dans des rues pleines de boue, pour rejoindre la gare ferroviaire d’Oulan Bator… Bon ça commence par très bien mais on est plutôt motivés !

Une fois arrivés, le premier défi est de monter dans le bon train. En effet, il n’y a absolument aucun panneau d’affichage dans la gare et pas grand monde qui parle anglais.

A 20h, on est dans notre train, dans notre compartiment avec une mongole/chinoise (on ne le saura jamais). On lui demande si elle sait comment passer la frontière et on comprend qu’elle peut nous aider à trouver une voiture pour passer. Ça s’annonce pas mal !

12 heures plus tard, on arrive à la ville frontalière mongole et là c’est plutôt comique à voir : tout le monde se précipite hors du train et court vers les Jeep garées devant la gare. On ne sait pas trop pourquoi ils se pressent tant vu qu’il y a largement assez de voitures pour tout le monde… on comprendra plus tard !

Nous voilà donc dans notre 4×4 en compagnie de 3 autres personnes et notre chauffeur, direction la frontière. En arrivant, des Jeep à perte de vue nous séparent de la Chine. Haaaaaaaa, c’était donc pour ça qu’ils couraient tous, pour pas attendre des heures dans la file des voitures… Heureusement, notre chauffeur est une grande malade : elle soudoie un premier mec pour se mettre devant sa Jeep, puis un deuxième pour qu’il bouge son camion et que l’on puisse se faufiler au plus près de la frontière !

 

On passe les douanes et autres formalités au pas de courses, entraînés par nos 3 copines de routes et on reprend le 4×4 direction Erlian. On a gagné 3 autres personnes dans la voiture (oui nous aussi on trouve que 9 dans une voiture prévue pour 5 ça fait un peu serré…)

Il est désormais midi et notre « passeuse » nous lâche dans la ville. On ne sait absolument pas où on est, ni comment rejoindre la gare de bus. Pas de problème, notre conductrice à l’air d’avoir compris ce que l’on veut et nous met dans un taxi après avoir discuté avec le chauffeur. C’est pas très rassurant mais on a pas vraiment le choix donc let’s go !

Finalement, on arrive à la gare comme prévu. On tourne un peu pour trouver de l’eau et une banque avant de retourner à la gare prendre nos billets de bus. En chemin, on a rencontré une dizaine de backpackers qui vont eux aussi à Pékin. Nous ne sommes plus seuls dans notre galère !

A 16h, notre bus part, et là c’est la bonne surprise : le bus est ultra moderne avec uniquement des couchettes et la clim. Il y a en tout 3 rangées de couchettes sur 2 niveaux et les pieds de l’un se calent sous la tête de l’autre. C’est plus compréhensible avec une photo !

 

On doit arriver à Pékin à 4h30 du matin donc on se couche tôt pour arriver un minimum en forme.

3h du mat, les lumières du bus s’allument et tous les chinois descendent…ne restent plus que les européens, plantés là sans savoir quoi faire. Apparemment, on est arrivés à destination plus tôt que prévu… Il fait 32° degrés dehors, on est sur le bord de la route, quelque part dans Pékin et on ne voit pas à 100m à cause de l’humidité ambiante. Heureusement on est pas seuls !

Après réflexion, on décide de marcher vers le nord jusqu’à trouver une station de métro. On y arrivera…2h plus tard. Je ne vous dit pas dans quel état ! Au moins il est 5h passé et le métro est ouvert ;)

Finalement, on rejoindra notre guesthouse à 6h du matin, fatigués mais bien contents d’être arrivés !

Bilan de la Mongolie

Written by sophie. Posted in Mongolie

Comme pour la Russie et comme on essaiera de le faire pour chaque pays, voici le bilan de nos quelques jours passés en Mongolie!

L’endroit « coup de coeur »: Les paysages aux alentours des chutes d’eau

Le plat préféré:

  • Sophie : le sandwich « vache qui rit »
  • Guillaume : La pizza locale

Le plat à éviter : Le lait de jument

Le plus mauvais souvenir :

  • Sophie : la douche où l’eau se coupe une fois savonnée…
  • Guillaume : Devoir déjeuner à 11h30 alors qu’on a pris le petit déjeuner 2h plus tôt

Le budget : 63,5€ par jour pour deux soit 20€ de plus par jour par rapport aux prévisions…

Le plus insolite : Les paraboles (et les panneaux solaires) plantées à coté des yourtes sans eau courante ni toilettes.

Le point trafic : Les Mongoles conduisent encore plus mal qu’en Russie : n’essayez surtout pas de traverser la route sans regarder, même si le feu est vert pour vous. La solution la plus sûre consiste à attendre qu’un Mongole traverse pour vous mettre derrière lui et vous en servir comme bouclier.

La bière de référence :

 

Le saviez-vous ?

Pour combattre l’alcoolisme, le gouvernement a décrété que le premier jour de chaque mois serait une journée sans alcool. Impossible de se faire servir une bière dans un bar ! On l’apprendra à nos dépens…au bout du troisième bar.

 

Oulan Bator

Written by sophie. Posted in Mongolie

La ville en elle-même n’est vraiment pas ce qu’il y a de plus jolie en Mongolie… et 2 jours suffisent largement pour en faire le tour !

Il n’y a en fait que 2 temples à visiter,

Monastère de Gandan

 

Le Palais d’Hiver de Bogd Khan

La place Sukhbaatar avec une statue de Damdin Sukhbaatar, le dirigeant révolutionnaire fondateur en l’honneur duquel elle a été nommée et l’énorme statue de Gengis Khan,

 

 

Quelques musées et l’avenue de la Paix, artère principale de la ville.

 

Heureusement, pour nous distraire un peu, nous avons retrouvé par hasard les deux françaises, Carine et Anne, rencontrées au lac Baikal, qui comme nous font un tour du monde.

Notre premier hotel en arrivant fut une yourte sur un toit dans le « quartier des gers » = yourtes (bidonville du coin). Pas vraiment confortable mais cela reflétait bien la qualité de vie des habitants.

En effet, en dehors de la rue principale et des nouveaux quartiers de riche qui poussent comme des champignons aux alentours de la ville, les rues ne sont pas goudronnées et les maisons totalement délabrées.

 

On découvrira également, à notre départ, que dés qu’il pleut, la ville devient impraticable ! Il n’y a aucun système d’évacuation des eaux et on se retrouve donc au milieu de flaques gigantesques et de boue. D’un coup, on comprend pourquoi les gens se baladent en bottes en caoutchouc !

 

Le Transsibérien

Written by sophie. Posted in Russie

Après 6 jours passés dans le transsibérien, nous pouvons dire que nous sommes des professionnels : ce train n’a plus aucun secret pour nous ! Voici donc quelques conseils et astuces pour ceux qui souhaiteraient vivre cette inoubliable aventure.

 

 

Acheter ses billets :

Il faut savoir que la vente des billets de transsibérien n’ouvre que 45 jours avant le départ du train. De plus il faut acheter un billet pour chaque étape du voyage : on ne peut pas s’arrêter dans une ville et prendre le train suivant avec le même billet. A moins de vouloir rester 7 jours non stop dans le même train (de Moscou à Pékin par ex), il faut donc acheter plusieurs billets !

Option 1 : Vous passez par une agence de voyage qui s’occupe de tout et vous facture 3 fois le montant normal des billets. L’avantage est que vous êtes sûr d’avoir de la place dans tous les trains souhaités.

Option 2 : Vous avez un(e) ami(e) qui parle russe couramment et qui peut vous réserver les billets sur le site internet de la compagnie de train russe. Attention, il semblerait que cela ne fonctionne que pour les trains intra-russie (pour la Mongolie et la Chine, il faut faire autrement…). Merci Gulzhan !!

Option 3 : Vous attendez d’être sur place et vous allez aux guichets pour réserver votre billet. Et là, on rigole car personne, je dis bien personne ne parle anglais ou tout autre langue en dehors du russe.

C’est ce que nous avons fait pour tous nos billets en dehors du Moscou – Irkutsk, sans trop de soucis.

Il est, dans ce cas, préférable d’avoir quelques phrases toutes faites en russe à montrer à la guichetière. Cela vous permettra de trouver le bon guichet (pas toujours facile, surtout pour les trains traversant une frontière) et de vous faire comprendre rapidement. La ville de départ et la destination, le jour, le nombre de personnes et la catégorie sont toutes les informations indispensables à fournir à la Madame. Si votre cas est un peu plus complexe, il est toujours possible de trouver un petit jeune quelque part dans la file d’attente, qui parle un peu anglais et voudra bien vous aider.

Le seul inconvénient de cette option est que vous n’êtes pas sûr d’avoir de la place. Il faut donc être plutôt flexible sur les horaires.

 

Les horaires :

Justement, parlons en. Il y a au moins 9 fuseaux horaires différents en Russie, pas facile de savoir quand part et arrive son train… Et bien détrompez-vous, les russes ont trouvé la solution : tous les horaires indiqués sont à l’heure de Moscou ! Il faut juste faire un peu attention car le train devant arriver à 20h vous déposera sur le quai à 1h du matin heure locale…

 

Les catégories :

Il existe 3 catégories différentes : La 1ère, 2ème et les platskartny (que j’appellerai « placard » dans la suite de l’article). Nous avons testé les 2 dernières catégories.

Le wagon « placard » ne possède pas de compartiments. Il est entièrement composé de couchettes, jusque dans le couloir. Nous le déconseillons pour les longues distances (plus de 2 nuits) car c’est un peu la surpopulation et entre les ronfleurs, les bébés, et les russes imbibés de bière/vodka…pas facile de trouver le sommeil !

 

La deuxième classe se compose de compartiments avec 4 couchettes et une petite table.

 

Nous n’avons pas vu de wagon première classe… ils sont de plus en plus rares !

Le confort change beaucoup d’un train à l’autre, et même d’un wagon à l’autre pour une même catégorie. On ne sait donc pas vraiment à quoi s’attendre avant de monter dans le wagon, c’est la surprise !

 

Dans tous les cas, il n’y a pas de douches, juste 2 WC à chaque bout du wagon avec un petit lavabo.

 

 

Il y a aussi un samovar (http://fr.wikipedia.org/wiki/Samovar) et 2 prises électriques par wagon, youhou !

 

 

Les indispensables :

Passer plusieurs jours dans un train demande quelques courses préalable !

La douche étant un lointain souvenir, les lingettes sont désormais vos meilleures amies, surtout quand la température extérieur grimpe vers les sommets. Avoir un rouleau de papier toilette est aussi une bonne idée car, même si vous avez la chance d’avoir un rouleau dans votre wagon, il faut savoir que le PQ russe est « à trous »… Et surtout, n’oubliez pas vos tongs!

En ce qui concerne la nourriture, il faut prévoir des choses basiques (eau, pain, gâteaux, thé…). Les noodles seront votre lot quotidien mais privilégiez ceux dont l’emballage fait bol car il est impossible de faire la vaisselle à bord ! On a également testé la nourriture en sachet lyophilisé et c’est plutôt bon ;)

Pour varier un peu vos repas, il y a toujours des babouchka sur les quais (uniquement en Russie) qui vendent tout un tas de choses pendant les arrêts de plus de 15 minutes : des bières fraîches, des glaces, des chips, poissons séchés, beignets à on se sait quoi et même des plats tout prêt comme dans l’avion !

 

Les hôtesses :

Elles (ils) sont 2 par wagon, un pour le jour et l’autre la nuit. Ce sont en grande partie eux qui vous feront passer un bon ou mauvais moment à bord. Elles vous fournissent draps et serviettes au début du voyage.

Les nôtres étaient plutôt pas mal. Maniaques, elles faisaient le ménage sans arrêt. Elles faisaient aussi régner le calme et engueulaient ceux qui venaient squatter notre wagon (les fenêtres chez eux ne s’ouvraient pas et ils venaient chercher l’air frais chez nous…). Elles peuvent aussi vous vendre à manger et à boire s’il vous manque quelquechose. Bref, il vaut mieux en faire ses copines… mais c’est pas facile vu qu’elles ne parlent pas un mot d’anglais !

 

L’ambiance :

Contrairement à ce qu’on peut lire partout, c’est pas forcément « pump it up » tout le temps. Pendant nos 4 jours de train, nous n’étions qu’avec des russes non anglophone et c’était plutôt chacun pour soi. Pas de partage de vodka ou de grosse fiesta, mais plutôt un duo bière/dodo permanent.

Entre Irkutsk et Oulan Bator, il n’y avait presque que des étrangers et là c’est plus marrant car on peut communiquer !

 

En ce qui concerne le paysage c’est plutôt un arbre, un autre, pleins d’arbres… bon ok j’en ai marre des arbres ! Un jeu de cartes, pleins de bouquins et le temps paraîtra moins long.