Le Mordor

Written by guillaume. Posted in Nouvelle Zélande

« Tout commença lorsque les grands anneaux furent forgés. Trois furent donnés aux elfes immortels, les plus sages et les plus respectables de tous les êtres. 7 aux seigneurs nains, grands mineurs et sculpteurs de la montagne. Et neuf, neuf anneaux furent donnés à la race des hommes qui par-dessus tout désirait le pouvoir. Car à travers ces anneaux furent transmis le pouvoir et la volonté de dominer chaque race. Mais ils furent tous dupés car un autre anneau fut forgé. Sur les terres du Mordor sur les versants de la Montagne du Destin, Sauron le Seigneur des Ténèbres forgea en secret un maître anneau. Dans cet anneau il déversa tout sa cruauté, sa malveillance et sa volonté de dominer chaque peuple. Un anneau pour les gouverner tous. »

 

Et oui, les 3 films issus du livre « Le seigneur des anneaux » ont été tournés en Nouvelle-Zélande. Vous qui avez lu notre blog, vous comprenez maintenant pourquoi : la diversité des paysages offraient de nombreuses possibilités à l’équipe du film…

On est donc parti sur les pas de Frodon, au Mordor…Non, nous n’avons pas jeté nos « anneaux » dans la lave !

 

Mais avant cela… le mont Taranaki, un peu plus à l’Ouest ! On l’a pas vraiment vu en fait, à cause de la brume.

Les environs valaient quand même le détour. Pour rester dans le thème, on a :

- parcouru une forêt magique,

- traversé un gué à dos de cheval (c’est le nom qu’on a donné à nos chaussures)

- aperçu des orcs maoris

 

Et nous y voilà : devant nous se dresse la « Montagne du Destin », autrement appelée mont Ngauruhoe. Elle est (un peu) moins menaçante au soleil levant…

La communauté de l’anneau, composée de Sophie, Guillaume et de quelques 350 autres touristes, commence son ascension. Plus exactement, on commence une randonnée d’une journée dans le Tongariro National Park, la fameuse « Tongariro Alpine Crossing ».

Il s’agit du plus beau Trek d’une journée de Nouvelle-Zélande, selon l’office de tourisme. C’est aussi le premier que nous voyons, les précédents étant plutôt de quelques heures…Mais on ne peut pas dire que ce soit moche.

Les grandes plaines à la végétation rase, les amoncellements de roches volcaniques et la fumée qui s’échappe à certains endroits donnent un aspect apocalyptique à notre marche.

Nous nous rapprochons inexorablement du volcan. Sachez qu’il est possible de faire son ascension complète, même s’il n’existe pas de chemin tout tracé : il paraît que c’est dur (la pente est vraiment raide à la fin), pénible (sol glissant), dangereux (attention aux éboulis de pierre des randonneurs précédents), et long (trois heures supplémentaires)…mais ceux qui l’ont fait disent que la vue en haut est superbe.

On passera notre tour…et on arrivera jusqu’au Blue Lake. En théorie, la randonnée est à sens unique, une navette reliant les points de départ et d’arrivée. Malheureusement, l’éruption d’un des volcans cet été a rendu une zone instable. On sera donc obligé de faire demi-tour.

On en profitera pour jeter un dernier coup d’œil à « notre volcan ».

Et on apercevra également le mont Ruapehu, plus grand domaine skiable de Nouvelle-Zélande.

PS: On a occupé nos soirées en van en regardant la trilogie, ça nous a certainement un peu monté à la tête…

Le Nord de l’île du Sud, d’Ouest en Est

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Trois étapes (et demi) supplémentaires dans ce post… Et encore de nouveaux paysages !

Voici tout d’abord Punakaiki, et ses célèbres « Pancake Rocks ».

 On est d’accord, il faut un peu d’imagination pour voir un empilement de crêpes dans ces rochers. En tout cas, il s’agit d’une curiosité géologique unique au monde, dont l’origine n’a toujours pas été expliquée aujourd’hui.

L’hypothèse la plus semblable est la suivante : la compression de la roche sur de longs millénaires aurait entraîné la séparation du calcaire des autres minéraux.Il y aurait donc eu formation de différentes couches, plus ou moins solides. L’érosion plus rapide des strates  friables aurait donné cet aspect d’empilement.

La balade était vraiment sympa car elle serpente à travers les falaises et cavités.

Voilà maintenant le parc national Abel Tasman. En bord de mer, ce parc est le plus visité du pays. On peut y faire des randonnées de plusieurs jours, mais on s’est contenté de 2 randonnées d’une journée.

Et ça commence par un tour en bateau, qui nous dépose au départ de la randonnée. Technique originale : après qu’on est monté dedans, le bateau prend la route…

… et est mis à l’eau grâce à un tracteur.

On fait un arrêt en mer pour admirer une sculpture de Pac-Man, de Madame Nature.

Et c’est parti pour 3h de randonnée, sous un beau ciel bleu !

Si vous avez lu attentivement les quelques lignes texte au mileu des photos, vous avez dû remarquer que nous avions fait deux randonnées. Pour des raisons personnelles, on les a volontairement mélanger dans les photos !

Rassurez vous, on a profité de l’eau pas trop froide pour se baigner. Ca faisait quand même au moins 2 semaines qu’on ne l’avait pas fait, et ça nous manquait.

Avant de quitter l’île du Sud pour celle du Nord, on fait un dernier arrêt dans les vignobles du Marlborough. On se focalisera cette fois sur le blanc, et plus particulièrement sur le « Sôvinion blaaan ». Très bonne surprise, les vins de la région ont un goût prononcé de fruits exotiques, et plus particulièrement de fruit de la passion. Ça remplacera très bien le cidre…

 

Et voilà, une nouvelle page se tourne… on met le van sur le paquebot !

On a gravi l’Everest… enfin presque!

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

L’aventure continue ! On remonte maintenant l’île du Sud par la côte Ouest, direction les glaciers Fox et Franz Joseph.

Sur la route, on fait une pause et on tombe par hasard sur une rivière « gelée ». La couleur de l’eau est due à sa température et à d’autres facteurs que nous n’avons pas forcément compris…

On roule un peu et on atteint la mer. La route est extraordinaire et fait passer la Great Ocean Road australienne pour le périph’ parisien.

Avant de s’attaquer aux sommets, on passe la nuit (comme souvent) au bord d’un lac dans l’un des « campground » géré par l’état.

Et c’est parti pour la visite ! On commence par la Rain Forest bordant le glacier. Pour votre information, il est extrêmement rare d’avoir ces deux environnements si proches l’un de l’autre. Cela est dû aux TRES TRES importantes précipitations dans le coin.

Et voici Brian ! Il a quitté sa cuisine pour nous servir de guide sur le glacier.

La coulée de glace au fond, c’est notre objectif.

Ça a l’air tout petit et ridicule sur la photo mais dès qu’on se rapproche un peu c’est nettement plus impressionnant.

On chausse les crampons et on avance prudemment sur la glace. On ne s’attendait pas à ce que se soit si dangereux ; certains passages sont vraiment délicats comme cette grosse crevasse que l’on a dû traverser.

Deux personnes de notre groupe ont disparu… Guillaume a perdu trois doigts…Brian s’est fait attaqué par le yéti…Bon, on espère que vous avez tous compris que la balade était en fait sans danger.

Après le grand ciel bleu à l’aller, on goûtera au vent et à la pluie au retour.

Deuxième jour et deuxième glacier. Nous voici maintenant à Franz Joseph. Plus grand mais moins accessible que le précédent, on parcourt la vallée pendant plusieurs kilomètres avant de l’atteindre.

En chemin, on passe devant d’innombrables cascades.

Et on l’aperçoit enfin !

Malheureusement, on ne pourra pas l’approcher à moins de 500m.

Fiordland

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

On ne s’attardera pas sur la première partie de ce post, qui concerne Queenstown, tout simplement parce que la ville ne nous a pas plu !

Il s’agit de la « ville des sports extrêmes » de Nouvelle-Zélande : saut à l’élastique, chute libre, rafting, VTT,etc… Le problème, c’est le prix (et le fait qu’on ait prévu de faire certaines de ces activités à d’autres endroits)

On a quand même fait un tour de luge d’été, après avoir pris un téléphérique. Pour comparer avec notre expérience précédente sur la muraille de Chine, où c’était plutôt du bobsleigh, ici c’est plus du karting. On dirige…mais ça va moins vite malheureusement.

On a largement préféré la suite : le Fiordland. Et oui, encore des paysages incroyables !

On est d’abord allé voir une « Glowworm Cave ».

Outre la traversée pour atteindre l’île, l’intérêt principal de cette visite est une promenade à pied puis en barque, dans une grotte où brillent des millions de vers luisants. On n’a pas pu prendre de photo, mais vous pouvez remercier google pour celles-ci.

 

On s’est ensuite levé aux aurores pour parcourir les 50 km nous séparant de Milford Sound.

Problématique : on a réservé la première croisière dans les Fjords de la journée parce qu’elle était moins chère. Mais on a décidé de dormir dans une aire gratuite située à plus de 50km de l’embarcadère. La route (plus particulièrement un tunnel) est fermée la nuit

Challenge : passer le tunnel juste à l’ouverture, pour ne pas rater le bateau.

Objectif réussi : on était même les premiers !

Bonus : on a même le droit à un petit déjeuner gratuit sur le bateau…

Et c’est parti pour 2 heures au milieu des Fjords. Encore une fois : somptueux, magnifique, magique, et autres qualitatifs.

Pour la première fois en Nouvelle-Zélande, le ciel n’était pas bleu. Il faut dire qu’il pleut ici plus de 6700 mm d’eau par an. Et de toute façon, la brume rajoute un peu de mystère…

On a vu un nombre incalculable de chutes d’eau, et on a même pris une douche sous l’une d’elles.

Oui, le bateau qu’on distingue difficilement sous l’eau, c’était nous quelques minutes plus tôt.

Séquence animaux : on a aussi vu des phoques

Autre avantage de la croisière au lever du jour, nous étions très peu sur le bateau. On s’est même retrouvé seuls sur le pont la majorité du temps. Pour être honnête, il y avait quand même un peu trop de bateaux autour de nous à notre goût…

On a tellement aimé qu’on est resté 1h30 de plus sur le parking. Vous savez, la petite alarme qui indique que vous avez oublié d’éteindre les phares avant de sortir de la voiture… et bien, on vous confirme que sans, on oublie très facilement de le faire et on se retrouve comme des imbéciles, la batterie à plat !

On vous donne notre mode d’emploi si vous vous retrouvez dans notre situation.

  1. Arrêtez toutes les personnes qui passent, et leur demander si elles n’ont pas des câbles.

  2. Se rendre compte que 99% des véhicules sont loués, et que personne n’a quoi que ce soit pour vous aider.

  3. Aller quémander l’aide d’un pilote d’hélicoptère et l’apitoyer pour qu’il emprunte à son pote conducteur de bus un « kit de démarrage ».

  4. Ne pas réussir à démarrer la voiture avec ce kit

  5. Avoir la chance d’être tombé sur quelqu’un de super sympa qui récupère un autre van.

  6. Démonter la batterie à plat et remplacer la par la batterie de l’autre véhicule.

  7. Apprécier le bruit du moteur qui démarre

  8. Rééchanger les deux batteries (moteur allumé)

  9. Remercier votre sauveur et rouler sans vous arrêter!

Le Mont Cook

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

Avant de parler du début de notre road trip en Nouvelle-Zélande, laissez nous vous présenter notre maison pour les 28 prochains jours.

Comme vous le constatez, nous avons presque tout le confort dans notre « chambre-salon-salle à manger-cuisine-et véhicule » de moins de 15 m3 ! Il ne manque que la « salle de bain », mais on est habitué à ne prendre qu’une douche tous les 2 jours maintenant…

 

On nous avait prévenu que les paysages de Nouvelle-Zélande étaient superbes. Et on n’est pas déçu par notre première étape : le lac Tekapo. Une eau « bleu lait » (Copyright S&G) avec vue sur des montagnes enneigées, le tout sous le soleil, on peut difficilement faire mieux.

Ce qui est impressionnant, c’est le côté « naturel, sauvage ». Pas de maison gâchant la vue, aucun bateau, très peu de touristes, bref, la liberté ! On a fait une randonnée de 4h, l’une des plus belle qu’on ait faite depuis 6 mois.

Petit aparté d’ailleurs pour dire que nous sommes arrivés à la moitié de notre tour du monde…ça passe vraiment vite.

 

Ici même la route est un vrai plaisir. On longe les lacs les rivières, on traverse des montagnes et des forêts enchantées…rien à voir avec nos bonnes autoroutes françaises !

On s’est ensuite rapproché des montagnes, plus particulièrement du mont Cook, le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande. Et là encore, on en prend plein la vue. En deux randonnées d’une heure, on est a vu tellement de paysages somptueux différents qu’on ne sait même pas comment les décrire.

On a même fini par des paysages lunaires…

Spoiler : on n’a pas pu toucher la neige/glace cette fois-ci, mais ce n’est que partie remise : à suivre dans les prochains épisodes.

 

Christchurch

Written by sophie. Posted in Nouvelle Zélande

D’après le Lonely Planet, dernière édition, Christchurch combine « le charme décontracté de la province et l’énergie naissante d’une métropole. Des bars et des restaurants modernes côtoient une architecture gothique ».

Et c’est ainsi que l’on se rend compte que les guides de voyages ne sont pas mis à jour très fréquemment…puisqu’ils ont « oublié » de parler du tremblement de terre de février 2011 (souvenez vous, avant la coupe de monde de rugby…).

Christchurch ressemble maintenant à ça

 

Des immeubles détruits, des dizaines de chantiers, des rues fermées. Le centre ville a été rebaptisé « Red Zone », qu’on pourrait traduire par « zone interdite au public où presque tous les bâtiments ont été détruits, en cours de reconstruction depuis 2 ans et pour les 3 prochaines années, et qu’on rouvrira petit à petit »

En se promenant autour de cette zone, on peut apercevoir la cathédrale et ce qu’il reste de sa « rosace remarquable »… Cathédrale qui devrait être bientôt détruite…

 

Devant une autre église, on peut comparer l’avant et l’après…

On a tout de même pu visiter le Canterbury Museum, qui retrace l’histoire de la Nouvelle-Zélande. Une partie est consacrée aux maoris : leur histoire, leur culture…

Une autre présente l’arrivée des colons et leur conditions de vie.

Puisqu’il faut une conclusion à ce post, on dira que l’atmosphère de la ville était assez étrange mais que c’est vraiment intéressant à voir.

 

Top 8 des immanquables à Sydney

Written by sophie. Posted in Australie

1) Se promener dans le jardin botanique, atteindre le bord de mer, « admirer la superbe vue », et découvrir l’Opéra de Sydney.

2) Prendre un bateau pour se rendre à Taronga, profiter de la traversée pour prendre une photo de l’Opéra, puis se promener sur la côte.

3) Plutôt que de visiter l’Opéra, avoir la bonne idée de réserver une place pour un concert de Soul Music d’une inconnue (Sharon Jones pour nous…) : plutôt une bonne surprise !

4) (Re)venir à la Marina de nuit, pour prendre une photo… de l’Opéra de Sydney ! (Promis, on arrête avec l’Opéra)

5) Louer une voiture et partir dans les « Blue Mountains » : un grand canyon version australienne, dont le nom provient de la brume bleutée qui le recouvre. Cette brume est due à l’évaporation d’huile d’eucalyptus (ne nous en demandez pas plus).

6) Reprendre un bateau, direction Manly, se baigner hors des zones autorisées et se faire gentiment sortir de l’eau par une lifeguard. Evidemment, une photo du pont de Sydney lors de la traversée s’impose…

7) Boire une bière dans un pub typiquement australien, brassant lui-même sa bière.

8) Dernier point, le plus important bien sûr, faire parcourir 13000 km à ses (beaux-)parents pour faire tout ça avec eux !

Road trip: part 2

Written by sophie. Posted in Australie

Après un vol interne Cairns-Alice Springs, on récupère notre 2ème voiture. Objectif : traverser le désert australien vers le Sud jusqu’à Adélaïde, puis rejoindre Melbourne. Soit 3500 km en 10 jours.

On profite de notre nuit en camping pour cuisiner (bon ça reste basique). On dort grosso modo une nuit sur deux en camping, l’autre dans des « Rest Areas » gratuites…mais sans douche !

C’est ici qu’on découvrira les pigeons à houppette ; ça les rend beaucoup plus sympas que les pigeons parisiens.

Avant de prendre la route, on visite le parc naturel d’Alice Springs.


On y apprendra quelles sont la faune et la flore du désert australien, et on aura même le droit de toucher un kangourou !

On nous expliquera aussi comment les aborigènes survivaient (et survivent encore pour certains soit disant) dans le désert : trouver de l’eau et de la nourriture, fabriquer des outils,…

Et c’est parti pour la grande traversée. On nous a conseillé maintes fois de prendre suffisamment d’eau et de nourriture « au cas où vous auriez un problème avec la voiture ». On prend donc 15 litres, soit « de quoi tenir 7h, temps moyen pour être dépanné »…


Une photo plus loin (ca nous a pris 2 jours pour y arriver), nous voilà à Uluru. C’est un gros rocher au milieu du désert : sacré pour les aborigènes, aux couleurs et formes incroyables pour les touristes.


On en fera le tour à pied, en 3h. Pour éviter de marcher sous 43°C, on commencera au lever du soleil, vers 7h du matin.

Le lendemain, nouvelle randonnée, au mont Kata Tjuta, et plus précisément dans la « Valley of the Wind ». Rebelote : on part à à l’aube…et on découvre que les Rangers du parc pensent comme nous.


Le trek est plus sportif que la veille.

On est même parfois obligé d’escalader les obstacles.

Mais le résultat en vaut la peine ; même si c’est moins impressionnant qu’Uluru, on a vraiment apprécié le fait de se glisser entre les rochers.

Avec Phil Rooj  bien sûr !

Une question se pose ensuite. Nous sommes le 24 décembre, et nous sommes perdus au milieu du désert…et quand on dit perdu, c’est que la plus grande ville à 1000 km à la ronde abrite 1300 personnes, la deuxième… 53 !

On décide donc de rejoindre Coober Pedy, espérant y trouver un restaurant typique pour y manger un steak de kangourou et du vin australien. Finalement, on ira dans le seul restaurant ouvert ce soir là…une pizzeria ! On regrette un peu le fois gras et le saumon fumé…

Le lendemain matin, on assistera à la messe de Noël dans une petite église enterrée. Et oui, car la particularité de Coober Pedy, c’est que les habitants ont construit leurs habitations dans les dunes pour se protéger de la chaleur. On sera ensuite invité chez le curé pour le petit déjeuner !


La ville a été construite suite à la découverte d’Opale dans la région. On voulait visiter une mine, mais on avait pas calculé que le 25 décembre, les gens ne travaillent pas…On reprend donc la route, toujours vers le Sud.

En chemin, on avait prévu de déjeuner au bord d’un lac, indiqué sur la carte. Une fois sur place, la couleur suspecte de « l’eau » (et un panneau explicatif) nous apprendra qu’il s’agit d’un lac de sel , immense.

On arrive alors à Port Augusta, ville qui marque la fin de la Highway 1, c’est à dire de notre traversée du désert. Et la première chose qu’on fait, c’est de nous acheter nos cadeaux de Noël !

On part ensuite à la découvert de la Barossa Valley, l’une des régions viticoles les plus connues d’Australie.

Même si les paysages valent le coup d’œil, on est surtout là pour faire le tour des domaines et déterminer si le vin français est en péril… On s’est concentré principalement sur le Shiraz, cépage le plus réputé de la région (même si on a fait quelques entorses avec des cabernets-sauvignon notamment). Verdict personnel : les seuls vins qu’on a vraiment appréciés étaient à plus de 40$ (35€) la bouteille…pas donné chez le producteur. Pourtant, on peut pas dire qu’on s’y connaisse et qu’on soit exigeant ; on n’a simplement pas aimé les « petits vins » !

Bon, il faut toutefois atténuer: on a bu un vin à Sydney à 25$ qui était vraiment bon…dans un restaurant coréen !

Sur la route, on voit notre premier Koala ! Il marchait tranquillement sur le bas coté, et a même accepté de poser pour nous.

 

Nouveau changement de décor : la côte.

On s’arrête  à Mount Gambier, pour faire une ballade autour d’un lac, d’une couleur exceptionnelle (on a un peu l’impression de se répéter dans cet article).

Le lac est en fait un cratère rempli d’eau, et il y a des trous comme ça un peu partout en ville.


On continue le chemin et on prend notre courage à deux mains pour sortir de la voiture pour se promener sur la côte. Une nouvelle fois, avec le vent, les nuages, le froid, mais surtout les falaises escarpées et les plages magnifiques, on se croirait en Bretagne…

Les australiens ont eu l’idée de nommer leurs rochers pour leur donner un aspect sentimental. Voici donc le «London Bridge».

On ne pouvait pas non plus manquer les «12 apôtres» : 12 rochers dans la mer. Il n’en reste en théorie plus que 6, mais on a eu l’impression de voir une quinzaine de cailloux différents, donc on ne sait pas trop qui est Pierre, Jean, ou Judas…

Petit arrêt pour visiter un parc national. Il s’agit d’une Rain Forest avec de multiples cascades.

Et on se retrouve ensuite sur la « Great Ocean Road », une route sinueuse longeant la côte.

Ca y est, on est arrivé à destination. Deuxième ville d’Australie (non, ce n’est pas la capitale…qui est Canberra), Melbourne est beaucoup plus peuplée que Brisbane, mais presque aussi agréable.

On y fêtera le nouvel an, avec 9h30 d’avance sur la France. Rendez-vous dans un parc pour une soirée un peu cul-cul mais amusante, avec en prime un feu d’artifice lancé depuis toute la ville.

On visitera également l’ancienne prison. Oui on va voir plus de prisons que de musées depuis qu’on est parti, mais il faut avouer que c’est nettement plus rigolo! Et puis l’histoire australienne est un peu limitée, je vous rappelle que c’était le pénitencier géant du Royaume Unie à l’époque…
 

 

Après une visite « classique », on participera au « Vis ma vie de prisonnier ». On se fait arrêter par un faux flic pour un motif tel que possession d’arme à feu ou conduite sans permis. On passe par toutes les étapes comme l’interrogatoire, la garde à vue et la célèbre photo! Tout cela se passe dans l’ancien commissariat et c’est vraiment sympa ;)

 

 

 

De Brisbane à Cairns

Written by sophie. Posted in Australie

 Bizarrement, on a eu Internet gratuit et illimité partout en Asie (même au fin fond du Laos), mais en Australie, on a eu beaucoup plus de mal! Notamment parce qu’on est passé en mode « road trip » : on a parcouru le pays en voiture, avec notre tente dans le coffre. On a donc peu été dans des hôtels / guesthouse… De toute façon, la grande majorité ne proposent pas Internet gratuit.

Ceux qui ont lu attentivement ont remarqué qu’on parlait de notre séjour en Australie au passé…Et effectivement, on en parle pour la première fois alors qu’on vient de prendre notre avion pour la Nouvelle Zélande ! On va donc essayer de rattraper notre retard en limitant le nombre d’articles. Mais rassurez vous, il seront plus long que d’habitude.

Première partie de notre itinéraire : la côte Est, de Brisbane à Cairns en 10 jours.

Brisbane, la ville où nous sommes arrivés, nous a vraiment plu. C’est la première fois depuis notre départ qu’on se dit qu’on aimerait bien y vivre…si ce n’était pas à l’autre bout du monde.La ville est aérée, propre, belle, tranquille, et même s’il n’y a pas grand chose à visiter, on envie le rythme de vie des habitants.

Notre impression est peut être un peu faussée, car nous y étions en plein été, sous le soleil, et pendant la période de Noël. On a pu voir des sapins et décorations un peu partout dans les rues (un peu perturbant pour nous alors que nous nous promenions en Tee-shirt…), des chorales « à l’américaine » interprétant des chansons de Noël, et même des « châteaux de sable » de Noël. 

 Et oui, car la ville a aménagé un lagoon pour les habitants : c’est une grande piscine découverte bordée de palmiers, entourée de plage, au centre d’un parc suffisamment grand pour que personne ne se marche dessus… et gratuite. C’est autre chose que Paris Plage…

On y a aussi fait de la plongée…

Bon ok, c’est seulement une photo d’une reproduction de la vie sous-marine prise dans un musée…mais c’est assez ressemblant…

On est ensuite parti dans la Sunshine Coast, à Noosa. Arrêt rapide pour profiter de la plage : ca faisait quand même plus d’une semaine qu’on n’avait plus eu l’occasion d’y aller. Au final, la mer était déchaînée, le sable super fin…et il faisait beaucoup trop froid pour se baigner. 

On est tombé complètement par hasard sur la ville de Mary Poppins. On cherchait juste un lieu pour dormir. La personne du centre d’information était tellement gentille qu’on s’est senti obligé de faire un tour sur les traces de l’écrivain, Pamela Lyndon Travers : c’est en effet à Maryborough qu’elle est née et a vécu. 

 Nouvelle journée et nouvelle étape : Frazer Island. C’est la plus grande île de sable du monde (120 km de long) ; il n’y a aucune route goudronnée. On a donc rejoint un groupe pour faire le tour de l’île en « bus 4×4 ».


Tous les routards nous ont dit que c’était le plus bel endroit du Queensland (comprenez de la côte Est). Et c’est vrai que les paysages sont pas mal… 

 Après une baignade dans un lac intérieur paradisiaque, on a vu une épave de bateau : c’est un ancien paquebot australien, en fin de vie, vendu aux japonais et qui s’est échoué durant le voyage vers le Japon… Quoi, vous vous en foutez vous aussi ? On ne fait malheureusement pas ce que l’on veut quand on voyage en groupe… 

Heureusement, on a ensuite fait une superbe ballade dans une rivière menant à la mer : une activité typiquement australienne, sauf qu’eux ont des bouées (et des bières en général).

 L’île est aussi le seul endroit du Queensland où l’on peut voir les Dingos, des chiens sauvages.

 Notre guide nous a dit en début de journée qu’on avait de la chance car la journée se terminerait plus tard que d’habitude. On n’a pas bien compris pourquoi…jusqu’à ce qu’on retourne au bateau et qu’on voit que l’île était inaccessible à marée basse, et qu’il fallait attendre que l’eau remonte un peu pour passer…

 Et on continue notre périple (et l’article) avec une plage dont on a oublié le nom, mais où l’on a pu voir pour la première fois les surfeurs australiens en action…encadrés par les Lifeguard blond platine !

Nouvelle arrêt : Airlie Beach et les WhitSundays Islands. Après un tour sur les pontons longeant la côte…

 … on s’est fait un ami en revenant à notre tente (pas de commentaires sur le côté « romano » de notre installation svp)

On embarque (encore) pour une mini-croisière à travers les îles. Et franchement, de toutes les mers qu’on a vues depuis le début de notre voyage, c’est vraiment ici que l’eau est la plus belle. Pas forcément la plus claire, mais d’une couleur bleue turquoise incroyable.

Et le sable est également le plus fin et le plus blanc…bref, vous aurez compris, on a bien aimé !

Encore un nouvel ami : ici, les animaux sauvages ne sont vraiment pas …sauvages.

Quelques heures de route en plus. Au final, on aura fait 3000 km en 6 jours : c’est grand l’Australie.
Petit jeu concours : quel est l’animal représenté sur le panneau ? 

Comme ça nous manquait un peu, on s’est à nouveau arrêté sur une plage. Ici, interdiction de se baigner à cause des méduses « mortelles ». Heureusement, il est quand même possible d’aller dans l’eau à certains endroits : un filet a été installé pour les arrêter.

Avant de rendre la voiture, on a quand même fait quelques photos…

…et fini notre bouteille de rhum birman !

On a ensuite passé 3 jours à Cairns, mais pour on ne sait quelle raison, on a oublié de prendre des photos. Sachez quand même qu’on a plongé dans la Grande Barrière de Corail. Il y a moins de poissons qu’en Thaïlande, mais la flore est vraiment superbe !

Singapour

Written by sophie. Posted in Malaisie

Dernière étape en Asie !

On a découvert Singapour sous la pluie, ce qui a un peu compliqué notre recherche de guesthouse. Et oui, car à partir de maintenant, on va devoir dire au revoir aux chambres d’hôtel et revenir au bon vieux dortoir de 10 lits. Et payer 10 fois plus cher…

Bref, on a trouvé une place dans le quartier de Little India. Il faut savoir que les quartiers de Singapour sont bien distincts et vraiment différents les uns des autres :Chinatown, Little India, Arab Street, le quartier des affaires, la marina,… On change vraiment d’ambiance et de décor en changeant de quartier.

Le soir même, on a retrouvé Sirina, un ancienne collègue de Sophie, partie s’installer à Singapour depuis plus de deux ans.

 

 

Bien sûr, la première visite que l’on a faite : le zoo de la ville ! Cette fois, on a vu des hippopotames, des girafes, des singes, des serpents, des rhinocéros,..

 

Le lion a même accepté de poser pour nous…

 

Et on a fini par un spectacle d’éléphants vraiment sympa. On ne pensait pas qu’ils pouvaient être aussi bien dressé (mais on ne vous dira pas ce qu’ils faisaient parce que c’est trop long à expliquer / on ne s’en souvient plus un mois plus tard / vous vous en foutez un peu de toute façon)

 

On a aussi fait un tour entre les gratte-ciels du quartier des affaires, dans l’absolu sans grand intérêt (on a les même à la maison).

 

Par contre, le parc de la marina, ouvert depuis quelques mois, vaut vraiment le coup. Ils ont réussi à faire un truc réussi en juxtaposant plein de trucs « étranges » : des tours en toile d’araignée rouges, un lac d’eau verte, une mini reproduction de l’opéra de Sydney…

 

… et 3 HLM sur lesquels repose un bateau !

 

La visite de Chinatown nous a permis de voir un dernier temple bouddhiste, pour la route.

 

On a aussi beaucoup aimé le musée retraçant l’histoire des immigrés chinois et leur condition de vie.

 

Cadeau de Noël ( oui, on est le 25 décembre) : une magnifique photo de nous !