On a retrouvé Nico et Aurélie!

Written by sophie. Posted in Laos

 Après Ventiane, on a pris un bus de nuit pour arriver à Luang Prabang où l’on devait retrouver Nicolas et Aurélie, 2 amis de Telecom venus passer 15 jours au Laos/Cambodge.

On a commencé par visiter l’ancien palais royal de la ville. Ca faisait longtemps qu’on avait pas fait de musée et il était recommandé par le routard… et bien à part un bon fou rire, on n’en gardera pas grand chose…

 

Le lendemain, on cherche un Tuk Tuk pour nous emmener aux chutes de Kouang Si.

La visite commence par un petit parc qui accueille des ours victimes de maltraitance.

Pendant que certains se prélassent,

D’autres nous rappellent qu’il ne vaut mieux pas tomber dans leur enclos…

Les chutes de Kouang Si sont une suite de bassins et cascades couleur bleu ciel.

Vu la chaleur qu’il fait ici (et oui on a toujours 30/35°), ça donne vraiment envie de plonger dedans.

Après une courte marche, on arrive à la cascade principale.

On décide alors de suivre le chemin qui longe la cascade pour atteindre les bassins en haut, beaucoup moins fréquentés que les autres normalement. Ca grimpe dur, ça glisse, il fait chaud… Nicolas laissera même une tong dans l’affaire. Et tout ça pour rien! Après plus de 30 min, n’ayant pas trouvé de bassin en haut, on rebroussera chemin.

De retour en bas, l’eau fraiche des bassins est un vrai régal. Il y a du courant, des cascades, tout pour amuser les garçons :)

Le soir ont fait l’ascension du Mont Phousi, en plein coeur de la ville, pour profiter du coucher de soleil. La haut, la vue est vraiment superbe.

Le coucher de soleil est plutôt magique c’est vrai.

Bon par contre il faut pas regarder ce qu’il se passe derrière car niveau intimité c’est pas terrible quand même!

 

Le lendemain on part en excursion organisée. On commence tranquillement par une petite balade à dos d’éléphant :)

C’est un rêve de petite fille qui se réalise enfin! Il aura fallu attendre 25 ans mais quel bonheur!

Excursion organisée oblige, on part ensuite visiter un soit disant village typique spécialisé dans le whisky local. En réalité à part un stand où l’on goute 2 vins et un alcool de riz, on ne trouve que des boutiques vendant des souvenirs.

Il est maintenant temps d’aller voir la célèbre grotte de Pak Ou, recommandée partout. L’entrée se trouve au pied d’une falaise, accessible uniquement par bateau.

Personnellement, on ne vous la conseille pas. C’est vraiment très décevant. La grotte est minuscule et contient des centaines de bouddha sans valeur et sans intérêt…

Maintenant c’est le moment phare de notre excursion, celui que l’on attend tous: la baignade avec les éléphants!

Il faut déjà réussir à grimper dessus… et quand vous avez une tête de mule qui refuse de lever la patte, c’est loin d’être évident. Une fois que tout le monde est en place, on descend vers le Mékong.

Ça a l’air facile comme ça mais quand on est assis sur le cou ça remue pas mal… et puis c’est tout poilu sur le dessus un éléphant!

Une fois dans l’eau on lave la grosse bébête, enfin on essaie en tout cas.

Les dresseurs nous invitent à monter sur la tête de l’éléphant. Notre grosse madame étant un peu caractérielle, elle n’a pas trouvé mieux que de se relever à ce moment là… grosse frayeur garantie!

Après le bain c’est l’heure du repas. Notre éléphant n’aimant que les tiges, Guillaume l’aidera pendant 30 bonnes minutes à enlever les feuilles de bananier!

Finalement, arrive le moment des adieux… on emmène nos nouveaux amis dans leur lit, un peu plus loin dans la jungle.

Le soir on décide de manger au marché local.

Il font de super offres qui attirent tous les touristes de la ville: 1€ l’assiette et tu mets autant de nourriture que tu veux dedans!

Autant dire que Guillaume ne s’est pas retenu… son assiette déborde!

Pour finir, voici 2 attractions de la ville. La première est le Tak Bat des moines. Tous les matins, un peu avant 6h, les moines marchent dans la ville et récoltent les offrandes des habitants. Il faut se lever tôt mais ça vaut le coup d’oeil. C’est la seule chose que j’ai faite sans Guillaume, qui dormait paisiblement…

 La deuxième attraction est la construction du pont de bambou. Tous les ans après la saison des pluies, ils reconstruisent le pont. Au bout de 3 jours voilà où ils en étaient.

Nous vous présentons également M Padichit. Nous avons logé dans sa guesthouse et faisons maintenant parti de sa famille!

En effet, à la fin du séjour, il nous a remis un bracelet en faisant toute une cérémonie Lao. Il nous est formellement interdit d’enlever le bracelet, Guillaume est ravi…

Vientiane

Written by sophie. Posted in Laos

 La capitale du Laos ne présente pas d’intérêt majeur. On y a passé une nuit avant de partir rejoindre Nicolas et Aurélie à Luang Prabang. On a visité des temples, des temples et encore des temples. Je crois qu’on a notre dose pour un mois!

 

On a également fait un tour au Bouddha Park, un endroit étrange, créé par un homme farfelu qui a édifié des dizaines de statues dont un Bouddha de 20m de long!

C’est l’occasion de s’amuser un peu sur les statues ;)

 

Le plateau des Bolaven

Written by guillaume. Posted in Laos

Après une nuit dans un sleeping bus, bien plus confortable que ceux que nous avions au Vietnam, nous arrivons à Paksé.

 

Ancienne Capitale coloniale, la ville est…sans intérêt ! Mais c’est le point de départ d’excursions vers le plateau des Bolaven et ses multiples chutes d’eau.

On a donc loué à nouveau une moto pour parcourir la région.

 

On est arrivé à la première étape, Phaxuam Cliff, au bout d’une heure et demi (60 kms environ…)

 

Ce sont surtout les différents ponts traversant la rivière qui font l’originalité de la cascade !

 

 On est ensuite allé à Tad Lo. Après s’être perdu, avoir demandé notre chemin à 3 personnes, s’être reperdu, puis avoir abandonné la moto pour finir à pied…on a enfin pu profiter de la cascade, seuls ! Bizarrement, cette cascade est très connue, mais vraiment difficile d’accès ; du coup, il y a assez peu de touristes… C’est une petite cascade simple et tranquille : idéale pour un pique-nique !

 

Quand on vous dit « difficile d’accès », il faut comprendre qu’il faut descendre une échelle improvisée de 20m de haut, où une marche sur deux risque de casser, si ce n’est déjà fait…

 

Nouvelle étape, Tad Yuan. Cette cascade est à l’opposé de la précédente. Plus haute et impressionnante, elle est aussi beaucoup plus aménagée pour les touristes, qui y viennent par cars entiers.

 

 La « petite » dernière est Tad Fan. Les chutes, mesurant plus de 120m, sont tellement grandes que l’on ne voit pas le fond!

 

Le lendemain nous gardons la moto pour allez visiter Wat Phou, le site archéologique le plus intéressant du Laos, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. On part donc avec notre « carte » (=une feuille A4 photocopié) en espérant trouver notre chemin. Au bout d’une heure de route on se retrouve face au Mékong… aucun pont à l’horizon… On a pas le choix, on va devoir traverser sur une barque, avec la moto! A priori ils ont l’habitude, tout est prévu.

 On arrive enfin au Wat Phou. Vu la quantité de touristes sur place, on se dit qu’on a pas du prendre la route principale…

Ce temple est le berceau de la civilisation Khmer, bien avant la fondation d’Angkor.

Il est construit sur la montagne et ça grimpe pas mal!

La vue d’en haut est sympa, non?

 Bon en réalité ça ressemble un peu à Angkor version miniature…

Mais il y a une source d’eau qui arrose en permanence le sanctuaire!

Pour le retour, on prendra la belle route goudronnée toute neuve, qui n’était pas sur notre plan, et qui amène les bus de Chinois ;)

Les 4000 iles

Written by guillaume. Posted in Laos

Après 15h de bus (départ 5h du mat et arrivée à 20h) et un passage de frontière plus que douteux: pas besoin de descendre du bus ni de voir un douanier, quelqu’un s’occupe de tout pour nous… nous arrivons enfin au sud du Laos. Nous n’avons plus qu’à traverser le Mékong pour rejoindre notre objectif: l’ile de Don Khone.

Une fois sur place, on se trouve un petit Bungalow avec vue sur la rivière et c’est parti pour 2 jours de repos bien mérités après Angkor et le long voyage.

On ne va tout de même pas rester totalement inactif et en fin d’après midi, quand la température devient supportable on part explorer l’île. On se retrouve devant les Chutes de Khone.

Cela ressemble plus à un ensemble de rapides mais c’est très impressionnant!Un des plus grands débits du monde selon Wikipédia ;)

Sur le chemin du retour on traverse de beaux paysages de rizières.

Cette balade de 2h nous a bien fatigué… heureusement nos hamacs nous attendent sur la terrasse!

Le lendemain on loue des vélos pour aller sur l’île de Don Det, accessible via un ancien pont construit par … les français.

On fait le tour complet de l’île (faut dire que c’est pas très grand). On longe d’abord le Mékong.

Puis, on traverse de petits villages.

Avant de revenir à notre point de départ.

 Si un jour vous avez besoin de repos, la région des 4000 iles est faite pour vous. Ici pas de stress, tout est calme voire très lent et les paysages sont magnifiques.

Angkor… et toujours (désolé pour le jeu de mots pourri)

Written by sophie. Posted in Cambodge

 C’est l’un des lieux que l’on a coché immédiatement dans notre programme de tour du monde, un endroit qu’on voulait vraiment découvrir…et on n’a pas été déçu !

Comme d’habitude, petit rappel historique qui vous permettra d’étaler votre science lors des repas de famille, en vrac :

  • Angkor fut la capitale de l’Empire Khmer pendant plus de 500 ans, du 9ème au 14ème siècles.

  • Le site a été choisi pour sa géographie combinant collines, rivières et plaines fertiles.

  • Les habitations, en bois, ont toutes disparues. La pierre était en effet réservée aux temples ; il ne reste donc qu’eux. Les principaux datent du 12ème siècle

  • Laissée à l’abandon pendant plusieurs siècles, il a fallu attendre le 19ème pour que des explorateurs occidentaux accèdent à la « cité perdue ».

  • La cité sera explorée et restaurée par les colons français, qui en firent un symbole de la puissance coloniale en Asie.

(on a copié/collé toutes les explications à partir du guide du routard, sans vérifier notre source ; n’insistez pas trop si quelqu’un vous contredit…)

 

On a passé 3 jours à visiter les différents sites, ce qui nous a permis de voir une dizaine de temples, (presque) tous différents les uns des autres.

 A commencer par le plus connu, le plus majestueux : Angkor Wat. Une très bonne entrée en matière ! On traverse d’abord un pont de 200m pour arriver à l’enceinte extérieure. Ca permet d’admirer l’immensité du temple.

Puis on parcourt à nouveau une allée de 350m, bordée de bassins et bibliothèques, pour arriver à a seconde enceinte, gravés de bas reliefs mettant en scène des événement mythologiques.

Et on arrive dans la partie centrale du temple, où l’on peut escalader (l’escalier est vraiment pentu) pour accéder au sanctuaire.

Bilan du temple : c’est effectivement impressionnant, et assez bien conservé…Mais ce n’est vraiment pas notre préféré !

 

On a continué notre périple, à vélo sous 35° quand même… On passe la Porte du Sud pour rejoindre Angkor Thom.

 

Deuxième temple, plus mystérieux et (un peu) moins touristique : le Bayon. Plusieurs dizaines de tours surmontées de têtes géantes. Ca donne une atmosphère extraordinaire…

 

Bilan : L’un des plus beau temples selon nous. On aurait bien aimé revenir quelques siècles en arrière et voir le temple à la « grande » époque.

 

Encore une porte (et quelques kilomètres) à vélo…

 

Ta Kéo, un temple montagne, 50 mètres de haut !

 

Et nous voilà à Ta Phrom, un temple volontairement laissé à « l’abandon ». Un mélange de pierres et de nature… On pourrait presque se prendre pour des explorateurs découvrant la cité perdue… s’il n’y avait pas les panneaux indiquant le sens de la visite !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bilan : Notre préféré ! On y est même retourné le deuxième jour.

 

Deuxième jour que nous avons d’ailleurs fait en Tuk Tuk cette fois, pour aller voir les temples éloignés.

Banteay Samré, le « petit Angkor Wat ». Premier temple (et le seul) où il n’y avait aucun autre touriste. Ça fait du bien de temps en temps de ne pas voir de groupes de chinois, de paparazzi japonais… et de retraités français !

 Petite anecdote: la queue des statuts des lions était amovible pour y insérer une torche, la nuit venue.

 

Une petite heure de tuk-tuk plus loin, Beanteay Srey. D’après certains spécialistes, ce devait être le plus joli des temples Khmers, notamment parce qu’il est sculpté dans les grès rose, qui prend différentes teintes selon l’orientation du soleil.

 

Troisième jour, toujours en tuk tuk (parce qu’on a pris goût au luxe !).

On commence par Banteay Kdei, qui ne vaut pas vraiment le coup, à part peut-être pour l’entrée principale.

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Puis Pre Rup et le Mébon oriental, deux imposantes pyramides de brique.

On peut y voir Shiva sur son éléphant tricéphale.

 

 Neak Pean, un grand bassin, entouré par des escaliers. Au centre, une petite île où se dresse le sanctuaire.

 

Et on termine par Preah Kan, un autre temple laissé à l’abandon. Il est moins attaqué par la nature que Ta Phrom, mais les arbres prennent ici aussi racine dans les moindres trous entres les pierres…

Pour finir un petit jeu: un petit Guillaume se cache sur une des trois dernières photos, sauras-tu le retrouver?

 

Edit : Deux photos supplémentaires pour Antonin, Baptiste, Chloé et Augustin…et pour les autres aussi !

 

Le pays du sourire

Written by sophie. Posted in Cambodge

Après une semaine installés (presque) comme à la maison dans l’association, on a repris la route (ou plutôt la mer)!

On est tout d’abord parti sur l’île aux lapins, en face de Kep. Au programme, une journée de baignade, bronzette, sieste dans un hamac, et nuit dans une cabane sur pilotis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise à part une tempête de 16h à 22h, on a eu beau temps ! On était en train de partir en randonnée, on a vite abandonné…

 

On est ensuite parti à Kampot, connu dans le monde entier…enfin dans l’Asie du Sud Est… pour ses plantations de poivre.

Ça a été l’occasion pour nous de faire une nouvelle expérience : de la moto ! Il faut savoir qu’ici, c’est le seul moyen « pratique » de se balader. Les motos cambodgiennes sont un croisement entre une moto pour les vitesses, semi-automatiques quand même, un scooter pour le design et une mobylette pour la puissance du moteur ! Au final, c’est facile à conduire, ça consomme très peu (on a utilisé 3L pour 150 km environ), et on n’a pas besoin d’aller bien vite, parce qu’il faut éviter les nids de poules…

 

On est donc parti visiter une grotte. 1h30 de trajet pour 30min de visite, mais au final le paysage en chemin valait le détour !

 

Puis on a fait l’ascension du Bokor. C’est un sommet d’une chaîne de montagnes sur lequel une station d’altitude a été construite lors du protectorat français, et abandonnée par la suite. Il ne reste donc que des ruines, enveloppées dans un brouillard permanent qui donne l’impression de se retrouver dans un mauvais film d’horreur…Vraiment amusant, sauf quand la moto ne redémarre plus après la visite de l’église (véridique : on a dû utiliser la pente pour repartir !)

 

On a aussi un peu craqué…Noix de coco fraîche, banana shake, jus de fruit de la passion, café glacé au lait concentré…on a testé tout ce qu’on pouvait !

Et on a également trouvé un cinéma passant des films en Anglais ! On est donc allé voir « Hunter Game » (il n’y a qu’un seul film par soir…). On était installé dans un énorme canapé, seuls dans la salle !

Bon par contre, c’était un copie piratée du film : mauvaise qualité, scènes coupées, sous titres décalés de 3 min environ… Heureusement que l’histoire n’était pas trop complexe

 

Ville suivante de notre itinéraire (et dernière partie de ce post) : Battambang, la 2ème ville du pays.

Comme souvent au Cambodge, la ville en elle même n’a pas beaucoup d’intérêt (quoiqu’il y a quand même quelques anciennes maisons coloniales), on visite plutôt les environs.

On a donc pris un tuk-tuk à la journée pour :

  • visiter un village, dans lequel était produit ce que notre conducteur appelait « Fromage Cambodgien ». C’est en fait une pâte constituée de poissons, d’eau et de sel, qu’on laisse mariner. Évidemment, au bout de quelques mois, ça pue…mais la comparaison avec le fromage s’arrête là. On n’a malheureusement pas pu goûter, mais ça nous a rappelé combien le camembert nous manquait !

 

  • Faire du « bamboo-train ». Encore un nom exotique ; ils sont forts en marketing en Asie…C’est en fait une ancienne voie ferroviaire reliant Battambang et Phnom Penh construite par les Français, détruite par les Khmers rouges, et qui n’a pas été remise en circulation depuis. Les habitants exploitent depuis des tronçons locaux en utilisant des plate-formes en bambou entraînées par un moteur de tondeuse à gazon, au départ pour transporter les marchandises et maintenant les touristes ! Vraiment mieux que le train de la mine d’Eurodisney !

 

Il n’y a qu’une seule voie, à double sens. Lorsque l’on croise un autre train, il faut démonter le wagon et le poser sur le bas-coté !

  • Découvrir le temple de Phnom Sampeu et ses grottes de sinistre réputation. En effet, les Khmers rouges y assassinèrent 10 000 personnes en les précipitant du haut d’une falaise… Notre chauffeur nous a laissé en bas de la montagne et nous a gentiment fait un plan pour pas qu’on se perde!

 

Superbe vue en haut de la montagne.

 

 Beaucoup de temples,

Et des paysages à la Indiana Jones,

  • Voir un milliard (c’est pas exagéré) de chauve-souris sortir de leur grotte vers 17h pour aller dîner…

Pour vous donner une idée, il s’écoule 1h entre les sorties de la première et de la dernière chauve-souris…On peut ensuite voir des énormes nuées noires dans le ciel, mais on n’a pas vu Batman…

Voilà, un peu de teasing pour annoncer que le prochain post sera sur Angkor !

Kep

Written by sophie. Posted in Cambodge

Kep restera pour nous une étape spéciale, puisque nous y avons passé une semaine à nous occuper d’enfants khmers dans une association humanitaire: l’école française de Kep.

 


 Comme son nom l’indique, c’est une école où les enfants peuvent apprendre le français, mais également l’anglais, les mathématiques, la musique et bientôt l’informatique… En fait, elle vient en complément de l’école publique cambodgienne, dont le niveau est vraiment mauvais. Les cours ont lieu le soir, après la fin des cours et sont ouverts à tous. Les élèves ont entre 7  et 77 ans !

 

L’objectif de l’association n’est pas uniquement d’enseigner  mais également d’améliorer la vie locale. Un centre de loisirs a ainsi été créé pour permettre aux enfants de s’amuser ailleurs que dans la rue, et leur proposer des sorties (plage, Angkor, carnaval,…). Il faut savoir que ce sont surtout les enfants les plus pauvres, déscolarisés (habitant pour la plupart dans la décharge au nord de la ville), qui viennent au centre de loisir. C’est ainsi un premier pas vers une (re)scolarisation de ces enfants. Des soins gratuits sont également proposés à tous les habitants.

Pour avoir une idée du contexte, il faut savoir que Kep est une ville balnéaire, très touristique. A l’époque coloniale, c’était déjà un endroit prisé par les occidentaux. 3 constats :

- Il y a deux villes dans la ville. L’une touristique, riche, où les hôtels et les restaurants foisonnent, et l’autre regroupant les locaux,  plus pauvre. Cela crée un vrai déséquilibre entre les habitants.

- Contrairement à d’autres régions, grâce notamment au tourisme (et au 3ème constat), les gens à Kep ne meurent pas de faim. L’apprentissage du français (et de l’anglais) leur facilitera par contre l’accès à un travail stable.

- Il y a de nombreuses associations à Kep. En effet, il est plus « facile » pour un occidental de s’installer dans une région touristique où d’autres expatriés pourront apporter leur aide, plutôt que de s’exiler dans un trou paumé en plein cœur du pays. Il y a presque trop d’associations, notamment d’écoles…

 

Nous avons donc passé une semaine à nous occuper du centre de loisir et à accueillir les enfants. Nous sommes arrivés la semaine de rentrée des classes : le directeur de l’école venait de revenir de vacances, et pendant son absence, les responsables locaux s’étaient un peu laissé aller (clefs disparues, salles de cours et centre de loisir en bordel,…). De plus,  l’organisation des cours n’était pas encore fixée et les enfants pas forcément au courant que l’école rouvrait.

Bref, on a passé la première matinée à tout ranger. Quelques enfants sont passés, ont « vu de la lumière », et le bouche à oreille fonctionnant parfaitement au Cambodge, une dizaine de gamins nous ont rapidement rejoint ! Et ainsi de suite…

 

Il faut dire que le centre de loisir a un argument de poids pour attirer les enfants… un terrain de tennis. Le fondateur de l’association est en effet un prof de tennis, cambodgien réfugié en France, revenu s’installer à Kep depuis 10 ans. Il a donc construit ce terrain il y a quelques mois pour transmettre sa passion aux enfants. Et ça marche plutôt bien car 2 des enfants sont arrivés 2ème et 3ème d’un tournoi national cette année, alors qu’ils n’avaient jamais touché une raquette 6 mois auparavant ! En tout cas, tous les enfants adorent ça.

 

Et même quand il pleut, il faut improviser un mini-tennis couvert…

 

Certains enfants ont également des idées de grandeurs…

On a malheureusement pas pris beaucoup de photos (on regrette maintenant)… En tout cas, les enfants étaient vraiment adorables.Ils avaient quand même un coté « sauvage » un peu déroutant : ici, une petite de 2 ans se ballade toute seule dans la ville, et passe pieds nus à travers les barbelés !

 

Bilan : on a passé une semaine vraiment différente de ce que l’on avait vécu jusque là. C’était de l’humanitaire « facile » : il y a plus compliqué que jouer avec des enfants… On est un peu plus sceptique sur la pérénité de l’école. en une semaine, on s’est rendu compte que les responsables n’étaient vraiment plus sur la même longueur d’onde, que l’école tournait un peu en rond, et que son utilité même risquait d’être remise en cause par la présence d’organismes plus structurés… On verra bien !

On va essayer de renouveler l’expérience au Laos et en Thaïlande, mais c’est compliqué de trouver des associations qui accueillent des volontaires pour une semaine…donc si vous avez des contacts, n’hésitez pas !

Et une dernière photo pour la route (le collier est un cadeau de deux petites que Sophie n’a pas eu le droit de refuser)

 

 

PS : on a eu plusieurs retours demandant pourquoi c’était toujours Sophie qui écrivait les articles…On précise donc que l’auteur indiqué ne signifie rien. On a juste la flemme de changer de compte à chaque fois !

Phnom Penh

Written by sophie. Posted in Cambodge

Première ville que l’on a visité au Cambodge : la capitale !

On y est resté seulement une journée et demi, d’abord parce qu’il n’y a pas énormement de choses à voir, mais surtout parce que l’on devait partir à Kep faire de l’humanitaire dans une école d’apprentissage du Français (qui fera l’objet du prochain post !)

On a découvert un nouveau moyen de transport, le tuk-tuk !  C’est en fait une moto/scooter avec une remorque dans laquelle on peut monter à 4 sans problème. C’est pratique, pas cher et folklorique.

 

Coté visite, on est allé voir l’ancienne prison S-21, emblématique des atrocités faites par les Khmers rouges. Il s’agissait auparavant d’un lycée construit par les français, en pleine ville…

Les prisonniers amenés ici ont subi les pires tortures jusqu’à ce qu’ils avouent des choses totalement imaginaires.

 Seules 7 personnes sont sorties vivantes de cet endroit…

 

Pour information / rappel, les Khmers rouges étaient au départ des paysans (pour la plupart) pro-vietnamiens ayant pris le maquis contre le gouvernement cambodgien pro-américains. Ils étaient au départ soutenus par le roi , exilé en Chine et qui voulait récupérer son trône grâce à eux.

Une fois arrivés au pouvoir (en 1975), les Khmer rouges ont voulu créer une nouvelle société, avec un idéal communiste. Pour qu’elle soit « parfaite », ils ont décidé de repartir de zéro et de tout reconstruire depuis le début. C’est ce « programme » qui est à la base de l’auto-génocide du peuple Khmer (cambodgien) pendant cette période.

En effet, les élites ont été supprimés (il suffisait d’avoir des lunettes pour être considéré comme intellectuel). La population restante (le « peuple ») a été « priée » de quitter les villes pour et de se réinstaller à la campagne, afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire du Cambodge. Comme les outils agricoles ont été détruits, il fallait les remplacer par de la main d’œuvre…

Les gens sont obligés de changer de nom (nouveau départ oblige). L’école devient un centre de propagande (la lecture est remplacée par des danses et chants révolutionnaires). Les lieux de cultes sont saccagés. Les mariages sont tirés au sort ! Et bien sûr, les opposants supposés au régime sont enfermés/exécutés pour n’importe quel motif.

Bref, les bourreaux d’un jour se retrouvent souvent victimes le lendemain…

Le reste de la journée sera consacré à la visite de la ville. Entre deux averses ( et oui c’est la mousson), nous partons découvrir les temples et nous promener au bord de la rivière.

 

 

Saigon et le delta du Mekong

Written by sophie. Posted in Vietnam

 Voilà la dernière étape au Vietnam.

Après une n-ième nuit en bus, on arrive à Saigon, capitale du Sud-Vietnam. La mentalité est vraiment différente de celle d’Hanoi. La ville a gardé le côté festif, insouciant, libre… qu’il pouvait y avoir pendant la guerre. Même s’il est dur de se faire une idée en 3 jours, la vie a l’air vraiment agréable.

Dans la ville même, il n’y a pas grand chose à visiter. On est allé voir le musée des vestiges de la guerre, autrefois appelé « le musée des crimes de guerre américains ». Ca donne une bonne idée de ce qu’il présente, à savoir toutes les horreurs de cette guerre.

On commence « gentiment » par voir les blindés, avions, hélicoptères américains.

Puis on découvre les crimes de guerre, les tortures, les exécutions sommaires, les pillages, etc…pour finir par des photos de victimes du napalm et de l’agent orange. Bon, encore une fois, les Vietnamiens ne sont pas très objectifs dans leurs propos et ne présentent qu’un coté des choses. Mais bon, on voit que les américains n’y sont pas allé de main morte.

 

On a aussi essayé de visiter la cathédrale de la ville, mais malheureusement, nous avons trouvé porte close. On ne vous montrera donc que l’extérieur !

 

A 60 bornes de Saigon (3h de minibus), on peut visiter le siège de la secte (à prendre au sens premier, non péjoratif) Cao Daï. Il s’agit en fait d’un mouvement religieux créé dans les années 1920 et qui tente de faire une « synthèse » de toutes les « pensées religieuses », principalement orientales (Bouddhisme, Confucianisme et Taoïsme), mais également christianisme et Islam. En gros, Jésus, Mahomet, Confucius mais aussi Victor Hugo, Lénine, Shakespeare,… seraient des guides spirituels nous aidant à nous rapprocher d’un  « maître tout puissant ». Si le fondateur du caodaïsme avait vécu au 21ème siècle, il aurait certainement ajouté Zinedine Zidane… Bref, ca donne un temple coloré en papier mâché, avec Jésus au dessus de l’entrée principale.

 On peut assister à la « messe » de midi : il s’agit en fait d’une procession de personnes majoritairement en blanc (les fidèles), avec quelques « prêtres » en bleu, rouge ou jaune (les 3 couleurs principales du Caodaïsme), avec en fond sonore une chorale composée d’enfants. Des « gardiens » s’assurent que tout le monde respectent les distances réglementaires. Tout cela pendant une heure (on est resté que 10 min). Là, on se rapproche un peu d’une secte dans le mauvais sens du terme…

 Certains symboles font étrangement penser à un mouvement secret présent en Europe depuis des siècles…De là à dire que c’est l’un d’eux qui est à l’origine du Caodaïsme…

 

 Autre visite, les tunnels de Cu Chi. C’est un ensemble de galeries souterraines (250 km en tout !) créé par le Vietminh, mais surtout utilisé par le Vietkong pendant la guerre pour se cacher, stocker les armes,… Les  tunnels font moins de 1m de haut, afin de gêner les « grands » américains alors que les « petits » vietnamiens s’y déplacent facilement. Des milliers de familles y vivaient ; même si certaines pièces avaient été aménagées (cuisine, infirmerie, salon,…), les conditions de vie ne devaient pas être super sympas…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 A la surface, des pièges attendaient les soldats américains qui approchaient un peu trop près…

 

Pour rejoindre le Cambodge, nous avons choisi de remonter le Mékong et d’en profiter pour visiter le delta. Avantage : on profite du voyage pour visiter encore un peu le Vietnam.  Inconvénient, il est très dur de faire le voyage tout seul ; nous sommes donc obligés de rejoindre un groupe dans une agence de voyage…

Après quelques heures de bus, on prend un radeau pour rejoindre une petite île, spécialisée dans la confection de bonbons à la noix de coco. Les paysages en chemin sont superbes…

… La visite au bout, un peu moins. Mais il faut reconnaitre que les bonbons sont supers bons !

 

 

On pourra aussi goûter l’alcool local. Le cobra à l’intérieur de la bouteille est censé donner de la « virilité » à celui qui en boit…

Autre attraction touristique, mais au final, sympa : 

On continue le tour par la visite d’un temple…sous la mousson !

 

Et on reprend le bateau pour remonter le fleuve. Ce dernier étant l’un des plus empruntés au monde, tout a été fait pour faciliter le transport fluvial.

 

On visitera un « marché flottant ». Des centaines de bateaux viennent, parfois de très loin, vendre leur marchandise, directement de bateau à bateau. On peut savoir ce que vend le bateau en regardant le « fanion » en haut du mât…

 

 On en a bien sûr profité pour faire de bonnes affaires !

 

Autre visite (le trip a duré 3 jours quand même) : une fabrique de pâtes de riz (des sortes de spaghettis…faites avec du riz !) Bilan : il vaut mieux ne pas trop savoir dans quelles conditions elles sont faites !

 

On a aussi goutté différents fruits locaux, plus bizarres les uns que les autres…

 

et visité le potager !

 

Un autre temple (oui, ce post est en train de devenir une énumération sans commentaire de ce que l’on a fait, mais on est tellement en retard dans la rédaction qu’il faut le finir aujourd’hui !)

 

Des maisons flottantes de pécheurs. Les vietnamiens élèvent des poissons sous le sol de leur maison : plusieurs milliers de poissons au m²…très sympa)

 

Et voilà, on reprend une dernière fois le bateau pour traverser la frontière. On profite une dernière fois du paysage.

 

 

Le centre du Vietnam

Written by sophie. Posted in Vietnam

Vu qu’on est légèrement en retard dans la rédaction de nos articles (on passe la frontière pour le Cambodge demain, le 28/09…), on a décidé de regrouper quelques villes que nous avons visitées!

 

On commence par Hué, ville des empereurs Nguyen depuis la fin du XVII. A voir :

1) la citadelle, inspirée de la cité interdite…en moins bien quand même. Il faut dire que la ville se trouve juste sous le 17 parallèle, qui separa le Vietnam Nord et Sud ; autant dire qu’elle a souffert de la guerre avec les américains (bombardement,…)

Mais il reste quelques temples / palais au milieu des ruines.

 

2) la rivière des parfums, avec les maisons traditionnelles…

 …et les pagodes sur ses rives.

 

Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’autres moyens que le « dragon boat » pour naviguer sur la rivière.

 

3) Et enfin, les tombeaux impériaux : grands palais que les empereurs faisaient construire de leur vivant pour protéger leurs corps et permettre leur réincarnation. Et oui, le nouveau corps (du bébé)  va utiliser la matière de l’ancien corps (du  défunt) pour se « construire »…facile ! Le concept oriental du « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »…

Sur la route, vous pourrez apprendre comment sont faits les bâtons d’encens…la photo était jolie alors Sophie a voulu la mettre.

 

Deuxième ville : Hoi An,une petite ville classée au patrimoine mondiale par l’Unesco. C’était l’un des principaux ports du Vietnam jusqu’au 19ème siècle.

 On peut y admirer de nombreux édifices historiques, et plus particulièrement des demeures de grands bourgeois et commerçants chinois. La ville  accueillit également des commerçants japonais. On retrouve ainsi une triple influence dans les constructions : japonaise, chinoise et vietnamienne.

Aujourd’hui, c’est encore une ville assez commerçante (en plus d’être touristique). Il y a surtout pleins de tailleurs qui font des robes / costumes sur mesure pas chers. Dommage que nous ne revenions pas en France juste après… Il y a aussi un grand marché sur les quais du port.

 

Troisième et dernière ville (pour le moment) : Nah Trang ! Alors il y a bien quelques visites, comme la pagode du bouddha géant…

 

…et les tours de Po Nagar, témoignage architectural de la civilisation cham. Ça change des temples bouddhistes !

 

Mais ce qui fait la renommée de la ville, ce sont ses plages, ses parasols et son eau à 25°C ! On y a passé 3 jours. Bon par contre, il vaut mieux aller bronzer le matin, sous le ciel bleu.

Parce vous risquez de vous prendre une bonne mousson le soir, qui inonde les rues de la ville !