Le port aux parfums

Written by sophie. Posted in Chine

Hong Kong, pour beaucoup de personnes, c’est une ville riquiqui et pleine de gratte ciel, coincée entre l’océan et la Chine… et ils n’ont  pas tout à fait tort!

Avec une densité de population de 30 000Hab/km² (si on enlève les montagnes), on se sent plutôt à l’étroit. Les problèmes de logement sont pires qu’à Paris. Par exemple, les chambres en guesthouse ne dépassent pas les 6m², salle de bain incluse (et par salle de bain, j’entends des toilettes avec un tuyau de douche au dessus).

 

L’endroit le plus représentatif du Hong Kong moderne et flamboyant est le Central District au nord de l’ile de Hong Kong. C’est un peu la City ou le Financial District de New York. Chaque banque ou grosse société possède son « petit building ».

C’est là que nous avons retrouvé Geoffroy, un ami venu s’installer à Hong Kong pour quelques temps. Nous avons déjeuné typiquement hongkongais avec lui et appris quelques coutumes locales. Saviez-vous que dans certains restaurants, il y a une paire de baguette spéciale pour le service. C’est d’ailleurs la personne la moins « élevée hiérarchiquement » ou la personne qui invite qui doit faire le service!

 

Rassurez-vous, le quartier n’est pas totalement de verre et de béton. Il reste de nombreux petits immeubles, mais comme ils ne dépassent pas les 5 étages, on ne les voient pas…

Cachés au détour d’une ruelle, on peut même trouver des temples!

 

Les hongkongais peuvent également venir se ressourcer dans les quelques parcs de la ville. Il y a même un mini zoo avec plusieurs oiseaux et singes!

 

 L’un de nos endroits préférés de la ville est… un musée! Et oui tout est possible ;) Il s’agit du Musée d’Histoire qui présente de façon très ludique l’histoire de Hong Kong depuis les premiers hommes jusqu’à nos jours. Petits films, reconstitutions et documentation en anglais, on est loin du musée ennuyeux que l’on fuit habituellement.

 Les guerres de l’Opium, les colonies et le « retour à la Chine » n’ont plus aucuns secrets pour nous!

 

Il existe de nombreux autres musées à Hong Kong, comme le musée des sciences. C’est un peu notre Villette locale, avec tout un tas d’expériences à faire et une tonne de petits chinois… En revanche le niveau est un peu plus élevé que chez nous : ils apprennent aux gamins des choses comme le multiplexage temporel et fréquentiel, les handover entre cellules,… bref tout notre cours de réseau de première année d’école d’ingé !

 

Pour les activités by night, nous vous conseillons une promenade sur l’Avenue of Stars, le remake d’hollywood boulevard mais avec uniquement des stars chinoises… autant vous dire qu’en dehors de Bruce Lee et Jacky Chan, on ne connaissait personne!

 

Vous pouvez enchainer avec la Symphonie des lumières: à 20h, tous les jours, certaines tours de la ville offrent un son et lumière de 15 min. C’est totalement kitch mais vraiment marrant. Les lasers et autres néons s’allument au rythme de la musique chinoise.

 

Mais Hong Kong c’est avant tout un archipel de 262 iles. On ne pouvait pas tout visiter en 4 jours donc on s’est limité à 2 iles!

Tout d’abord,  l’ile de Lantau. En dehors de l’aéroport et de Disneyland, on y trouve le Temple Bouddhique de Po Lin.

Juste à coté, on visite une statue géante de Bouddha de 750m de haut!

 

 

A l’extrémité nord-ouest, on peut rejoindre Tai O, un village de pécheurs pittoresque. Les maisons sur pilotis semblent pouvoir s’effondrer d’un moment à l’autre.

Mais ici, pas de omoul ni rien de semblable à acheter. On ne sais pas vraiment pourquoi, mais tout ce qu’ils pêchent, ils le sèchent… pas vraiment appétissant!

 

La deuxième île est celle de Lamma. C’est une ile interdite aux voitures, tout se fait donc à pied ou en vélo. Il y a une balade très sympa qui relie les 2 principaux (seuls) villages de l’ile avec au milieu une plage tout confort!

 Ici l’eau est à 28° degrés, ça nous change de la Bretagne.

 Nous vous présentons maintenant une petite bête bleue… on ne sait pas vraiment qui c’est mais à priori il fête ses 100 ans et est vraiment très populaire. Nos amis fans de BD pourront peut être nous éclairer sur son identité!

 

 Pour finir quelques photos supplémentaires de Hong Kong la nuit, parce que c’est vraiment magnifique!!

 Depuis Victoria Peak, la vue est encore plus belle!

On a fait de la luge sur la Grande Muraille !

Written by sophie. Posted in Chine

Et oui, si nous n’avons pas parlé de la grande muraille dans notre précédent post, c’est parce qu’on a souhaité lui consacrer un article entier !

Qu’est ce que la Grande Muraille ? Un mur défensif de plus de 6700 km, qui longe la frontière nord de la chine. A la base, il s’agissait en fait de différentes fortifications édifiées en différents endroits. Les tronçons ont ensuite été unifiés.

 

Pour rétablir la vérité, la muraille de Chine n’est pas visible de l’espace. La légende qui voudrait que ce soit le seul ouvrage humain visible depuis la lune a été initiée par les astronautes américains, qui l’ont en fait confondue avec le fleuve Yangzi.

Aujourd’hui, on peut visiter la muraille à plusieurs endroits. Nous avons choisi d’aller à Mutianyu, sur les conseils de personnes rencontrées dans notre guesthouse. On voulait au départ faire une randonnée entre Simatai et Jinshnling, mais le tronçon est fermé depuis plus de 2 ans, pour rénovation.

Pour y aller (à Mutianyu), c’est un peu compliqué…En théorie, il existe un bus direct, mais il est impossible de trouver l’endroit où le prendre. Nous avons donc pris un autre bus, qui nous a déposé dans un coin paumé où 10 taxis attendaient les touristes pour les emmener sur le site. Après 25min de négociation, on est enfin monté dans une voiture !

Arrivés sur place, nous avons pris un télésiège pour rejoindre la muraille. Et oui, car pour se compliqué un peu la construction, les chinois ont décidé de construire le mur sur la crête des montagnes. On a surpris les chinois en remontant nous même la barrière de sécurité du télésiège à l’arrivée : ils nous ont presque applaudi ! Et oui, on a aussi des télésièges en France….

Et c’est parti pour une ballade de 5 km (aller-retour) sur la muraille. On est parti assez tôt de l’hotel (6h du matin), pour profiter des paysages sans avoir 400 chinois sur chaque photo. C’était un peu dur, mais ca valait le coup. C’est vraiment impressionnant.

On pensait que ce serait à peu près plat, on se gourait totalement. La muraille suit le relief des montagnes, on monte et on descend des escaliers à perte de vue.

Il fait vraiment chaud, mais on profite des tours pour se rafraîchir un peu.

 On finira l’aller par un escalier de 1100 marches environ (on a compté les 300 premières, et on a extrapolé…). C’était finalement pas si dur : après les 700 premières, on ne sent plus ses pieds.

Après un picnic de roi (sandwich à la vache qui rit et chips), on redescendra…en luge d’été ! Et oui, les chinois ont carrément installé une piste de bobsleigh sur la montagne. Ils sont fort ces chinois.

 

Le village de Beijing

Written by sophie. Posted in Chine

 Alors que nous nous attendions à voir une ville bordélique, sale, bruyante et pauvre, nous avons découvert une ville moderne, à la pointe de la technologie, et vraiment bien organisée. On ne s’était quand même pas trompé sur le bruit.
En fait, la ville a complètement changé à l’occasion des JO de 2008. Le gouvernement chinois en a en effet profité pour lancer des énormes travaux (infrastructures, transport,…) Des quartiers entiers de maisons et petites ruelles (« Hutong ») ont donc été rasés pour faire place à un Opéra, un stade Olympique, des hôtels, …

Bref, même si la manière peut être sujet à débat, le résultat est vraiment sympa. On passe en 5 minutes d’une avenue 2×4 voies bordée de magasins de luxe à un chemin de terre rempli de boui-boui, en passant par des monuments (un peu trop) restaurés et entretenus.

On est resté une dizaine de jours, ce qui nous a permis, en plus des traditionnelles visites, de sortir des sentiers battus et de découvrir la vie pékinoise.

 

Dans le désordre, et complètement arbitrairement, nous avons vu ::

Le temple des lamas : le plus beau temple de Beijing selon nous. C’est l’un des seuls temple bouddhiste à ne pas avoir été détruit par le gouvernement chinois après la révolution. On y trouve notamment une bouddha géant de 25m de haut, sculpté dans un seul arbre…

 

On peut aussi regarder les centaines de chinois faisant des offrandes aux différents protecteurs et bouddha, en brûlant 3 tiges d’encens pour le passé, le présent et le futur.

 

La cité interdite : tout le monde en a déjà entendu parlé, mais on ne s’attendait pas à ce que ce soit si grand. C’est un peu dommage de ne pas pouvoir entrer à l’intérieur des batiments.

 

 On a aussi découvert que les chinois n’aiment pas beaucoup le soleil : au moindre rayon, ils sortent tous leurs parapluies. Et ça ne les gêne pas s’il y a 10 personnes au mètre carré. D’ailleurs, de manière générale, les chinois ne se préoccupent pas vraiment des autres: ils poussent, ils donnent des coups, ils marchent sur les pieds,…, et ne s’excusent jamais. Mais à l’inverse, ils ne gueulent jamais sur les autres. On a mis quelques jours à comprendre cette philosophie et à rentrer dans le jeu.

 

 

 

Le palais d’été : situé un peu à l’extérieur de la ville, ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco compte 290 ha et 3000 édifices !!

Vous pouvez ajouter à cela le Lac Kunming et les millions de chinois qui visitent le palais chaque jour et vous aurez un bon aperçu de ce que l’on peut ressentir lors de la visite;)

 

L’ensemble est tout de même magnifique et vaut vraiment le détour !

 

 

La demeure du Prince Gong, ressemble un peu à tous les autres Palais de la ville. C’est mignon mais pas aussi impressionnant que le reste! A voir en dernier recours, si vous avez épuisé tous les monuments de la ville…

 

Le temple du ciel : c’est ici que l’empereur venait 3 fois par an pour célébrer le solstice d’hiver, le solstice d’été et la première lune de l’année. La route entre la cité interdite et le palais d’été été alors vidée de tous ces habitants pour que la route de l’empereur soit la plus pure possible !

 

Le temple est constitué de plusieurs édifices, éparpillés au milieu du parc Tiantan. On peut même voir l’intérieur d’un des temple, chose très très rare à Pékin!! Mais bien sur on ne peut pas rentrer, faut pas pousser non plus ;)

 L’autel du Ciel est le lieu où tous les rêves se réalisent. Les chinois se battent pour y accéder!

Le parc en lui même est très apprécié des pékinois qui viennent y faire leur sport : badminton, danse, jeu de raquette bizarre Si un jour on arrive à uploader une vidéo, on vous montrera le spectacle!

 

Le 798 Art District : c’est un quartier rempli de hangars et logements désaffectés transformés en ateliers et galeries d’art. On y trouve de tout mais surtout des choses étranges ! Un endroit très sympa pour une petite promenade.

 

 

 Les nombreux parcs et lac de la ville:

 

 

 

 

La place Tian ‘Anmen et le Mausolée de Mao (la même chose que pour le Mausolée de Lénine sur la place Rouge!)

 

Le tombeau des Ming est situé en dehors de la ville et il faut prendre un bus pour y accéder. Toutefois, nous vous conseillons de participer à une visite organisée pour le visiter car le site est tellement grand et mal indiqué qu’il est impossible de se débrouiller seuls. Nous avons essayé… 

Après de nombreux efforts, nous avons tout de même réussis à atteindre la voie des Esprits, la route empruntée jadis pour accéder aux tombeaux.

 Elle est encadrée par de nombreuses statuts d’animaux et mandarins, debout puis assis.

 

 

 L’opéra de Pékin est sorti de Terre en 2007. Il est entouré d’un lac artificiel. C’est un peu un Ovni au milieu de le ville…

 

Le parc Olympique des JO de 2008 est encore très animé. C’est sans doute du aux JO de Londres qui se déroulaient au moment de notre visite! On y retrouve tout ce que l’on a pu voir à la TV: le nid géant et la piscine bulle.

 

On peut aussi se remémorer les belles victoires françaises!

 

 La colline de Charbon et sa vue imprenable sur la cité interdite

 

En ce qui concerne la gastronomie pékinoise, on a testé le Mac Do local

 

 Le canard laqué à l’occasion de l’anniversaire de Guillaume le 15 Aout

 

Mais notre meilleur souvenir restera sans doute le boui-boui près de chez nous! On a trouvé par hasard un restaurant vraiment sympa, pas cher et bon ! Le mec ne parlait pas un mot d’anglais, mais on a réussi à se comprendre grâce aux 3 mots de chinois du routard. On y est retourné 3 fois…

 

On a aussi tenté le cours de cuisine chinoise proposé par notre auberge. Objectif : apprendre à faire des dumplings (des espèces de raviolis). On s’est retrouvé à 4, avec 2 autres français et on s’est vite rendu compte que le cours se limitait à « plier » 250 raviolis. Mais au final, on a passé une bonne soirée à se moquer des chinois, des mongoles, des russes…et la bière était offerte !

 

2 jours pour passer la frontière !

Written by sophie. Posted in Mongolie

Lundi 6 Août, 18h, on commence notre périple par 1h de marche sous la pluie avec nos gros sacs, dans des rues pleines de boue, pour rejoindre la gare ferroviaire d’Oulan Bator… Bon ça commence par très bien mais on est plutôt motivés !

Une fois arrivés, le premier défi est de monter dans le bon train. En effet, il n’y a absolument aucun panneau d’affichage dans la gare et pas grand monde qui parle anglais.

A 20h, on est dans notre train, dans notre compartiment avec une mongole/chinoise (on ne le saura jamais). On lui demande si elle sait comment passer la frontière et on comprend qu’elle peut nous aider à trouver une voiture pour passer. Ça s’annonce pas mal !

12 heures plus tard, on arrive à la ville frontalière mongole et là c’est plutôt comique à voir : tout le monde se précipite hors du train et court vers les Jeep garées devant la gare. On ne sait pas trop pourquoi ils se pressent tant vu qu’il y a largement assez de voitures pour tout le monde… on comprendra plus tard !

Nous voilà donc dans notre 4×4 en compagnie de 3 autres personnes et notre chauffeur, direction la frontière. En arrivant, des Jeep à perte de vue nous séparent de la Chine. Haaaaaaaa, c’était donc pour ça qu’ils couraient tous, pour pas attendre des heures dans la file des voitures… Heureusement, notre chauffeur est une grande malade : elle soudoie un premier mec pour se mettre devant sa Jeep, puis un deuxième pour qu’il bouge son camion et que l’on puisse se faufiler au plus près de la frontière !

 

On passe les douanes et autres formalités au pas de courses, entraînés par nos 3 copines de routes et on reprend le 4×4 direction Erlian. On a gagné 3 autres personnes dans la voiture (oui nous aussi on trouve que 9 dans une voiture prévue pour 5 ça fait un peu serré…)

Il est désormais midi et notre « passeuse » nous lâche dans la ville. On ne sait absolument pas où on est, ni comment rejoindre la gare de bus. Pas de problème, notre conductrice à l’air d’avoir compris ce que l’on veut et nous met dans un taxi après avoir discuté avec le chauffeur. C’est pas très rassurant mais on a pas vraiment le choix donc let’s go !

Finalement, on arrive à la gare comme prévu. On tourne un peu pour trouver de l’eau et une banque avant de retourner à la gare prendre nos billets de bus. En chemin, on a rencontré une dizaine de backpackers qui vont eux aussi à Pékin. Nous ne sommes plus seuls dans notre galère !

A 16h, notre bus part, et là c’est la bonne surprise : le bus est ultra moderne avec uniquement des couchettes et la clim. Il y a en tout 3 rangées de couchettes sur 2 niveaux et les pieds de l’un se calent sous la tête de l’autre. C’est plus compréhensible avec une photo !

 

On doit arriver à Pékin à 4h30 du matin donc on se couche tôt pour arriver un minimum en forme.

3h du mat, les lumières du bus s’allument et tous les chinois descendent…ne restent plus que les européens, plantés là sans savoir quoi faire. Apparemment, on est arrivés à destination plus tôt que prévu… Il fait 32° degrés dehors, on est sur le bord de la route, quelque part dans Pékin et on ne voit pas à 100m à cause de l’humidité ambiante. Heureusement on est pas seuls !

Après réflexion, on décide de marcher vers le nord jusqu’à trouver une station de métro. On y arrivera…2h plus tard. Je ne vous dit pas dans quel état ! Au moins il est 5h passé et le métro est ouvert ;)

Finalement, on rejoindra notre guesthouse à 6h du matin, fatigués mais bien contents d’être arrivés !

Bilan de la Mongolie

Written by sophie. Posted in Mongolie

Comme pour la Russie et comme on essaiera de le faire pour chaque pays, voici le bilan de nos quelques jours passés en Mongolie!

L’endroit « coup de coeur »: Les paysages aux alentours des chutes d’eau

Le plat préféré:

  • Sophie : le sandwich « vache qui rit »
  • Guillaume : La pizza locale

Le plat à éviter : Le lait de jument

Le plus mauvais souvenir :

  • Sophie : la douche où l’eau se coupe une fois savonnée…
  • Guillaume : Devoir déjeuner à 11h30 alors qu’on a pris le petit déjeuner 2h plus tôt

Le budget : 63,5€ par jour pour deux soit 20€ de plus par jour par rapport aux prévisions…

Le plus insolite : Les paraboles (et les panneaux solaires) plantées à coté des yourtes sans eau courante ni toilettes.

Le point trafic : Les Mongoles conduisent encore plus mal qu’en Russie : n’essayez surtout pas de traverser la route sans regarder, même si le feu est vert pour vous. La solution la plus sûre consiste à attendre qu’un Mongole traverse pour vous mettre derrière lui et vous en servir comme bouclier.

La bière de référence :

 

Le saviez-vous ?

Pour combattre l’alcoolisme, le gouvernement a décrété que le premier jour de chaque mois serait une journée sans alcool. Impossible de se faire servir une bière dans un bar ! On l’apprendra à nos dépens…au bout du troisième bar.

 

Oulan Bator

Written by sophie. Posted in Mongolie

La ville en elle-même n’est vraiment pas ce qu’il y a de plus jolie en Mongolie… et 2 jours suffisent largement pour en faire le tour !

Il n’y a en fait que 2 temples à visiter,

Monastère de Gandan

 

Le Palais d’Hiver de Bogd Khan

La place Sukhbaatar avec une statue de Damdin Sukhbaatar, le dirigeant révolutionnaire fondateur en l’honneur duquel elle a été nommée et l’énorme statue de Gengis Khan,

 

 

Quelques musées et l’avenue de la Paix, artère principale de la ville.

 

Heureusement, pour nous distraire un peu, nous avons retrouvé par hasard les deux françaises, Carine et Anne, rencontrées au lac Baikal, qui comme nous font un tour du monde.

Notre premier hotel en arrivant fut une yourte sur un toit dans le « quartier des gers » = yourtes (bidonville du coin). Pas vraiment confortable mais cela reflétait bien la qualité de vie des habitants.

En effet, en dehors de la rue principale et des nouveaux quartiers de riche qui poussent comme des champignons aux alentours de la ville, les rues ne sont pas goudronnées et les maisons totalement délabrées.

 

On découvrira également, à notre départ, que dés qu’il pleut, la ville devient impraticable ! Il n’y a aucun système d’évacuation des eaux et on se retrouve donc au milieu de flaques gigantesques et de boue. D’un coup, on comprend pourquoi les gens se baladent en bottes en caoutchouc !

 

Dans les steppes mongoles

Written by guillaume. Posted in Mongolie

On avait prévu de passer 10 jours en Mongolie, on n’en a passé finalement que 5. Pourquoi ? Simplement parce que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la Mongolie coûte vraiment très cher.

C’est en fait le prix des excursions qui est exorbitant. Il est quasiment impossible de partir visiter le pays seul, il faut donc passer par un tour opérateur qui facture 50 $ minimum par jour et par personne. Vous pouvez vivre pour quasiment rien si vous restez à Oulan Bator, mais il n’y a pas grand chose à voir…

 

En dehors de ces questions budgétaires, la Mongolie est vraiment impressionnante. On est parti faire un trek de 4 jours, en 4×4, avec 2 belges flamands et notre chauffeur. Au programme, le temple de Kharkhorin, les chutes d’eau et le « mini-desert de Gobi ».

 

Premier jour : départ prévu à 9h. Les mongoles n’étant pas très ponctuels, on est parti vers 10h30 (après être allé faire des courses). Au bout de 10 min, on comprend pourquoi il n’y a que des 4×4 en Mongolie. La route n’est quasiment jamais goudronnée, et quand elle l’est, les mongoles préfèrent rouler sur la terre à coté pour éviter les fréquents nids de poules.

Par contre, on passe le trajet (6h) a regarder par la fenêtre les chevaux, les vaches, les yacks, les biquettes, qui gambadent dans la steppe, au milieu des yourtes.

 

 

On est vraiment bluffé, même si on se rendra compte plus tard que c’était la partie « moche » du trek !

On arrive le soir à Kharkhorin (pour ceux que ça intéresse, il s’agit de l’ancienne capitale mongole), pour dormir dans une yourte chez une famille mongole. Après un dîner typique (c’est à dire immangeable), on jouera au basket avec les enfants.

 

On visite le temple le lendemain matin. On a même le droit à une guide anglophone qui nous parlera des « protecteurs », de la religion jaune, des 100 réincarnations, …bref plein de choses sur le bouddhisme qui nous étaient totalement étrangères, et qui le restent encore en fait…

 

 

 

On part ensuite vers les chutes d’eau. 5H de cross dans les steppes, sur des pistes à peine tracées. On fera la course pendant 5 min avec un aigle. Au risque de nous répéter, on est vraiment ébloui par l’immensité des terres qui se profilent à l’horizon (c’était la minute poétique).

 

 

A l’arrivée, le paysage a complètement changé. On est maintenant entouré de conifères (on n’avait pas vu un arbre pendant 2 jours…). Les chutes d’eau sont…des chutes d’eau. Malheureusement, il fait vraiment trop froid pour aller se baigner.

 

 

Le jour suivant, on part pour le mini désert de Gobi. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un désert plus petit que le vrai désert de Gobi, mais qui présente (soit disant) les mêmes types de paysages.

Le tour du monde a vraiment changé Sophie, puisqu’elle accepte (et même avec enthousiasme) de faire un tour en cheval avec le père de la famille qui nous accueille !

 

Notre guide pour la balade

 

Prem’s sur la dune!

 

On fera également un tour de chameau (oui, nous non plus, nous ne savions pas qu’il y avait des chameaux en Mongolie…) : c’est vraiment pas très confortable !

 

 

Puis c’est le moment de rentrer à Oulan Bator : on fera le trajet avec un passager de plus : la mère de famille, qui était en fait la sœur de notre chauffeur, profite de la voiture pour aller en ville. « Grace à elle », on fera 3 arrêts supplémentaires pour récupérer de l’argent d’un mec qui attendait au bord de la nationale, récupérer un sac de pommes de terre dans une espèce de boutique, et la déposer pour qu’elle fasse du stop sur la fin du trajet. Au final, c’est marrant de voir que les Mongoles se connaissent tous !

Et pour vous prouver que nous n’avons pas abandonné notre compagnon de route, voici Phil devant sa yourte! Il n’a pas encore de visage… mais je vous assure qu’il sourit là :)

 

Le Transsibérien

Written by sophie. Posted in Russie

Après 6 jours passés dans le transsibérien, nous pouvons dire que nous sommes des professionnels : ce train n’a plus aucun secret pour nous ! Voici donc quelques conseils et astuces pour ceux qui souhaiteraient vivre cette inoubliable aventure.

 

 

Acheter ses billets :

Il faut savoir que la vente des billets de transsibérien n’ouvre que 45 jours avant le départ du train. De plus il faut acheter un billet pour chaque étape du voyage : on ne peut pas s’arrêter dans une ville et prendre le train suivant avec le même billet. A moins de vouloir rester 7 jours non stop dans le même train (de Moscou à Pékin par ex), il faut donc acheter plusieurs billets !

Option 1 : Vous passez par une agence de voyage qui s’occupe de tout et vous facture 3 fois le montant normal des billets. L’avantage est que vous êtes sûr d’avoir de la place dans tous les trains souhaités.

Option 2 : Vous avez un(e) ami(e) qui parle russe couramment et qui peut vous réserver les billets sur le site internet de la compagnie de train russe. Attention, il semblerait que cela ne fonctionne que pour les trains intra-russie (pour la Mongolie et la Chine, il faut faire autrement…). Merci Gulzhan !!

Option 3 : Vous attendez d’être sur place et vous allez aux guichets pour réserver votre billet. Et là, on rigole car personne, je dis bien personne ne parle anglais ou tout autre langue en dehors du russe.

C’est ce que nous avons fait pour tous nos billets en dehors du Moscou – Irkutsk, sans trop de soucis.

Il est, dans ce cas, préférable d’avoir quelques phrases toutes faites en russe à montrer à la guichetière. Cela vous permettra de trouver le bon guichet (pas toujours facile, surtout pour les trains traversant une frontière) et de vous faire comprendre rapidement. La ville de départ et la destination, le jour, le nombre de personnes et la catégorie sont toutes les informations indispensables à fournir à la Madame. Si votre cas est un peu plus complexe, il est toujours possible de trouver un petit jeune quelque part dans la file d’attente, qui parle un peu anglais et voudra bien vous aider.

Le seul inconvénient de cette option est que vous n’êtes pas sûr d’avoir de la place. Il faut donc être plutôt flexible sur les horaires.

 

Les horaires :

Justement, parlons en. Il y a au moins 9 fuseaux horaires différents en Russie, pas facile de savoir quand part et arrive son train… Et bien détrompez-vous, les russes ont trouvé la solution : tous les horaires indiqués sont à l’heure de Moscou ! Il faut juste faire un peu attention car le train devant arriver à 20h vous déposera sur le quai à 1h du matin heure locale…

 

Les catégories :

Il existe 3 catégories différentes : La 1ère, 2ème et les platskartny (que j’appellerai « placard » dans la suite de l’article). Nous avons testé les 2 dernières catégories.

Le wagon « placard » ne possède pas de compartiments. Il est entièrement composé de couchettes, jusque dans le couloir. Nous le déconseillons pour les longues distances (plus de 2 nuits) car c’est un peu la surpopulation et entre les ronfleurs, les bébés, et les russes imbibés de bière/vodka…pas facile de trouver le sommeil !

 

La deuxième classe se compose de compartiments avec 4 couchettes et une petite table.

 

Nous n’avons pas vu de wagon première classe… ils sont de plus en plus rares !

Le confort change beaucoup d’un train à l’autre, et même d’un wagon à l’autre pour une même catégorie. On ne sait donc pas vraiment à quoi s’attendre avant de monter dans le wagon, c’est la surprise !

 

Dans tous les cas, il n’y a pas de douches, juste 2 WC à chaque bout du wagon avec un petit lavabo.

 

 

Il y a aussi un samovar (http://fr.wikipedia.org/wiki/Samovar) et 2 prises électriques par wagon, youhou !

 

 

Les indispensables :

Passer plusieurs jours dans un train demande quelques courses préalable !

La douche étant un lointain souvenir, les lingettes sont désormais vos meilleures amies, surtout quand la température extérieur grimpe vers les sommets. Avoir un rouleau de papier toilette est aussi une bonne idée car, même si vous avez la chance d’avoir un rouleau dans votre wagon, il faut savoir que le PQ russe est « à trous »… Et surtout, n’oubliez pas vos tongs!

En ce qui concerne la nourriture, il faut prévoir des choses basiques (eau, pain, gâteaux, thé…). Les noodles seront votre lot quotidien mais privilégiez ceux dont l’emballage fait bol car il est impossible de faire la vaisselle à bord ! On a également testé la nourriture en sachet lyophilisé et c’est plutôt bon ;)

Pour varier un peu vos repas, il y a toujours des babouchka sur les quais (uniquement en Russie) qui vendent tout un tas de choses pendant les arrêts de plus de 15 minutes : des bières fraîches, des glaces, des chips, poissons séchés, beignets à on se sait quoi et même des plats tout prêt comme dans l’avion !

 

Les hôtesses :

Elles (ils) sont 2 par wagon, un pour le jour et l’autre la nuit. Ce sont en grande partie eux qui vous feront passer un bon ou mauvais moment à bord. Elles vous fournissent draps et serviettes au début du voyage.

Les nôtres étaient plutôt pas mal. Maniaques, elles faisaient le ménage sans arrêt. Elles faisaient aussi régner le calme et engueulaient ceux qui venaient squatter notre wagon (les fenêtres chez eux ne s’ouvraient pas et ils venaient chercher l’air frais chez nous…). Elles peuvent aussi vous vendre à manger et à boire s’il vous manque quelquechose. Bref, il vaut mieux en faire ses copines… mais c’est pas facile vu qu’elles ne parlent pas un mot d’anglais !

 

L’ambiance :

Contrairement à ce qu’on peut lire partout, c’est pas forcément « pump it up » tout le temps. Pendant nos 4 jours de train, nous n’étions qu’avec des russes non anglophone et c’était plutôt chacun pour soi. Pas de partage de vodka ou de grosse fiesta, mais plutôt un duo bière/dodo permanent.

Entre Irkutsk et Oulan Bator, il n’y avait presque que des étrangers et là c’est plus marrant car on peut communiquer !

 

En ce qui concerne le paysage c’est plutôt un arbre, un autre, pleins d’arbres… bon ok j’en ai marre des arbres ! Un jeu de cartes, pleins de bouquins et le temps paraîtra moins long.

Bilan de la Russie

Written by sophie. Posted in Russie

A l’heure de quitter la Russie (bon, d’accord, on a déjà quitté la Mongolie et on est à Beijing), il est temps de faire le bilan de ce que l’on en a pensé et de vous apprendre quelques petites choses !

 

L’endroit « coup de coeur »: l’île d’Olkhon (Lac Baikal)

 

La visite à ne pas manquer : la place rouge (notamment la cathédrale)

 

Le plat préféré:

  • Sophie : le Omoul
  • Guillaume : la glace à 25 centimes d’euro, que les Russes bouffent toute la journée.

Le plat à éviter : le beignet au chou froid

Le plus dur moment:

  • Sophie : l’arrivée à Saint Petersbourg (et l’épisode de la poste)
  • Guillaume : les 4h d’attente à 35° dans une gare perdue de Russie

 

Le budget : 79€ par jour pour deux (soit légèrement mieux que le budget prévisionnel de 84€)

Pour ce budget là, on a quand même limité nos dépenses pour le logement et la bouffe notamment. Plus de la moitié du budget a en fait été consacrée au transport (billets de transsibérien inclus) !

 

Le saviez-vous ?

En Russie, l’eau est chauffée collectivement et est distribuée ensuite chez les particuliers. On retrouve là les restes de la mise en commun des biens et des ressources de l’époque communiste. Pratique dans l’idée, mais il faut savoir que les tuyaux doivent être rénovés tous les ans. Chaque logement est donc privé d’eau chaude 15 jours par an environ, pendant l’été. Cette coupure est faite quartier après quartier, et bien sûr, les russes ne sont pas prévenus par avance ! Tania a eu peur à notre arrivée que ce soit justement le début de la coupure…